Le Maroc est le pays qui a attiré le moins d'Investissement Direct à l'Etranger (IDE) depuis 2008 dans tout le Maghreb. C'est la conclusion de la dernière lettre du Centre Marocain de Conjoncture (CMC) publiée vendredi dernier.
L'étude, basée sur une analyse comparative avec la Tunisie, la Turquie, la Jordanie, l'Egypte et l'Algérie, montre que vu la taille de l'économie nationale et le volume de sa population, le Maroc a drainé un volume des IDE relativement faible, le positionnant parmi les derniers de la liste. Pour cause, les capitaux étrangers qui s'intéressent au Maroc sont plutôt concentrés et focalisés sur un nombre restreint de secteurs.
C'est en effet la France et l'Espagne qui, entre 2000 et 2010, ont été à l'origine de plus de 50% des Investissements directs étrangers. Ces deux partenaires commerciaux du Maroc sont suivis des Emirats Arabes Unis, souligne l'étude.
Au plan sectoriel, ce sont les télécommunications qui ont bénéficié d'une attention particulière des investisseurs étrangers durant la période avec un cumul de 63.65 millions DH. Viennent après les secteurs de l'industrie, de l'immobilier, du tourisme et des banques, qui ont tout de même connu une contraction à partir de 2008, due à la crise économique mondiale. Notons à ce titre que les IDE ont accusé une chute de 39% dans le monde l'année suivante.
Dans l’immobilier, la contraction des capitaux étrangers en 2009 est de 36%, à près de 6 milliards de DH. Le secteur financier et le tourisme ont enregistré 20 et 46% de moins qu’en 2008, à 4 milliards et 3,1 milliards de DH. Le secteur de l’énergie présente d’intéressantes opportunités, mais pour attirer davantage de ressources extérieures, il faudra, selon l'étude, mieux vendre des secteurs comme l’agriculture à des sources diversifiées.
Hayin Fadi
L'étude, basée sur une analyse comparative avec la Tunisie, la Turquie, la Jordanie, l'Egypte et l'Algérie, montre que vu la taille de l'économie nationale et le volume de sa population, le Maroc a drainé un volume des IDE relativement faible, le positionnant parmi les derniers de la liste. Pour cause, les capitaux étrangers qui s'intéressent au Maroc sont plutôt concentrés et focalisés sur un nombre restreint de secteurs.
C'est en effet la France et l'Espagne qui, entre 2000 et 2010, ont été à l'origine de plus de 50% des Investissements directs étrangers. Ces deux partenaires commerciaux du Maroc sont suivis des Emirats Arabes Unis, souligne l'étude.
Au plan sectoriel, ce sont les télécommunications qui ont bénéficié d'une attention particulière des investisseurs étrangers durant la période avec un cumul de 63.65 millions DH. Viennent après les secteurs de l'industrie, de l'immobilier, du tourisme et des banques, qui ont tout de même connu une contraction à partir de 2008, due à la crise économique mondiale. Notons à ce titre que les IDE ont accusé une chute de 39% dans le monde l'année suivante.
Dans l’immobilier, la contraction des capitaux étrangers en 2009 est de 36%, à près de 6 milliards de DH. Le secteur financier et le tourisme ont enregistré 20 et 46% de moins qu’en 2008, à 4 milliards et 3,1 milliards de DH. Le secteur de l’énergie présente d’intéressantes opportunités, mais pour attirer davantage de ressources extérieures, il faudra, selon l'étude, mieux vendre des secteurs comme l’agriculture à des sources diversifiées.
Hayin Fadi
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