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Bonsoir, pour les professionels de la désinformation, Mr Haemmerlin a dit, « Nous n’avons rencontré aucune difficulté. Je tiens à le souligner que nous avons réalisé dans un délai record toutes les démarches sans aucune difficulté. »
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La création de la Société algérienne d’équipement de chantiers (Saec).
Décidemment l’Algérie attire les investisseurs étrangers, Haemmerlin, le groupe français, leader européen dans la fabrication des équipements de chantiers, s’installe en Algérie, en créant une entreprise de droit algérien.
« Cela fait deux jours que je suis en Algérie et je ressens une impression positive de votre pays », déclare Bernard Haemmerlin, le président du groupe, qui annonce « avec fierté » la création de la Société algérienne d’équipement de chantiers (Saec), basée à Bordj el-Bahri. Visiblement ému, le Français relate, devant les journalistes, le vécu de cette entreprise familiale, qui avait des « liens très forts avec l’Algérie ». « C’est grâce à l’Algérie que notre petite entreprise familiale, qui existe depuis 1867 en Alsace, a commencé à exporter », explique-t-il.
Le premier gros marché de cette entreprise était l’Algérie, des années cinquante, qui a donné une « autre dimension » à cette entreprise familiale, qui attaquera par la suite le marché de la péninsule arabique, notamment l’Arabie saoudite, le Koweït, etc. L’entreprise, qui génère un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros annuellement, est constituée de trois unités : la société-mère, basée en Alsace, une unité en Angleterre et une autre en Italie. Concernant la Saec, elle s’occupera en premier lieu du montage de tout ce qui est équipements de chantiers, en proposant « un grand choix d’équipements : bétonnières, étais métalliques, échafaudages de façade, goulottes, treuils..., puis élargira sa taille en créant une « unité de fabrication » de ces matériaux.
Le président affiche la prudence lorsqu’il est interrogé sur les objectifs commerciaux. « En premier lieu, nous voulons travailler avec des distributeurs et des professionnels du bâtiment », dira-t-il. D’ailleurs, le président n’a pas manqué de souligner la participation « positive » de sa firme au Salon Batimatec, qui se déroule actuellement au Palais des expositions. « A l’heure où l’Algérie connaît un programme de grands travaux sans précédent, Haemmerlin et la Saec investissent en moyens de production sur le territoire national.
Ainsi, « nous serons près de notre clientèle et saurons répondre avec efficacité et rapidité à sa demande », ajoute le président. L’entreprise algérienne naissante, créée dans le cadre de l’Andi, recrutera une dizaine d’employés d’ici à la fin de l’année, explique-t-on, pour augmenter la cadence, plus tard et « exporter vers l’Afrique à partir de l’Algérie. »
M. Haemmerlin a battu en brèche les clichés faisant état de difficultés administratives que rencontrent les entrepreneurs étrangers : « Nous n’avons rencontré aucune difficulté. Je tiens à le souligner que nous avons réalisé dans un délai record toutes les démarches sans aucune difficulté. » Il tient à remercier Hervé Lamy, responsable du cabinet LCH, consultant, et également le bureau de liaison de la CCI d’Alsace, qui facilite l’installation d’entreprises françaises en Algérie.
8 mai 2006.
A. B. Infosoir
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La création de la Société algérienne d’équipement de chantiers (Saec).
Décidemment l’Algérie attire les investisseurs étrangers, Haemmerlin, le groupe français, leader européen dans la fabrication des équipements de chantiers, s’installe en Algérie, en créant une entreprise de droit algérien.
« Cela fait deux jours que je suis en Algérie et je ressens une impression positive de votre pays », déclare Bernard Haemmerlin, le président du groupe, qui annonce « avec fierté » la création de la Société algérienne d’équipement de chantiers (Saec), basée à Bordj el-Bahri. Visiblement ému, le Français relate, devant les journalistes, le vécu de cette entreprise familiale, qui avait des « liens très forts avec l’Algérie ». « C’est grâce à l’Algérie que notre petite entreprise familiale, qui existe depuis 1867 en Alsace, a commencé à exporter », explique-t-il.
Le premier gros marché de cette entreprise était l’Algérie, des années cinquante, qui a donné une « autre dimension » à cette entreprise familiale, qui attaquera par la suite le marché de la péninsule arabique, notamment l’Arabie saoudite, le Koweït, etc. L’entreprise, qui génère un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros annuellement, est constituée de trois unités : la société-mère, basée en Alsace, une unité en Angleterre et une autre en Italie. Concernant la Saec, elle s’occupera en premier lieu du montage de tout ce qui est équipements de chantiers, en proposant « un grand choix d’équipements : bétonnières, étais métalliques, échafaudages de façade, goulottes, treuils..., puis élargira sa taille en créant une « unité de fabrication » de ces matériaux.
Le président affiche la prudence lorsqu’il est interrogé sur les objectifs commerciaux. « En premier lieu, nous voulons travailler avec des distributeurs et des professionnels du bâtiment », dira-t-il. D’ailleurs, le président n’a pas manqué de souligner la participation « positive » de sa firme au Salon Batimatec, qui se déroule actuellement au Palais des expositions. « A l’heure où l’Algérie connaît un programme de grands travaux sans précédent, Haemmerlin et la Saec investissent en moyens de production sur le territoire national.
Ainsi, « nous serons près de notre clientèle et saurons répondre avec efficacité et rapidité à sa demande », ajoute le président. L’entreprise algérienne naissante, créée dans le cadre de l’Andi, recrutera une dizaine d’employés d’ici à la fin de l’année, explique-t-on, pour augmenter la cadence, plus tard et « exporter vers l’Afrique à partir de l’Algérie. »
M. Haemmerlin a battu en brèche les clichés faisant état de difficultés administratives que rencontrent les entrepreneurs étrangers : « Nous n’avons rencontré aucune difficulté. Je tiens à le souligner que nous avons réalisé dans un délai record toutes les démarches sans aucune difficulté. » Il tient à remercier Hervé Lamy, responsable du cabinet LCH, consultant, et également le bureau de liaison de la CCI d’Alsace, qui facilite l’installation d’entreprises françaises en Algérie.
8 mai 2006.
A. B. Infosoir