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340 000 enfants travaillent en Algérie, selon l’Unicef

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  • 340 000 enfants travaillent en Algérie, selon l’Unicef

    Quelque 340 000 enfants travaillent en Algérie dans différents secteurs, a indiqué dimanche 12 juin, Emmanuel Fontaine, représentant du bureau de l’Unicef à Alger, estimant qu’il y avait un manque flagrant de données précises sur ce phénomène qui, selon toute vraisemblance, prend des proportions inquiétantes.

    Intervenant lors d’une rencontre sur la problématique de l’exploitation des enfants dans le monde, le représentant de l’Unicef a relevé le manque d’enquêtes sur ce phénomène qui nécessite un travail de quantification pour être mieux cerné.

    Ce chiffre est alarmant, dans un pays qui ne cesse de se targuer d’avoir réalisé une avancée en matière de prise en charge de l’enfance. C’est également un constat qui contredit le discours officiel, selon lequel il n’y aurait pas d’enfants qui travaillent en Algérie. « Les dernières statistiques des services de l'inspection du travail démontrent que le travail des enfants n'est pas inquiétant en Algérie et que notre pays n'est pas concerné par des situations de pires formes de travail des enfants », avait récemment déclaré Mohamed Khiat, secrétaire général du ministère du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale. Pour étayer ses propos, le représentant du ministère du Travail avait évoqué les résultats de contrôles des services de l'Inspection du travail qui avaient révélé « un taux d'enfants au travail relativement faible et s'inscrivant en baisse d'année en année, à 0,17 % en 2008 contre 0,54 % en 2006 et 0,56 % en 2002 ».

    Mais la réalité est tout autre puisque, selon M. Fontaine, pour enquêter, il faut forcément des moyens humains et matériels, mais aussi l’implication de l’ensemble des organismes et des institutions, dont le ministère du Travail. Le travail des enfants n’est pas nécessairement dans les usines ou dans les champs. Il peut être « domestique ». Et c’est la forme la plus redoutable du fait qu’il est peu visible. Le représentant de l’Unicef précise que la vente de la galette dans la rue « est un travail » qui expose l’enfant à tous les dangers. Et ce n’est certainement pas cette activité qui manque en Algérie. Mais il reste difficile de connaître le nombre d’enfants concernés par cette activité, des plus anodines et banales pour le commun des Algériens.

    La législation algérienne qui interdit, certes, le travail des enfants, n’est pas suffisamment répressive pour juguler le phénomène. Le représentant du ministère promet le durcissement des sanctions dans le projet du nouveau Code du travail en cours d'élaboration.

    TSA
    Khaled Yahyaoui

  • #2
    Je préfère un enfant travailleur qu'un " professional student" qui a 30 ans et ne sait comment faire un trou dans la terre par exemple.

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    • #3
      Tandis que le régime algérien nous dit :


      http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=211249

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      • #4
        340 000 enfants travaillent en Algérie dans différents secteurs !
        Waou ! ce mec de l'UNESCO ne doit surement pas connaitre l’Algérie pour balancer des chiffres comme ça de sa tête,...
        Quand des adultes ne peuvent pas travailler , c est des milliers d'enfants qui bossent, et donc ce n est pas le travail qui manque ...

        Franchement , je ne connais pas d'enfants qui travaillent autour de moi,... et c est rare que je vois un enfant travailler , alors pour 1/3 du million d enfants qui travaillent , c est du n importe quoi cet UNESCO !!!!

        UN ENFANT c est de quel aga a quel age ?
        Dernière modification par river, 12 juin 2011, 22h44.

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        • #5
          Fontaine, avance 340 000 enfants et en même temps il reconnaît qu'il y a pas de données sur le nombres.

          Oui les enfants travaillent dans les champs, comme au Canada, États unis et dans beaucoup d'autres pays.
          Ils travaillent en vendant sur les trottoirs
          Ils ne travaillent pas par contre, dans les usines, bureaux ..

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          • #6
            Tandis que le régime algérien nous dit :

            Oui mais je préfère que nos enfants apprenent à travailler que faire des étuders pour rien.

            Vive les nations des travailleurs.

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            • #7
              des ministres europpéens se donnent RDV par SMS pour faire du bunga bunga avec des enfants chez toi au maroc et toi tout ce que tu trouve à faire , c'est de publier des articles sur l'algérie !,
              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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              • #8
                L'Inspection du Travail en Algerie est une des plus rudes des administrations, ils sont sans pitie. Il est vrai qu'ils ne controlent que les entreprises ou commerces etablis formellement.

                L'inspection du travail donne les chiffres et constat du secteur formel.

                Par contre le gars de l'Unicef se trompe en tenant compte des enfants qui vendent des cigarettes ou du pain car, pour la quasi totalite, ils sont scolarises et ne peuvent etre catalogues comme travailleurs.

                En parlant de travaillers (euses) domestiques, il se trompe de pays cette fois. Ce genre de boulot est carrement inexistant.

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                • #9
                  De nombreux enfants sont obligés de quitter l’école ...
                  Je vais juste considérer cette première phrase de l'article, certains journalistes confondent la profession avec le radio trottoir , les ragots , les discussions de café .

                  Si je te pose la question :

                  A quoi est égal : De nombreux ?
                  10, 100, 1000, 1000000 ... tous vérifient : de nombreux

                  Le journal le jeune indépendant ne vend que quelques exemplaires , donc n a pas les moyens de payer le salaire de bon journalistes ... alors il recrute des médiocres !

                  Connaissant bien la mentalité des nôtres, y en a qui balancent des chiffres comme ca sans chercher a savoir comment ces chiffres ont été obtenus ! moyenne d age , pourcentage par sexe etc ...
                  Dernière modification par river, 13 juin 2011, 05h58.

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                  • #10
                    ok, si tu le dis...

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                    • #11
                      Par contre le gars de l'Unicef se trompe en tenant compte des enfants qui vendent des cigarettes ou du pain car, pour la quasi totalite, ils sont scolarises et ne peuvent etre catalogues comme travailleurs.

                      En parlant de travaillers (euses) domestiques, il se trompe de pays cette fois. Ce genre de boulot est carrement inexistant.
                      Excatement d'ailleurs voici la définition du travail des enfants selin l'OIT.

                      __________________________________________________

                      Définition du travail des enfants selon l’OIT


                      L’expression « travail des enfants » se réfère à un travail qui :

                      prive les enfants de leur enfance
                      altère leur potentiel et leur dignité
                      porte préjudice à leur santé physique et psychique

                      Il s’agit d’un travail qui :
                      • est mentalement, psychiquement, socialement et moralement dangereux et nuisible pour les enfants,

                      • restreint ou prive les enfants de leurs opportunités de suivre une scolarité,

                      • oblige les enfants à quitter prématurément l’école

                      • incite les enfants à combiner école, horaires démesurés et travail harassant
                      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                      • #12
                        salam

                        340 000 enfants travaillent en Algérie, selon l’Unicef
                        sérieusement ce chiffre est du n'importe quoi, je suis sur le terrain, si on met 1000 enfants par wilaya, chose peu probable, ça nous donne 48000 enfants!!!

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                        • #13
                          sérieusement ce chiffre est du n'importe quoi, je suis sur le terrain, si on met 1000 enfants par wilaya, chose peu probable, ça nous donne 48000 enfants!!!
                          10 ans plutot, ils etaient 1.300.000 a travailler en Algerie.

                          Plus serieusement et loin des Djenni djennak algero- marocain, il faut analyser les faits qui ont engendre cette situation.

                          Selon le Ministère de l’Emploi et de la Solidarité Nationale (Quotidien El Watan, juin 2000) : il y aurait en Algérie 1.300.000 enfants démunis, dont 56 % de filles, âgés entre 6 et 17 ans, qui sont obligés de travailler au lieu d’être à l’école comme l’exige la loi. Les conditions familiales et socio-économiques de ces enfants sont à l’origine de ce travail ‘forcé’ :
                          - 15,4 % des enfants qui travaillent sont orphelins de père ou de mère ;
                          - 52,1 % d’entre eux, résident en milieu rural ;
                          - 28 % sont âgés de moins de 15 ans.
                          Un recensement effectué récemment par le Ministère du Commerce (AP,10 novembre 2003) montre qu’il existe 700 marchés informels en Algérie, employant plus de 100 000 personnes, soit 14 % de l’ensemble des commerçants inscrits au registre de commerce, en majorité des jeunes. Les marchés informels concernent surtout les secteurs de la distribution, de l’agriculture, de l’industrie de transformation et le change de devises.
                          Une enquête diligentée par le Ministère de l’Emploi et de la Solidarité Nationale en collaboration avec l’UNICEF a essayé de cerner le problème. Elle a été effectuée en 1999-2000, dans six wilayas réparties sur la zone côtière, les Hauts Plateaux et le Sud. Elle a concerné 537 enfants (355 garçons et 182 filles). Les enfants travailleurs sont rares avant l’âge de 10 ans, la plupart sont âgés de plus de 15 ans : 71,9 %. La majorité des enfants qui travaillent ont 17 à 18 ans en zone urbaine et 15 ans en zone rurale. Les secteurs d’activité sont par ordre décroissant : le commerce, l’artisanat, les services, la mécanique, les travaux domestiques, l’agriculture, le
                          bâtiment et les transports. Plus de 52 % travaillent dans le secteur structuré et 44 % dans le secteur informel. Une faible proportion de ces enfants (18,6 %) fréquente l’école parallèlement au travail. Dans l’échantillon étudié, 14 (2,6 %) enfants n’ont jamais fréquenté l’école, il s’agit de 10 filles et de 4 garçons dont dix enfants sont de milieu rural. Les autres enfants ont été exclus de l’école dans une proportion de 42,8 % ou ont abandonné volontairement l’école. Dans 94,2 % des cas, les enfants vivent avec leurs parents. La raison qui a poussé les enfants à travailler a été surtout la pauvreté dans 44,7 % des cas. Les enfants ont pris conscience de la nécessité
                          d’aider leur famille, la majorité donne l’argent gagné à leur famille : 60,9%. Les enquêteurs ont identifié des contraintes de travail et des risques pour la santé des enfants. Les risques constatés sont d’ordre physique (62,8 %), mental (53,4 %), ergonomique (20,6 %), chimique (18,2 %), biologique (3,6 %) ou représenté par un risque d’accident estimé à 5,9 %. Plusieurs risques sont parfois associés pour le même enfant. D’ailleurs, un grand nombre d’enfants (67,2 %) considère que son travail est pénible, soit en raison de la station debout prolongée (26,3 %), soit parce qu’il est fatigant (17,5 %), soit du fait de sa monotonie et de la répétitivité des taches (10,2 %), soit parce qu’il exige le port de charges lourdes (8,9 %), ou qu’il exige une marche excessive (8,9 %)…
                          Malgré son intérêt évident, cette enquête reste limitée et une approche statistique plus globale est nécessaire pour apprécier l’impact du travail des enfants. Ce dernier a pris une ampleur particulière, ces dernières années, comme tout observateur peut le constater dans notre pays. Le secteur informel reste le principal recruteur.


                          http://www.forem.dz/images/stories/e...il-enfants.pdf
                          Dernière modification par absent, 13 juin 2011, 19h55.

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                          • #14
                            Plus sérieusement et loin des Djenni djennak algero- marocain, il faut analyser les faits qui ont engendre cette situation.
                            sérieusement, j'ai même pas lu les commentaires, je sais qui a beaucoup de malades!!! mais je suis sérieuse le chiffre de l'unisco est du n'importe quoi, et si mes 48 mille sont peu, on peut les doubler...... chose impossible!!

                            la plupart des enfants qui travail en algérie, le font a temps partiel et durant les vacances scolaires, donc le nombre des enfants de moins de 14 ans non scolarisé et qui travail pour gagner leur pain quotidien est vraiment minime

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                            • #15
                              10 ans plutot, ils etaient 1.300.000 a travailler en Algerie.
                              10ans en arrière y'avait plus de pauvreté en Algérie qu’aujourd’hui!!

                              autour de moi je vois très peu d'enfant de moins de 14 ans qui travail, c'est surtout durant l'été (vacances) dans l’agriculture ou comme vendeurs!! et je trouve cela très bien (apprendre a gagner son argent)
                              Dernière modification par naw08, 13 juin 2011, 20h09.

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