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En Algérie, le taux de mortalité des femmes enceintes reste préoccupant

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  • En Algérie, le taux de mortalité des femmes enceintes reste préoccupant

    Djamel Ould Abbès, le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, a affirmé ce dimanche 12 juin que le taux de mortalité des femmes enceintes restait préoccupant en Algérie. A l’aube de l’indépendance, le taux de femmes qui mouraient en couches ou durant leur grossesse s’élevait à 500 pour 100 000. Le ministre a reconnu que cette mortalité constituait un segment pour lequel l’Algérie ne réussit pas encore à atteindre les objectifs du millénaire établis par les Nations unies. Cinquante ans après, le taux a certes baissé, mais pas dans les proportions escomptées. En 2010, près de cent femmes (exactement 85) sur 100 000 perdent la vie en mettant au monde un enfant ou au cours d’une grossesse à risque mal suivie.

    Selon Djamel Ould Abbès, le problème se pose notamment dans les zones enclavées où l’absence de spécialistes est durement ressentie. A ce titre, il a rappelé que désormais, les sages‑femmes suivront une formation universitaire de cinq années qui leur permettra d’être mieux qualifiées à assumer les charges de leur métier. Il a ajouté que cinq instituts supérieurs de formation des sages‑femmes seront créés incessamment. En parallèle, son département s’attèlera à augmenter les affectations d’un plus grand nombre de spécialistes en gynécologie obstétrique aux maternités des régions de l’intérieur du pays. La saturation des maternités, notamment dans les grandes villes, dont Alger, a été, à maintes reprises, dénoncée par les sages‑femmes, accusées souvent de mal prendre en charge les parturientes et même d’être la cause des accouchements qui se passent mal. La présidente de l’Union nationale des sages‑femmes algériennes a indiqué récemment que l’OMS avait fixé la limite de 175 accouchements par sage‑femme et par an. En Algérie, chaque sage‑femme prend en charge environ 2000 naissances par an. C’est carrément hors normes. Cette situation expose les sages‑femmes à des erreurs professionnelles qui leur coûtent parfois leur carrière professionnelle.

    A fortiori, le ministre de tutelle était bien heureux de rappeler que le taux de mortalité infantile est passé au‑dessous du seuil critique de 24 morts pour 1000 naissances vivantes.

    TSA
    Rania Hamdi

  • #2
    pourquoi s'inquiéter? rien qu'à voir l'hygiène des salles d'accouchement, la propreté des blouses des médecins, infirmiers et sage femmes et... tout s'explique. un peu d'hygiène n'a jamais tué personne. l'hygiène, c'est la première santé.

    pendant que les gynécologues sont occupés à faire grève pour leur salaires, leur patientes meurent faute d'hygiène. (je pense que c'est la principale cause). pour leur prochaine grève, je propose à slogan choc aux médecins:

    "elle est pas belle, la mort!".
    le DRS contrôle toute la Galaxie

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