À Toulouse, 29 personnes ont été interpellées mercredi soir, pour outrage, parce qu'elles chantaient du Brassens devant un commissariat. «Mort aux vaches, mort aux lois, vive l'anarchie !» Les notes de la chanson de Brassens ont résonné dans les rues de Toulouse.
Une trentaine de personnes se sont rendues devant le commissariat central de la ville et ont entamé les paroles d'Hécatombe, brûlot anarchiste du célèbre chanteur.
Les protestataires avaient décidé de manifester leur soutien à un jeune homme de 27 ans, interpellé pour avoir interprété cette chanson à une fenêtre lors du passage de trois policiers. Le Rennais a été condamné le 27 mai à 40 heures de travail d'intérêt général et à 100 euros d'amende pour outrage.
Le mouvement de soutien s'est soldé par l'interpellation des 29 choristes de La Canaille du Midi pour outrage à agents dépositaires de la force publique. Serait-ce interdit de chanter ? «C'est une atteinte à la liberté d'expression», s'insurge maître Raynaud de Lage.
Selon lui, «tout ce qui n'est pas interdit est permis». Les choristes auraient provoqué volontairement les agents de la force publique, ce qui constitue une injure publique, passible de 7 500 euros d'amende et de six mois d'emprisonnement. En chantant à sa fenêtre, le Rennais aurait également provoqué de façon manifeste les trois policiers.
Le Point
Une trentaine de personnes se sont rendues devant le commissariat central de la ville et ont entamé les paroles d'Hécatombe, brûlot anarchiste du célèbre chanteur.
Les protestataires avaient décidé de manifester leur soutien à un jeune homme de 27 ans, interpellé pour avoir interprété cette chanson à une fenêtre lors du passage de trois policiers. Le Rennais a été condamné le 27 mai à 40 heures de travail d'intérêt général et à 100 euros d'amende pour outrage.
Le mouvement de soutien s'est soldé par l'interpellation des 29 choristes de La Canaille du Midi pour outrage à agents dépositaires de la force publique. Serait-ce interdit de chanter ? «C'est une atteinte à la liberté d'expression», s'insurge maître Raynaud de Lage.
Selon lui, «tout ce qui n'est pas interdit est permis». Les choristes auraient provoqué volontairement les agents de la force publique, ce qui constitue une injure publique, passible de 7 500 euros d'amende et de six mois d'emprisonnement. En chantant à sa fenêtre, le Rennais aurait également provoqué de façon manifeste les trois policiers.
Le Point
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