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A C
Le Buteur : 13 - 06 - 2011
Le chouchou n'a pas peur des siens.
Après la déroute de Marrakech, l'Algérie était devenue le dernier lieu de vacances pour les joueurs des Verts. Peut-être pour la majorité d'entre eux, mais pas tous. Puisque Karim Ziani a tenu à ne pas déprogrammer son séjour estival en Algérie, comme il l'avait prévu depuis longtemps, malgré tout.
C'est son droit de passer ses vacances chez lui !
Il faut dire que le joueur est dans son droit le plus absolu de passer ses vacances chez lui (il ne manquerait plus que ça !). Mais il est certain que d'autres dans son cas auraient réfléchi deux fois avant de maintenir son séjour par les temps qui courent. Car la colère ronge encore les cœurs des supporteurs après l'humiliation du 4 juin. Et il n'était pas facile de décider de se risquer à une telle option de vacances qui comprenait dans le tarif quelques remontrances, pour ne pas dire plus. La grande déception occasionnée par ce 4-0 historique pouvait mener certains supporteurs à leur faire regretter de ne pas avoir choisi un autre pays plus calme.
Le chouchou n'a pas peur des siens
Ziani a maintenu toutes ses vacances pour plusieurs raisons, à vrai dire. D'abord, parce qu'il sait parfaitement qu'il fait partie des trois joueurs (avec Mesbah et Mbolhi) à avoir tenté de résister face au Maroc. Mais aussi, le meneur des Verts ne peut pas croire que le peuple qui l'avait érigé au rang de chouchou incontesté pourrait se retourner contre lui, au point de lui gâcher son séjour parmi les siens. Sans parler de sa «redjla» authentiquement algérienne qui suffirait, à elle seule, à dissuader les abrutis… Mais c'est plus l'amour du pays qui a fait venir Ziani en Algérie. Car, comme il l'a souvent répété, «quand on perd un match, je suis toujours le premier déçu, en tant que joueur, mais aussi de supporteur des Verts».
Faire aimer son Algérie à ses petits
Le numéro 15 des Verts est donc venu en famille apprécier la plage de Club des Pins du Sheraton, en faisant des virées avec les siens dans les rares endroits encore fréquentables par les estivants à Alger. Par la suite, en bon Kabyle qu'il est, Ziani a pris l'avion pour Béjaïa, afin de se ressourcer doublement et revisiter les endroits où son papa Rabah l'emmenait quand il avait l'âge de ses enfants. En Algérien fier jusqu'au bout des crampons, Karim Ziani a sans doute envie de montrer à ses petits les mêmes décors qui lui ont fait aimer tant son Algérie.
Le Buteur : 13 - 06 - 2011
Le chouchou n'a pas peur des siens.
Après la déroute de Marrakech, l'Algérie était devenue le dernier lieu de vacances pour les joueurs des Verts. Peut-être pour la majorité d'entre eux, mais pas tous. Puisque Karim Ziani a tenu à ne pas déprogrammer son séjour estival en Algérie, comme il l'avait prévu depuis longtemps, malgré tout.
C'est son droit de passer ses vacances chez lui !
Il faut dire que le joueur est dans son droit le plus absolu de passer ses vacances chez lui (il ne manquerait plus que ça !). Mais il est certain que d'autres dans son cas auraient réfléchi deux fois avant de maintenir son séjour par les temps qui courent. Car la colère ronge encore les cœurs des supporteurs après l'humiliation du 4 juin. Et il n'était pas facile de décider de se risquer à une telle option de vacances qui comprenait dans le tarif quelques remontrances, pour ne pas dire plus. La grande déception occasionnée par ce 4-0 historique pouvait mener certains supporteurs à leur faire regretter de ne pas avoir choisi un autre pays plus calme.
Le chouchou n'a pas peur des siens
Ziani a maintenu toutes ses vacances pour plusieurs raisons, à vrai dire. D'abord, parce qu'il sait parfaitement qu'il fait partie des trois joueurs (avec Mesbah et Mbolhi) à avoir tenté de résister face au Maroc. Mais aussi, le meneur des Verts ne peut pas croire que le peuple qui l'avait érigé au rang de chouchou incontesté pourrait se retourner contre lui, au point de lui gâcher son séjour parmi les siens. Sans parler de sa «redjla» authentiquement algérienne qui suffirait, à elle seule, à dissuader les abrutis… Mais c'est plus l'amour du pays qui a fait venir Ziani en Algérie. Car, comme il l'a souvent répété, «quand on perd un match, je suis toujours le premier déçu, en tant que joueur, mais aussi de supporteur des Verts».
Faire aimer son Algérie à ses petits
Le numéro 15 des Verts est donc venu en famille apprécier la plage de Club des Pins du Sheraton, en faisant des virées avec les siens dans les rares endroits encore fréquentables par les estivants à Alger. Par la suite, en bon Kabyle qu'il est, Ziani a pris l'avion pour Béjaïa, afin de se ressourcer doublement et revisiter les endroits où son papa Rabah l'emmenait quand il avait l'âge de ses enfants. En Algérien fier jusqu'au bout des crampons, Karim Ziani a sans doute envie de montrer à ses petits les mêmes décors qui lui ont fait aimer tant son Algérie.
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