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Syrie : un paria très choyé

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  • Syrie : un paria très choyé

    Près de trois mois après le début des violences qui se traduisaient sur place par l'exode de nombreux Syriens vers la Turquie, le Conseil de sécurité des Nations unies a commencé mercredi à débattre d'un projet de condamnation de la répression en Syrie,
    Ce projet dénonçant le comportement du régime de Damas – mais dépourvu de la menace d’une intervention militaire - est soutenu par l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, le Portugal et les États-Unis. Il est susceptible d'être bloqué par un veto russe ou chinois.
    Au-delà des résolutions, pourtant, la communauté internationale observe dans l'ensemble - et pour des raisons diverses - un prudent attentisme à l'égard d'un pays garant historique d'une certaine stabilité régionale et dont on craint par dessus tout l'éclatement. Tour d'horizon.


    Le meilleur ennemi du monde

    09.06.2011Par Pascal Priestley

    Les États-Unis : régulièrement en délicatesse publique avec la Syrie, Washington reconnaît en privé de nombreuses vertus à sa dictature. Celle-ci fut un allié lors de la première guerre du Golfe et dans la seconde un adversaire à la limite de la neutralité, accueillant sur son sol des millions de réfugiés. Voté par le Congrès en 2003, le Syria accountability act qui prévoyait une série de sanctions économiques contre un État accusé de soutenir le terrorisme et d’occuper illégalement le Liban ne fut appliqué par l’exécutif américain qu’avec beaucoup de retenue, même après l’assassinat de Rafic Hariri. Si Washington a maintes fois dénoncé le soutien de Damas au Hezbollah, il apprécie son intransigeance avec l’islamisme et, plus encore, sa non-belligérance de fait avec Israël qui a longtemps fait considérer la dynastie alaouite comme un « facteur de stabilité » régionale. Le 27 mars dernier, la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton excluait encore dans une interview à la télévision C.B.S. tout type d’intervention militaire en Syrie et qualifiait de « réformateur » le président Bachar Al-Assad. L’extension de la révolte et la sauvagerie de sa répression rendent évidemment ce pragmatisme aujourd’hui moins tenable.

    Israël, en guerre officielle avec la Syrie (qui ne l’a jamais reconnu, à l’inverse de la Jordanie ou de l’Égypte) à toute les raisons d’apprécier cet ennemi au verbe haut mais qui, depuis 1973, n’a jamais tiré que sur sa propre population. Les frontières entre les pays sont – sauf rares exceptions - hermétiques et calmes, et les incidents récents sur le plateau du Golan, permis sinon organisés par Damas, résonnent plutôt comme un rappel menaçant à destination de l’extérieur, en même temps qu’une diversion intérieure. Succédant à l’ébranlement du partenaire égyptien, un éventuel renversement du régime syrien au pouvoir et les troubles qui l’accompagneraient ne peuvent qu’inquiéter Israël.


    La France : en friction récurrente sur la question du Liban, les relations franco-syriennes connaissent régulièrement des périodes de glaciation suivies de réchauffements. Paris a toujours imputé à Damas l’assassinat en 1981 de son ambassadeur à Beyrouth Louis Delamarre. Jacques Chirac tient personnellement Bachar el-Assad pour responsable, en 2005, de celui de son ami personnel et Premier ministre Libanais Rafic Hariri. Son successeur Nicolas Sarkozy s’est pour sa part empressé – par l’entremise, notamment, de Claude Guéant - de restaurer une relation privilégiée avec Damas et l’ « assassin » d’hier a pu savourer le privilège rare d’assister au côté du Président français au défilé du 14 juillet 2008. La Syrie s’était il est vrai retirée entretemps d’un Liban officiellement reconnu et participait à une « Union pour la Méditerranée », quelque peu délaissé depuis. Aujourd’hui, la révolte prolongée d’une partie de la population syrienne et l’isolement croissant – tant interne que régional - du pouvoir alaouite ont modifié la donne. La France est, avec la Grande-Bretagne, à l’origine du projet de résolution condamnant la Syrie soumis à l’ONU. Elle n’en redoute pas moins les conséquences d’un délitement du pays, notamment sur son voisin libanais.

  • #2
    Pour Israel, tous les analystes israeliens disent la meme chose, Assad est le meilleur ennemi qu'on puisse avoir. Et t'oublies l'Arabie Saoudite qui vient de se reconcilier avec la Syrie depuis l'episode Bahrein.

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    • #3
      Pour Israel, tous les analystes israeliens disent la meme chose, Assad est le meilleur ennemi qu'on puisse avoir.
      je croyais que t'etais algérien AAnis ???
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
        Encore un qui roupillait en cours de francais lol.

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        • #5
          Encore un qui roupillait en cours de francais lol.
          ai je tort ??
          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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          • #6
            Bien evidement que t'as tort.

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            • #7
              Bien evidement que t'as tort.
              c'etait une question piége : on peut avoir tort lorsqu'on affirme quelque chose , Pas quand on posent une question ......

              là revoilà par ailleurs :

              je croyais que t'etais algérien AAnis ???
              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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              • #8
                Parce que j'ai devine la suggestion sous-entendue par la question. Alors je suis algerien et francais et rien d'autre.

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                • #9
                  Parce que j'ai devine la suggestion sous-entendue par la question. Alors je suis algerien et francais et rien d'autre.

                  excelllent ........ la prochaine fois , Réponds de manière claire , ensuite devine, extrapole et déchiffre comme tu veux .
                  " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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