Des Algériens de France ont lancé une pétition, exprimant leur colère contre la cherté des billets d'avion entre la France et l’Algérie, en vue de sensibiliser les autorités algériennes et les pousser à trouver une solution à ce problème, selon l'appel lancé par une association franco‑algérienne sur Internet. « Depuis de nombreuses années, les résidents algériens en France et en Europe, rencontrent des problèmes financiers à chaque période estivale (…) Les prix des billets sont trop chers », précise cette association. Pour un billet « Paris‑Béjaïa, départ le 4 juillet 2011 et retour le 31 juillet 2011, le prix est de 590 € avec Air Algérie, 696 € avec Aigle Azur (site eBookers, 10 avril 2011), sans oublier Air France avec ses 581 € (site Air France, 3 juin 2011) », explique‑t‑elle. L'association fait remarquer que les tarifs proposés aux Algériens pour se rendre dans leur pays d'origine ne sont pas accessibles à tout le monde. Ils « se retrouvent, pour un grand nombre d'entre eux, à ne se rendre en Algérie qu'une année sur deux, voire même sur trois, si ce n'est plus », ajoute cette association, notant que certains Algériens optent pour d'autres destinations, moins onéreuses.
Cela fait des années que cette situation perdure, poursuit l'association, précisant que toutes les réunions avec les représentants du consulat d’Algérie en France n'ont pas fait changer les choses. Dans un entretien accordé à TSA, Wahid Bouabdellah, PDG d'Air Algérie, avait évoqué les ambitions de la compagnie nationale. Il n'a pas exclu l'adoption d'une nouvelle politique de prix pour concurrencer les autres compagnies aériennes. « Nous voulons augmenter notre part de marché avec la France à 60 %, au lieu de 50 % actuellement, dans le cadre de l’accord aérien entre les deux pays. On va ouvrir des destinations qui ne sont pas desservies par les autres compagnies. Le marché algérien est très juteux pour les compagnies étrangères, mais on est décidés à renverser la vapeur, avec des tarifs attractifs », avait‑il déclaré.
TSA
Samia Amine
Cela fait des années que cette situation perdure, poursuit l'association, précisant que toutes les réunions avec les représentants du consulat d’Algérie en France n'ont pas fait changer les choses. Dans un entretien accordé à TSA, Wahid Bouabdellah, PDG d'Air Algérie, avait évoqué les ambitions de la compagnie nationale. Il n'a pas exclu l'adoption d'une nouvelle politique de prix pour concurrencer les autres compagnies aériennes. « Nous voulons augmenter notre part de marché avec la France à 60 %, au lieu de 50 % actuellement, dans le cadre de l’accord aérien entre les deux pays. On va ouvrir des destinations qui ne sont pas desservies par les autres compagnies. Le marché algérien est très juteux pour les compagnies étrangères, mais on est décidés à renverser la vapeur, avec des tarifs attractifs », avait‑il déclaré.
TSA
Samia Amine
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