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l'etendue du pouvoir de la regence d'algerie : l'exemple de constantine haj ahmed bey

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  • l'etendue du pouvoir de la regence d'algerie : l'exemple de constantine haj ahmed bey

    jusqu' ou s'etendait le pouvoir de haj ahemd bey dansle constantinois et qu'elles furent les tribus qui reconnurent son autorité et accepterent de lui obeir?
    NOUS POUVONS GRACE A UN DOCUMENT DEFINIR AVEC QUELQUES PRECISIONS l'etendue et les limites dans le beylik de constantine de l'autorité et de l'influence de ce bey que les gouverneurs et ennemis ne cesserent de meconnaitre et de sous estimer
    au mois de janivier 1834 hadj ahmed bey et les chefs de tribus constantinoises envoyerent une plainte au parlement britabiques apres enumeration de leur griefs contre l'occupation du pays par le français violation des mosquées et cimetieres saisie des biens hobous massacres perfidie et promesses françaises ils demandent l'aide de la grande bretagne

    cette petition de trois metres de long et de 24 cem de large reunit 2307 noms ainsi que 52 noms de cachets de sheikhs et caid des tribus qui reconnaissent l'autorité du haj ahmed!!!!!!
    il y'a celle de chiakh ael arab qui detient pratiquement celles du sid sajarien celle biskra de mila des nememchas de sedrata medjana msila les zwagha zammoura batna la calle ( annaba etait occupée)ferdjouia ....l'este algerien en somme
    « Puis-je rendre ma vie
    Semblable à une flûte de roseau
    Simple et droite
    Et toute remplie de musique »

  • #2
    Bonjour,
    Tam ya Tam, tu cachais où tout ça. En fait j'ai pensé à un topique pareil, mais tu as de la devance. J'étais en train de chercher ma source pour partager un peu l'histoire du Bey, ses rapports avec les habitants de la ville (cne)jusqu'à son assiègement en 1836 et puis en 1837 par l'occupant Français, de la bataille qui s'y dérouléé. On dit que le Bey n'a pas voulu distribué les armes à la population ( c'est ce que raconte la source), de l'introduction des troupes dans les ruelles de constantine et la rage des combattants, les canons qui ne voulaient pas fonctionnés (c'est ce que dit la source). Les habitant ont dû fuir leur ville par les ravins du vieux rocher, il y a avait beaucoup de morts et de bléssés...ils ont fait le voyage partout et notamment vers el milia (jijel). Je ne vais pas m'étaler plus sur l'histoire, je ne retrouve pas cette source dont je ne me rappelle plus du nom de l'auteur...si je le retrouve, j'essayerai de poster des extraits.
    C'est queqlque chose qui me tiens à coeur, bien que ça n'a pas un rapport direct avec le sujet qui est l'étendue du pouvoir du beylek, au fait ce mot existe toujours à constantine, les vieux l'utilise souvent : Trik el Beylek ( La route du Beylek)...thanks
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    • #3
      citation
      "suivante, avant de mourir au combat dans l’Aurès"

      au fait juste une rectification:
      non il n'est pas mort en combat aux aures..il s'est retirée aux aures il est meme passé par ma dechra tagoust..ma grand mere m'avait racontée qu'on lui avait raconté l'etonnement des vilagois de ma dechra devant tant de splendeur du beys sa garde et les femmes..et la garde qui tirait en l'air pour eloigner les curieux
      haj ahmed beys s'est enfui au sahara et si ma memoire est bonne a voulu reprganiser la lutte la bas..en vain..ses demandes d'aide a la sublime porte( istanbul) resterent sans echos...il voulu partir pour istanbul..par tunisie ou la lybie mais le bey de tunisie( quia vait deja envoyéé un bey a constantine et un autre a orna juste apres la prise d'alger suite a un accord avec la france ..que la france naturellement n'avait pas respecté) voulais le capturer et l'offrir a la france....celui de la lybie avait peur...

      desarmé, abaondonné et vieux..il finit par se rendre a la france ou il vecut a alger avec une pension..a sa mort il fut enterré a la zawia de sidi abderahmmane qui est a la casbah maintenant..

      avant sa mort un dessinateur français lui fit un portrait tres tres ressemblant..je ais essayer de le chercher dans mes livres ou sur le net pour vous
      vous allez voir aquoi ressemblait le grand haja ahmed bey!!
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      • #4
        Bonjour,
        non il n'est pas mort en combat aux aures..il s'est retirée aux aures il est meme passé par ma dechra tagoust..ma grand mere m'avait racontée qu'on lui avait raconté l'etonnement des vilagois de ma dechra devant tant de splendeur du beys sa garde et les femmes..et la garde qui tirait en l'air pour eloigner les curieux
        haj ahmed beys s'est enfui au sahara et si ma memoire est bonne a voulu reprganiser la lutte la bas..en vain..ses demandes d'aide a la sublime porte( istanbul) resterent sans echos...il voulu partir pour istanbul..par tunisie ou la lybie mais le bey de tunisie( quia vait deja envoyéé un bey a constantine et un autre a orna juste apres la prise d'alger suite a un accord avec la france ..que la france naturellement n'avait pas respecté) voulais le capturer et l'offrir a la france....celui de la lybie avait peur...

        Je savais les différentes sources racontent un peu d'une manière contradictoire le dénouement de la vie du Bey, de plus l'histoire racontée par les vieux n'est pas une source vraiment fiable. aussi bien que la source se trouvant dans le lien. Oui, il se peut que le bonhomme à qui appartient le site se trompe sur ce point puisqu'il ne cite pas ses références.
        je concèderais volontier mon ami Tam si tu me donnes quelques sources plus avérées. Il y a beaucoup de dires aussi contradictoires sur d'autres questions aussi, notamment quand l'histoire est écrite par les colonialites eux mêmes à l'époque, donc il peut en ressortir n'importe quoi.
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        • #5
          bonjour samir
          voila la photo de haj ahmed bey


          et voila la photo de sa tombe a la zawouia sidi abderahmane



          je vais faire une petite recherche pour raconter les derniers moment de hadj ahmed bey allah yarhmou
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          • #6
            Bonjour Tam,
            Merci pour les photos, je crois que j'ai la même photo dans un petit bouquin de ma bibliothèque. Pour la tombe personne ne sait qui s'y trouve , au fait je me méfie de tous concernant l'historique. Il faut vraiment creuser...
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            • #7
              bon c'est un aperçu
              ahemed bey paya tres cher son acharnement a defendre le pays , son constant souci d'en preserver le carctere musulman ainsi que son refus categorique de reconnaitre l'outorité française et d'accepter les compromis ou les demis solutions ,il etait par certains cotés plus nocif qu'bdelkader et les françias le comprirent bien ainsi puisqu ils lui offrirent asile en prison au lieu de l'asile en pays musulman comme ils le lui avaient laissé entendre
              apres la signature de sa redition le 5 juin 1848 a condition de pouvoir se retirer dans un pays musulman lezs autorités française l'obligerent a une residence forcée, il y trouva la mort empoisonnée en 1850 , ses restes furent ensevelis dans la zouia de sidi abderrahmane a alger


              source
              le beylic de constanbtine et hadj ahmed bey 1830 /18/37
              de abdeljelil temmimi docteur es lettres proffesseur faculté de lettre tunis
              publication de la revue d'histoire magrebine
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              • #8
                Histoire sociale de constantine au XVIIIème siècle

                Le livre d'Isabelle Grangaud met en Suvre une histoire sociale dont les sources traduisent autant de points de vue sur une réalité en mouvement. La redécouverte d'un passé partiellement occulté par l'histoire de l'Algérie contemporaine se trouve ainsi engagée.




                RESUME : Prenant pour point de départ l'aventure politique du gouverneur Sâlah Bey (1771-1792), cette étude sur Constantine à l'époque ottomane met en évidence les interactions complexes entre les individus, les groupes et les institutions : réseaux de sociabilité, médiation des femmes dans le règlement des litiges, implications sociales de la justice, affirmation d'un pouvoir urbain, etc.


                ARGUMENTAIRE : Cet ouvrage sur la ville de Constantine au XVIIIe siècle propose l'une des rares études d'histoire sociale de l'Algérie ottomane. L'enquête prend son point de départ dans l'aventure politique surprenante et énigmatique du gouverneur de cette ville, Sâlah Bey (1771-1792). Personnage mythique aujourd'hui encore, auréolé des fastes de l'époque ottomane, il devait connaître, dans des conditions confuses, une fin brutale dont les conséquences sur le destin de la cité restaient à évaluer. Pour éclairer cet événement singulier, l'auteur s'est attaché à saisir les multiples expériences et pratiques observables dans la cité de Sâlah Bey : réseaux de sociabilité, règlements des litiges - notamment par la médiation des femmes - et implications sociales de la justice, modes d'affirmation d'un pouvoir urbain «autochtone». L'image dynamique et complexe d'une ville se dessine, dans les interactions entre individus, groupes et institutions qui en tissent la trame.
                Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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                • #9
                  @samirdavid
                  pour etre plus precis el haj ahmed bey s'est rendu a biskra a la date citée plus haut il fut transfré a constantine ou il passa trois jours puis a skikda d'ou il embraqua a alger ou il est mort le 30 aout 1850
                  allaéh yarhmou
                  je tire ces infirmation d'un livre intitulé (chronique des beys de constantine)
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                  • #10
                    Bonjour Tam,
                    pour ma source je te signale que le bonhomme qui a fait le site est un maitre de conférence à l'université de constantine, je le connais de vu, si j'aurais l'occasion d'aller à constantine je peux lui poser la question de vive voix. Je voulais montrer qu'en histoire il peut y avoir deux versions. La question est de faire connaitre notre région aux forumeurs.

                    Ok Tam voici ce qu'on peut lire dans la deuxième version
                    Et qui renforce bien ta thèse, voici un extrait de "Mémoires d'Algérie"
                    Hadj Ahmed, dernier bey de Constantine, est l'une des grandes figures de la résistance au colonialisme.
                    Après avoir occupé plusieurs postes de responsabilité, il devint gouverneur du Beylik de l'Est en 1826, au temps du Dey Hussein.
                    Le dernier bey de Constantine fit construire son palais de 1826 à 1835. Il eut recours à deux artistes réputés, El Hadj el-Djabri, originaire de la ville et le Kabyle El-Khettabi.
                    Il livra et remporta sa première bataille à Constantine, en 1836, contre les troupes commandées par le maréchal Clauzel. Le 21 novembre 1836, un corps de 8700 hommes arrive devant Constantine. L'armée française entreprit deux assauts par le pont, mais ils se brisèrent devant la porte d'EI Kantara. Battant en retraite, poursuivis par les Algériens, les soldats français abandonnèrent sur le terrain armes, bagages et blessés.
                    En 1837, l'état-major français décida de mener une seconde expédition, qui fut confiée au général comte de Damrémont. Celui-ci disposait de 20400 hommes, dont 16000 combattants, d'une artillerie importante commandée par le général Valée et d'un corps de génie. Le 5 octobre, cette armée arriva à Constantine. Le 13 octobre, après une forte résistance la ville finit par tomber entre les mains de l'ennemi, qui subit pourtant de lourdes pertes.
                    Hadj Ahmed Bey n'abandonna pas pour autant la lutte, et, ayant réussi à sortir de la ville avec quelques cavaliers, il se rallia des tribus de la région et se dirigea vers les Aurès en passant par Biskra. Il incita les populations de la région à organiser la résistance pour paralyser les mouvements de l'envahisseur.
                    Mais, de plus en plus isolé et affaibli, il se rendit en juin 1848. En résidence surveillée à Alger, il y mourut en 1850.
                    Source "Mémoires d'Algérie"
                    Page blanche

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                    • #11
                      @samir
                      je cite ce que tu as ecrit
                      "Mais, de plus en plus isolé et affaibli, il se rendit en juin 1848. En résidence surveillée à Alger, il y mourut en 1850.
                      Source "Mémoires d'Algérie""

                      ce qui concorde avec mes sources..il n'est pas mort aux aures pendant le combat comme le signale le premier lien
                      "Vainqueur en 1836, il dirigea les luttes dramatiques de l’année suivante, avant de mourir au combat dans l’Aurès. "

                      il faut peut etre leur signaler la chose............
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                      • #12
                        Bonjour,
                        Tu ne m'as pas compris mon ami Tam, je t'ai dit que j'ai cité les deux références pour montrer qu'il y a deux versions, peut être que celle qui postule que le Bey n'est pas mort aux aurès. Je ne suis pas un historien, on fait que rapporter ce que disent les spécialistes. Dans le premier lien, j'ai précisé que ça appartenait à un docteur à l'université de constantine, la deuxieme thèse coincide avec ce que tu as avancé...satisfait ?

                        On y reviendra pour enrichir le débat.
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                        • #13
                          ya samir haj ahmed bey "signa" sa redition!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! et elle existe!!
                          « Puis-je rendre ma vie
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                          • #14
                            Ok tam on va pas s'attarder sur cette question, parlons sur de la vie de l'époque, on y revient après le week end. Si tu as quelque chose à filer, n'hésite pas.
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                            • #15
                              Précision !

                              Excéllente initiative TAMERLAN ! Chapeau mon vieux !

                              Et ce n'est là qu'une seule partie de l'Histoire puisque c'est du Baylik de l'Est (Baylik Echerq) et de Constantine qu'il s'agit et non pas de toute la Régence d'Alger, pour ceux qui oseraiente ncore lui dénier le statut d'Etat à part entière et de puissance en son temps

                              PS : J'ai lu la copie du truc que tu as publié en haut et qui est signé par les chefs des tribus de l'Est du pays et j'ai été vraiment étonné par la qualité de l'arabe usé sa rédaction ! C'est un arabe trés claire et assez peu chargé si ce n'est quelues petites ornementations de langage assez légères en réalité !

                              J'éssayreai d'en traduire le contenu car je le trouve trés intéréssant étant donné qu'il exprime magnifiquement l'avis des "autochtones" de la région au moment de l'invasion française !
                              Dernière modification par Harrachi78, 11 mai 2006, 18h06.
                              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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