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« Le plus important pour Axa en Algérie est d’avoir la partie management »

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  • « Le plus important pour Axa en Algérie est d’avoir la partie management »

    Après un cheminement de plus de deux ans et un petit «coup de pouce» de Jean-Pierre Raffarin, le projet d’investissement d'Axa en Algérie a pu finalement voir le jour. Actionnaire minoritaire associé à deux partenaires publics algériens, le groupe obtient la partie management sur un marché qu’il croit très prometteur.


    Frédéric Fléjou , directeur général d’AXA pour les marchés émergeants (photo AB)
    econostrum.info : Vous venez de signer un accord de partenariat. Quels sont vos associés et en quoi consiste cet accord ?

    Frédéric Fléjou : Nous avons signé un accord avec le Fonds national d’investissement (FNI) et la Banque extérieure d’Algérie (BEA). Axa a une participation de 49% dans la compagnie d’assurance tandis que les 51% restants sont répartis entre la BEA 15% et le FNI 36%. L’objectif de ce partenariat est de créer deux entités en Algérie. Une entité dommage et une autre d’assurance vie. Il s’agit d’entités distinctes avec des services communs, le tout dans le respect des législations.

    econostrum.info : Quelles sont les prochaines étapes ?

    Frédéric Fléjou : Maintenant que nous avons signé le pacte d’actionnaires avec nos partenaires [ndlr : le 31 mai 2011] l’objectif est d’obtenir l’agrément des assurances. Nous rentrons ces jours-ci dans le processus d’obtention de l’agrément que nous espérons récupérer au plus tôt.

    econostrum.info : Comment se fera «le partage des tâches» entre actionnaires ?

    Frédéric Fléjou : La gestion reviendra à Axa, le FNI est un partenaire financier alors que la BEA se chargera de la distribution et de la bancassurance.

    econostrum.info : Comment expliquez-vous le retard pris pour la signature de ce contrat et le fait qu’il se retrouve sur la feuille de route de Jean Pierre Raffarin ?

    Frédéric Fléjou : Pas de commentaires.

    econostrum.info : Pourquoi?

    Frédéric Fléjou : Entre la rumeur et la réalité, il y a un monde. La signature a pris un certain temps parce que se mettre d’accord prend toujours un certain temps.

    econostrum.info : Le projet a alors pris du retard….

    Frédéric Fléjou : Non, le projet en tant que tel n’a pas été retardé. Nous étions confiants quant à une issue positive. C’est pourquoi nous avons des équipes qui travaillent ici en Algérie depuis maintenant deux ans. Ces équipes ont préparé l’installation, le système….

    econostrum.info : Le projet date d’avant la LFC 2009 et Axa tenait à être actionnaire majoritaire.

    Frédéric Fléjou : Oui, il datait d’avant la LFC 2009 et les pourcentages ont évolué avec la réglementation. Dans d’autres pays aussi, nous ne sommes pas majoritaires au niveau capitalistique. Mais le plus important pour nous et d’avoir la partie "management control" de manière à apporter les process du groupe qui sont en place.

    econostrum.info : Quand le démarrage officiel aura-t-il lieu ?

    Frédéric Fléjou : Actuellement, nous avons vingt-cinq personnes en place. L’objectif est d’atteindre plusieurs centaines de collaborateurs d’ici cinq ans. Les systèmes d’informations sont en place, les process sont en place. Maintenant, pour opérer dans la rue avec des agences, cela sera possible avant ou après l’été, en fonction de la partie agrément. Nous allons nous développer à travers différents canaux via des agences Axa dans les principales villes du pays et, pour la bancassurance, via celles de la BEA présentes sur l’ensemble du territoire national. Nous travaillons également à des accords avec des concessionnaires. En terme d’agences, nous sommes prêts.

    econostrum.info : Et en terme de formation ?

    Frédéric Fléjou : Nous avons déjà conçu un modèle de formation inspiré des pratiques que nous avons déjà dans d’autres pays.

    econostrum.info : Quel est le coût de l’investissement, quels sont vos objectifs ?

    Frédéric Fléjou : Nous investissons 30 M€. 10 M€ dans l’activité dommage et 20 dans l’activité vie. L’objectif est d’avoir 500 employés d’ici cinq ans et d’obtenir 5 à10 % de parts de marché durant la même période. Le marché algérien se développe très rapidement et possède un énorme potentiel. La pénétration des assurances dans le marché par rapport au PIB est de 1% du PIB.

    econostrum.info : Etes-vous déjà présents au Maghreb ?

    Frédéric Fléjou : Nous avons une entité au Maroc qui est le n°1 ou 2 en fonction des classements. En Tunisie, nous avons une participation. Pour autant, chacun des projets locaux se bâtit sur l’architecture du groupe. Mais il y a très peu de relations entre les différents projets.

    econostrum.info : L’entité tunisienne a-t-elle été impactée par la révolution ?

    Frédéric Fléjou : C’est une participation, je ne saurai vous le dire.

    Lire aussi:Le secteur des assurances en Algérie a progressé de 4% en 2010


    Amal Belkessam, à ALGER
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Après un cheminement de plus de deux ans
    la bureaucratie : le frein de tout progrés
    tout ça pour avoir des sous tables si non ce sera annulé

    dans des pays democratiques ,ça ne prend que quelques jours voir quelques heures

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    • #3
      Franchement que peut apporter une compagnie d'assurance etrangere à l'Algérie ?
      Pour venir implanter ce genre de société sans réelle valeur ajoutée et peu risquée tu les vois tous frapper à la porte mais quand il s'agit de monter des usines automobiles, plus bénéfique pour le pays, y'a plus personne.
      "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

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