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La Tunisie reporte les élections

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  • La Tunisie reporte les élections

    Après des semaines de débats houleux, la Tunisie a finalement décidé de reporter la date des premières élections du pays depuis le renversement de Ben Ali.

    Le gouvernement provisoire tunisien a décidé, mercredi 8 juin, de reporter les élections à l'assemblée constituante, après être parvenu à un accord avec les différents partis politiques.

    "Nous avons tenu compte de l'ensemble des opinions et décidé de reporter la date du scrutin au 23 octobre", a déclaré le Premier ministre par intérim Béji Caid Essebsi.

    Il a confirmé que certains partis étaient opposés à ce report, notamment au sein du gouvernement provisoire, mais que "l'important est de pouvoir organiser des élections libres et transparentes pour protéger la réputation de la Tunisie et préserver l'image brillante de sa révolution".

    "Nous avions fondamentalement deux options : organiser ce scrutin le 24 juillet sous la supervision du ministère de l'Intérieur, ou le reporter au 23 octobre et pouvoir garantir des élections libres et transparentes", a expliqué le Premier ministre.

    Plus de 80 partis politiques s'affronteront lors de cette élection de l'assemblée constituante. Le vote sera crucial pour décider des auteurs de l'élaboration de la nouvelle constitution de la Tunisie démocratique.

    La date de ce scrutin a été un sujet de litige entre les grands partis politiques, la commission électorale indépendante et le gouvernement provisoire, qui avait prévu au départ la date du 24 juillet.

    Selon Kamel Jendoubi, le président de la commission électorale, les récentes négociations entre les différents partis, la Haute commission pour la réalisation des objectifs de la révolution, la commission électorale et le gouvernement ont parmis d'aboutir à un accord sur une nouvelle date pour ce scrutin.

    "Les consultations qui ont eu lieu entre toutes les parties et l'annonce par le Premier ministre interviennent dans le respect du calendrier qui avait été proposé par la commission électorale indépendante", a déclaré Jendoubi. "J'estime que la date du 23 octobre convient à toutes les partis et qu'elles se doivent de l'accepter par amour de la démocratie et par amour de la Tunisie."

    Yadh Ben Achour, le président de la Haute commission pour la réalisation des objectifs de la révolution, a confirmé que la date du 23 octobre convenait à l'ensemble des parties, dans la mesure où il aurait été matériellement impossible d'organiser cette élection le 24 juillet.

    "Nous sommes favorables à cette date parce que nous disposerons de suffisamment de temps pour préparer le matériel nécessaire, et les conditions légales et techniques requises pour l'organisation de ce scrutin", a expliqué Hamma Hammami, secrétaire générale du Parti communiste ouvrier.

    Le secrétaire général du Mouvement Ettajdid Ahmed Ibrahim a pour sa part affirmé : "L'important est d'organiser des élections transparentes et crédibles. En tant que partis politiques, nous devons nous en tenir à cette date, mettre un terme à toutes les exagérations et accusations et assumer nos propres responsabilités pour le bien de ce pays."

    Le résultat le plus important de ces débats a été la discussion entre les partis politiques, qui a permis aux autorités de parvenir à un accord acceptable par tous, selon Abd Waheb Hani, le fondateur du parti al-Majd.

    Source: Magharebia

  • #2
    on ne souhait pas dire "Bonjour l'anarchie"

    Nous Algériens, ça nous rappel le début des années 90 en ALgérie, où le processus électoral a été interrompu pour sauver la démocratie...

    Allah yestar

    Commentaire


    • #3
      on ne souhait pas dire "Bonjour l'anarchie"

      Nous Algériens, ça nous rappel le début des années 90 en ALgérie, où le processus électoral a été interrompu pour sauver la démocratie...

      Allah yestar
      Quelle démocratie sauvée en Algérie?

      Ne t'inquiète pas pour les Tunisiens, leur armée était anti Ben ali et n'a pas tiré sur les civiles et ne confisquera pas les résultats des prochaines élections comme l'avaient fait les généraux Algériens.

      Commentaire


      • #4
        Ne t'inquiète pas pour les Tunisiens, leur armée était anti Ben ali et n'a pas tiré sur les civiles et ne confisquera pas les résultats des prochaines élections comme l'avaient fait les généraux Algériens.
        L'armée Algérienne était aussi anti-chadli à cette époque !

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