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Les pays maghrébins gagneraient à défendre leurs intérêts en tant que bloc

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  • Les pays maghrébins gagneraient à défendre leurs intérêts en tant que bloc

    Les pays maghrébins gagneraient à défendre leurs intérêts en tant que bloc

    Mercredi 15 juin 2011

    Les pays maghrébins en tant que bloc gagneraient à négocier leurs intérêts économiques avec les autres pays du monde, notamment avec l’Europe, ont estimé mardi à Alger des économistes de ces pays. "Il est suicidaire de faire cavalier seul au moment ou le monde entier se regroupe en blocs", a dit M. Abderrahmane Mellak, économiste algérien, lors du 6ème colloque de la Confédération des cadres de la Finance et de la comptabilité (CCFC), organisé autour de la gestion des ressources naturelles maghrébines. Selon lui, le Maghreb est "avant tout une région à vocation agricole", et gagnerait donc à concentrer ses efforts dans le développement de ce secteur et celui des ressources hydriques naturellement.

    En Algérie, un pays qui a consacré en 2010 plus de 6 milliards de dollars aux importations alimentaires, soit 15% de ses importations globales, "les jeunes reviennent de plus en plus à la terre", a-t-il noté, en souhaitant "l’accélération des privatisations des terres agricoles". "Ce n’est pas normal que l’Europe discute avec chaque pays à part. Si nous avions négocié d’une seule voix, nous aurions gagné beaucoup de choses", a, de son côté, déclaré Ahmed Belhamd, économiste marocain.

    La Tunisie avait signé un accord d’association avec l’Union européenne en 1995, la Maroc en 2000 et l’Algérie en 2002. Outre la force de négociation, un des objectifs principaux de la création de l’UMA en 1989, cet économiste à insisté sur une exploration bien étudiée des ressources naturelles en fonction des intérêts de la région. Quant à la "complémentarité" entre les pays du Maghreb, évoquée par la plupart des intervenants, M. Belhamd voit que la théorie des avantages comparatifs (de David Ricardo) a prouvé ses limites, d’ailleurs l’Europe s’est constituée, selon lui, à partir des matières premières en imposant des barrières douanières dès que ses intérêts l’exigeaient.

    Les représentants de la Libye et de la Tunisie trouvent, par contre, utile une telle complémentarité. "Nous devons négocier avec l’Europe en tant que Maghreb", a dit Zeidane Ould H’Meida, ancien ministre des mines et du pétrole mauritanien. Les pays du Maghreb, peuvent avoir des recettes considérables "si seulement ils arrivent à bien gérer leur phosphate", jugeant "anormal" que deux usines, l’une en Algérie et l’autre au Maroc, par exemple, se concurrencent pour l’exportation du même produit en Europe au lieu d’essayer d’être complémentaires. S’il reste une cinquantaine d’années pour que les réserves de pétrole soient épuisées, il faudrait au moins 5 siècles pour épuiser les réserves de phosphates existant au Maghreb, selon l’ex ministre.

    La consolidation des efforts dans l’industrie de la transformation est aussi de mise, puisque le Maghreb, remarque-t-il, représente une part minime dans la sidérurgie mondiale, par exemple, alors que la Mauritanie dispose, à elle seule, de 15 milliards de tonnes de réserves de minerai de fer.

    Mustapha Jouili, économiste tunisien, a relevé que 30 à 40% du phosphate de son pays étaient exportés à l’état brut alors que le reste est transformé par quatre multinationales "provoquant une double perte pour la Tunisie : une vente du phosphate à des prix inférieurs de 20% des prix mondiaux et un faible apport en technologie". L’ensemble des intervenants ont appelé au développement des secteurs pouvant assurer un développement durable qui profite tout de même des ressources naturelles de la zone, comme l’agriculture, la pêche, l’agroalimentaire, le tourisme, l’eau, l’énergie solaire et les services.

    La modernisation du secteur tertiaire (services) et la mise en place d’un secteur secondaire (transformation) dynamique ont été aussi recommandées. Les échanges inter-maghrébins représentent moins de 5 milliards de dollars/an, soit moins de 2% de l’ensemble des échanges de ces pays avec le reste du monde. Les placements des Maghrébins à l’étranger seraient de l’ordre de 8 milliards de dollars, engendrant un manque à gagner de 150 milliards de dollars à ces pays, représentant un marché de près de 90 millions d’habitants, et une superficie de 6 millions de km2.

    Présent au colloque, l’ambassadeur de la Chine M. Liu Yuhe a indiqué que l’Algérie, disposait de "tout" pour réussir sa politique économique, saluant, en particulier, l’ambitieux plan quinquennal d’investissement public, qui permettra à l’Algérie, dit-il, de sortir de la dépendance aux hydrocarbures en développant son agriculture. "Je pense qu’un jour, l’Algérie deviendra un des exportateurs mondiaux de céréales et des produits bio", a-t-il prédit. Se réjouissant de la "forte complémentarité sino-algérienne", le diplomate a indique que pas moins de 27.000 chois vivaient en Algérie. Un pays démuni des ressources naturelles, la Chine a quand même réussi à devenir la deuxième puissance économique dans le monde. Son secret : "la sueur du front", dira M. Yuhe.

    APS

  • #2
    nous on a le front du salut !

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    • #3
      c qui le directeur de l aps
      il faut le demettre
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        je suis toujours contre une alliance sans gain pour l’Algérie
        et c'est le cas si on le fait avec les pays du Maghreb
        veni vidi vici .

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        • #5
          Outre la force de négociation, un des objectifs principaux de la création de l’UMA en 1989, cet économiste à insisté sur une exploration bien étudiée des ressources naturelles en fonction des intérêts de la région.
          Une coopération dans le cadre de l'UMA exclurait le Maroc qui a gelé sa participation en 1994 sans que rien ne vienne (depuis) lever ce état de fait.

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          • #6
            c qui le directeur de l aps
            il faut le demettre
            non solas il faut le décorer avec la nationalité marocaine
            "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

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            • #7
              Une coopération dans le cadre de l'UMA exclurait le Maroc qui a gelé sa participation en 1994 sans que rien ne vienne (depuis) lever ce état de fait.

              c'est bizarre, mais leur pseudo réunion des ministres de je ne sais quoi continuent le plus normalement possible...et à 5...

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              • #8
                Les pays maghrébins gagneraient à défendre leurs intérêts en tant que bloc
                pas du tout ! c'est juste des bobard !!
                au maghreb , la solitude et la connerie humaine font la force !!!

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                • #9
                  Avec une Algérie qui ne veut pas adhérer à l'OMC, qui ne sait pas ce qu'elle veut qui veut renégocier avec l'Europe, qui mets en place une liste négative de plus de 1000 produits pour la zone arabe de libre échange, qui garde ses frontières fermés à l'ouest. C'est un peu dur de parler de défense d’intérêt commun...

                  Commentaire


                  • #10
                    Black


                    Avec une Algérie qui ne veut pas adhérer à l'OMC, qui ne sait pas ce qu'elle veut qui veut renégocier avec l'Europe, qui mets en place une liste négative de plus de 1000 produits pour la zone arabe de libre échange, qui garde ses frontières fermés à l'ouest. C'est un peu dur de parler de défense d’intérêt commun...


                    Fermer les frontières de l'ouest,est une condition primordiale de l'OMC

                    (Trafique de CHOCOLAT ROYALE,contre bande)
                    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                    • #11
                      (Trafique de CHOCOLAT ROYALE,contre bande)


                      Aaroun arrête de verser dans la victimisation. Si le trafic de drogue existe c'est qu'il existe une demande chez vous que vos mafias locales alimentent. Venant de chez vous le Karkoubi fait des ravages bien pires.

                      Aaroun peut-tu nous expliquer pourquoi il est si facile de ce procurer des anti déprésseurs qui sont de puissantes substances psychotropes dans les régions de l'ouest alors que normalement c'est médicaments sont trés dangeureux et ne sont délivrés que sur ordonnance médicale ??? C'est bizarre quand même

                      Quelques explications ?

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                      • #12
                        je suis toujours contre une alliance sans gain pour l’Algérie
                        et c'est le cas si on le fait avec les pays du Maghreb
                        -
                        Je suis bien d'accord,on est bien mieux seul que mal accompagne comme dit l'adage.

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                        • #13
                          Black,

                          Il ne faut pas comparer des oranges et des tomates.

                          Le karkoubi n'est pas une plante,il s'importe ou se fabrique dans un labo,ok.

                          Par contre,le kif est une plante,qui est cultive au Maroc au vu et au su de tout le monde,et est exporte a travers la planete.

                          Le kif rapporte autant que le tourisme a l'Etat et au makhzen,d'ou l'insistance des demandes du Maroc pour l'ouverture des frontieres algeriennes.

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                          • #14
                            Pays-Bas : le cannabis exporté rapporterait deux milliards par an

                            Deux milliards d'euros. Trois fois les pertes de la Caisse d'épargne… C'est ce que rapporterait chaque année aux cultivateurs néerlandais l'exportation de cannabis. De quoi donner à réfléchir en ces temps de fins de mois difficiles.
                            Dans une interview au quotidien NRC Handelsblad (rapportée par l'AFP), le commissaire Max Daniel, chargé de la lutte contre cette culture, estime que 500 tonnes de cannabis sont exportées des Pays-Bas chaque année, soit environ 80% de la production locale. Et le policier de déplorer l'importance de la demande en provenance des pays voisins :

                            « Aux Pays-Bas, il y a 400 000 consommateurs d'herbe et de haschisch. S'il n'y avait qu'eux, le problème serait tout à fait maîtrisable. »

                            Ces chiffres confirment ceux que j'avançais dans Libération il y a quatre ans, lors d'une enquête au salon international du chanvre, à Utrecht.

                            Après avoir parlé à plusieurs spécialistes de la question (producteurs, économistes, militants…), j'arrivais à un chiffre d'affaires global de 5 à 10 milliards d'euros pour toute la filière (coffee shops, produits dérivés, fabricants d'engrais…) soit 1 à 2% du PIB néerlandais d'alors.

                            Une partie de cette somme est légale et rapporte des taxes à La Haye (les propriétaires de coffee shop paient des impôts, comme les fabricants d'engrais). A titre de comparaison, la valeur totale de la production de fleurs coupées dans le pays, leader mondial, était en 2002 de 3,45 milliards d'euros…

                            Cultiver au plus près des principaux marchés est devenu plus rentable

                            Il est intéressant de se pencher sur les raisons de cette « avalanche verte », comme la qualifie Adrian Jansen, économiste néerlandais et probablement le meilleur spécialiste de cette question.

                            Bien sûr, il y a la forte demande de cannabis en Europe. Il y a aussi la maîtrise technologique : les Néerlandais sont les spécialistes mondiaux de la culture en intérieur toutes plantes confondues et ont obtenu, dans les années 80, l'aide de jeunes Californiens chassés par le reaganisme, pour mettre au point des variétés d'herbe beaucoup plus fortes.

                            Mais c'est avant tout la prohibition du cannabis qui crée cette manne nouvelle pour l'Occident. Depuis les années 60, le cannabis « fumable » (par opposition à ce que l'on appelle chanvre en France) poussait dans des pays du Sud (Inde, Pakistan, Maroc, Mexique…) et était importé dans les pays du Nord.

                            Avec la difficulté croissante à passer les frontières, la faute à la guerre contre la drogue puis à la lutte contre le terrorisme, un cannabis beaucoup plus cher à produire mais cultivé au plus près de ses marchés de consommation les plus lucratifs est devenu plus rentable pour les trafiquants.

                            De plus, les pressions des pays du Nord (notamment à travers l'ONU) sur les pays du Sud ont fini par les convaincre de lutter plus activement contre la production de cannabis, parfois au prix d'affrontements avec des cultivateurs qui se retrouvaient soudainement privés de toutes ressources.

                            Et il est difficile aujourd'hui d'imaginer que les pays du Sud puissent à leur tour faire pression sur le Nord sur le thème : « Rendez-nous l'argent de l'herbe… »

                            On estime à 200 000 le nombre de cultivateurs de cannabis en France

                            En s'appuyant sur les propres chiffres du bureau du « Tzar » antidrogues américain, un chercheur a estimé le chiffre d'affaires de l'herbe aux Etats-Unis en 2003 à 35 milliards de dollars (pour une production approximative de 10 000 tonnes). La Californie, Etat de tradition agricole, fournirait à elle seule le tiers d'une production multipliée par dix en vingt-cinq ans. Tandis que le Tennessee, le Kentucky, Hawaii et Washington suivraient au palmarès.

                            Il y a cinq ans, le magazine Forbes affirmait affirmait déjà que le cannabis était devenu la culture la plus rentable du Canada. En France, on en est loin, mais on estime que 200 000 personnes cultiveraient du cannabis, majoritairement à petite échelle.

                            A l'arrivée, en imposant la prohibition au reste du monde, non seulement les pays du Nord n'ont pas réglé leurs problèmes de consommation, mais ils ont rapatrié chez eux une bonne part des bénéfices liés au trafic (même si la production n'est pas le secteur le plus rentable loin s'en faut).

                            Des produits plus concentrés en THC

                            Autre problème posé par cette délocalisation du Sud vers le Nord : les produits développés sous nos latitudes sont beaucoup plus concentrés en THC (principale substance active).

                            Là encore, pour des raisons simples : étant donné que vous prenez le même risque pour 1g de skunk néerlandaise ou pour 1g d'herbe africaine, autant cultiver des produits plus concentrés, plus facile à transporter et vendus beaucoup plus cher au kilo.

                            Un argument qui sert régulièrement aux politiciens du Nord pour réclamer un renforcement de la prohibition. Le serpent prohibitionniste se mord parfois la queue…

                            ps: vous exportez du vin aussi en toute légalité, il est ou le problème du kif ?

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                            • #15
                              Le Maroc exporte du vin et du kif.
                              Le vin dont la commercialisation est legal,le kif est une substance interdite a la vente,et a la consommation.

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