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Khelil déplore le départ de cadres du secteur vers le Moyen Orient

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  • Khelil déplore le départ de cadres du secteur vers le Moyen Orient

    Tout en suggérant une meilleure rémunération pour les garder
    Khelil déplore le départ de cadres du secteur vers le Moyen Orient

    Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, était dimanche soir l’invité du Club Excellence management à l’hôtel El Aurassi. Dans un survol exhaustif sur la santé du secteur de l’énergie, Chakib Khelil a plaidé pour la préservation du potentiel des ressources humaines exerçant dans le secteur.
    Le ministre déplore le départ «en nombre des cadres du secteur vers le Moyen Orient» et note : «Il faut faire ce qu’il faut pour les garder», en suggérant à demi-mot une formule d’appui à leur maintien à leur poste à travers une augmentation des salaires: «Il paraît qu’ils sont bien payés en Algérie, mais je crois que ça n’est pas assez». Khelil prendra l’exemple des éminents cadres qui exerçaient dans les deux centrales nucléaires que compte le pays et qui aujourd’hui se trouvent: à Vienne, au Canada ou ailleurs «On ne peut pas prétendre faire quoi que ce soit si on n’arrive pas à maintenir le cap» répondra Khelil à une question de Réda Hamiani sur la neutralité de l’Algérie face aux conflits naissants dans le monde à cause des richesses énergétiques pétrolières ou nucléaires. «La stabilité d’un pays commence de l’intérieur, et c’est grâce aux cadres et experts qu’on arrivera à maintenir ce cap; le pétrole est toujours une question de souveraineté nationale», dira le ministre. Il plaidera en outre pour la diversification des ressources et la diminution de la dépendance aux hydrocarbures : «Nous pensons qu’il faut tirer les leçons du passé et diversifier l’économie nationale afin d’éviter de dépendre de la hausse ou de la baisse des prix du pétrole» précise Khelil. Le ministre reviendra sur le choix porté en 1999 sur des réformes menant à une compétitivité des entreprises qui favorise une efficacité et un rendement meilleurs. Empruntant le langage des chiffres, le ministre est revenu sur les résultats du secteur des hydrocarbures. Ainsi il citera les 43 contrats de partenariat signés depuis l’année 2000, aussi les 49 nouveaux gisements découverts, dont 8 pour les premiers quatre mois de l’année en cours, soit l’équivalent des découvertes faites durant toute l’année 2005, sans oublier les 9,5 MDS d’investissements étrangers dans l’exploration et l’augmentation de la production à 1,4 million de barils/jour contre seulement 900 000 b/j en 2000. Sans répondre à une question sur le coût de revient d’un baril de pétrole, Khelil souligne que les partenaires étrangers ont bénéficié de 10% des revenus, soit 4 milliards de dollars sur les 44 réalisés l’année dernière, en notant que 35% de la production revient aux associations. Khelil parlera des projets de dessalement d’eau de mer et indique que 13 projets sont en cours d'exécution ou en appel d'offres, visant à produire d'ici 2009 un volume de 1,8 million de m3. Chakib Khelil ne s’avancera pas sur un nombre exact des réserves des hydrocarbures, il note que contrairement au Koweit où on arrive à savoir où forer et combien extraire d’un puits, «en Algérie, nous ne savons pas exactement quel est l'état de nos réserves en pétrole et de gaz récupérables; nous savons qu'il y a des réserves et nous travaillons pour les découvrir» dira-t-il. Abordant le secteur des mines, le ministre note que ce secteur a réussi à engranger 2milliards de dinars de revenus à l’Etat depuis 2000. Face au parterre d’opérateurs privés, le ministre de l’énergie note que son secteur est ouvert à la participation du privé national, que ce soit dans le transport et encore même dans l’exploration.
    Pétrole : « les prix resteront élevés d’ici la fin de l’année»
    «Cette année, nous allons rester à un niveau aussi élevé des prix du pétrole jusqu’à la fin de l’année, et d’ici là, on fera le point de la situation» a souligné le ministre de l’Energie qui note qu’il est possible d’assister à une dégringolade des prix en cas de récession de l’économie américaine ou d’une catastrophe. Le ministre note, cependant, qu’outre la situation géopolitique en Irak, en Iran, au Venezuela et au Nigeria, l’autre facteur de nervosité des prix du pétrole est le manque de surplus de production pétrolière. «Il y a peu de surplus de production, c'est-à-dire moins de 2 millions de barils/j; si toutefois la production était de 4 à 5 millions de barils, les prix ne seraient pas ce qu’ils sont aujourd’hui» précise-t-il en ajoutant que les pays producteurs sont en train de réviser à la hausse leur niveau de production pétrolière.

    La nouvelle republique

  • #2
    «Il faut faire ce qu’il faut pour les garder», en suggérant à demi-mot une formule d’appui à leur maintien à leur poste à travers une augmentation des salaires:
    C'est la ou tous les politiques se trompent.
    Un minimum de consideration serait, je suis sur, le meilleur moyen, pour l'Algerie, de retenir ses enfants.
    La mediocrite reigne et commande en Algerie. Comme la plupart, nous pleurons du sang pour notre Algerie et il serait, malheureusement, difficile voir impossible de brader, la reussite, la prosperite et la consideration ailleurs, avec un traitement de chien en Algerie.

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    • #3
      La solution est simple : Mettre des gens compétents et non corrompus à la tête de Sonatrach et autres groupes algériens. La plupart des ces cadres partent non pas à cause des salaires mais à cause des passe-droits, de la hogra !
      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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      • #4
        en palestine on dit pleure comme une femme la terre que tu n'as pas su défendre comme un homme.
        on va dire pareil pour nos cadres.je me demande combien aurait couté l'autoroute si l'algerie avait su garder ses cadres et construit elle même cette route .
        mais on doit être le seul pays au monde ou on ne tire rien de l'expérience.

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        • #5
          @ ferrailleur cette expression que tu cite c ' est celle de la mere du sultan Boabdil de Grenade (c' etait juste pour faire ma craneuse )

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          • #6
            tu as certainement raison mais je crois que ça a été repris en palestine .et puis les droits d'auteur dans cette région...il y a d'autres priorités.
            merci de rendre à moussa ce qui appartient à hadj.

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            • #7
              ben oui

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