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Traitement automatisé des chèques

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  • Traitement automatisé des chèques

    Le lancement du traitement automatisé des chèques est annoncé pouir les prochains jours.

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    Comme promis, le paiement et les échanges de chèques ne nécessitent plus d’être envoyés dans les 1 200 agences du pays. Un communiqué de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (ABEF), signé par son délégué général, Abderrahmane Benkhalfa, annonce le lancement, «dans les prochains jours», du traitement automatisé des chèques.
    Cette mesure entre dans le cadre de la vaste réforme du système bancaire engagée par l’Algérie à travers principalement sa modernisation, et répond aux exigences tant des investisseurs nationaux et étrangers que des simples citoyens. C’est un processus qui marque, lit-on dans le communiqué, «le début de la mise en place progressive du nouveau système de télécompensation qui confère la priorité au chèque en tant qu’instrument à large utilisation par les particuliers et les entreprises». Ce système s’étendra, durant les mois à venir, «aux autres instruments de paiement : virements, prélèvements et effets de commerce».
    Le système, précise le communiqué, «concernera toutes les agences bancaires, les agences d’Algérie Poste et les structures du Trésor public». Il améliorera grandement les habitudes de paiement. Les millions de chèques qui sont échangés seront traités plus rapidement et la clientèle pourra encaisser son chèque dans des délais ne dépassant pas cinq à six jours, quel que soit le point de remise du chèque à travers tout le territoire national.
    La dématérialisation des opérations consistera en la saisie automatique sur scanner des données numériques et des images des chèques, ce qui leur donnera un maximum de sécurité et de rapidité. Dans ce sens, l’ABEF donne quelques conseils aux titulaires de chéquiers : émettre des chèques normalisés pouvant faire l’objet d’un traitement automatisé ; sauvegarder l’intégralité du support chèque (ne pas le plier ou le détériorer) ; ne rien écrire ou apposer sur la bande blanche située en bas de chèque appelée «piste d’encodage». L’ABEF invite la clientèle à se rapprocher des agences pour disposer des chèques normalisés émis par les banques et les établissements financiers. Le nouveau chèque réduira la possibilité de fraude. Il est fabriqué avec un papier «particulier» et remplacera progressivement le chèque actuellement en circulation qui continuera à être traité par les moyens traditionnels, c'est-à-dire manuellement. Les émetteurs de chèques barrés sont particulièrement concernés par ces précautions.
    La mise en place du système national de télécompensation couplé à une dématérialisation quasi totale des supports papiers a représenté un très gros investissement. L’ABEF rend hommage au dévouement et à la disponibilité des équipes des banques, d’Algérie Poste, des services du ministre délégué à la Réforme financière et de la Banque d’Algérie, qui ont rendu possible ce progrès.
    Un texte, adopté en décembre dernier par le Conseil de la monnaie et du crédit, réglemente ce système en introduisant une série de règles relatives à son fonctionnement. Le règlement décrit le volet de modernisation du système de paiement de masse qui comprend la réalisation du site de production, des sites de secours et le déploiement des plates-formes «participant» au niveau des participants au système ; la normalisation des instruments de paiement, préalable à l'automatisation des paiements ; la mise à niveau des systèmes d'information des banques participantes au système et de la Banque d'Algérie pour ses propres opérations et pour les opérations à introduire pour le compte du Trésor; le développement du réseau de transmissions reliant les plates-formes des participants au site de production du système de paiements de masse.
    Rappelons que plus de 250 millions de chèques, de retrait ou de paiement, sont échangés annuellement dans notre pays, dont 11 à 12 millions sont en interbancarité.

    - La nouvelle republique
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