L’information aurait du faire l’effet d’une bombe dans ce contexte de désaffection du nucléaire: il y a une dizaine de jours, le très sérieux site d’informations Bloomberg annonçait l’intention de l’Arabie Saoudite de produire de l’électricité solaire en quantités phénoménales.
En déplacement en Pologne, le ministre du pétrole, Ali Al-Naimi a en effet annoncé le souhait du Royaume de produire de l’électricité d’origine solaire à hauteur de la quantité d’énergie exportée sous forme de pétrole chaque année.
Rappelons que l’Arabie Saoudite a exporté près de trois milliards de barils de brut l’année dernière et que l’énergie contenue dans chaque baril est équivalente à mille sept cents Kwh (Kilowattheures).
Ces exports de pétrole correspondent donc en termes énergétiques à l’équivalent du quart de la demande mondiale d’électricité.
M. Al-Naimi a ajouté que son pays a le potentiel d’ici 2020 de produire suffisamment d’énergie solaire pour répondre à plus de quatre fois à la demande mondiale d’électricité (!)
Les prix du baril s’envolent et donnent des moyens supplémentaires au premier exportateur mondial de brut pour envisager l’après pétrole et diversifier ses exportations énergétiques.
Le potentiel est phénoménal et le Royaume a les moyens d’investir et de damer le pion à ses voisins sur un marché aujourd’hui embryonnaire dans cette région du globe pour des raisons historiques.
Des investissements ont déjà eu lieu, notamment en terme de transmission électrique (NDLR: construction d’une usine par General Electric et un partenaire local pour la fabrication d’équipements électriques et projet de mise en place de câbles sous-marins à haute tension entre l’Egypte et l’Arabie Saoudite), et il sera intéressant de suivre de très près ce vaste programme qui est voué à damer le pion au projet Desertec.
Ce dernier vise à couvrir 15% des besoins énergétiques de l’Europe à l’horizon 2050 à partir d’électricité d’origine solaire produite en Afrique du Nord et au Moyen-Orient mais est menacé par l’instabilité de la région suite aux bouleversements induits par le printemps arabe.
Une bonne nouvelle pour la planète et un signal fort envoyé aux pays européens qui se doivent d’investir massivement s’ils ne veulent pas voir une dépendance énergétique renouvelable chasser celle aux énergies fossiles…
zegreenweb
En déplacement en Pologne, le ministre du pétrole, Ali Al-Naimi a en effet annoncé le souhait du Royaume de produire de l’électricité d’origine solaire à hauteur de la quantité d’énergie exportée sous forme de pétrole chaque année.
Rappelons que l’Arabie Saoudite a exporté près de trois milliards de barils de brut l’année dernière et que l’énergie contenue dans chaque baril est équivalente à mille sept cents Kwh (Kilowattheures).
Ces exports de pétrole correspondent donc en termes énergétiques à l’équivalent du quart de la demande mondiale d’électricité.
M. Al-Naimi a ajouté que son pays a le potentiel d’ici 2020 de produire suffisamment d’énergie solaire pour répondre à plus de quatre fois à la demande mondiale d’électricité (!)
Les prix du baril s’envolent et donnent des moyens supplémentaires au premier exportateur mondial de brut pour envisager l’après pétrole et diversifier ses exportations énergétiques.
Le potentiel est phénoménal et le Royaume a les moyens d’investir et de damer le pion à ses voisins sur un marché aujourd’hui embryonnaire dans cette région du globe pour des raisons historiques.
Des investissements ont déjà eu lieu, notamment en terme de transmission électrique (NDLR: construction d’une usine par General Electric et un partenaire local pour la fabrication d’équipements électriques et projet de mise en place de câbles sous-marins à haute tension entre l’Egypte et l’Arabie Saoudite), et il sera intéressant de suivre de très près ce vaste programme qui est voué à damer le pion au projet Desertec.
Ce dernier vise à couvrir 15% des besoins énergétiques de l’Europe à l’horizon 2050 à partir d’électricité d’origine solaire produite en Afrique du Nord et au Moyen-Orient mais est menacé par l’instabilité de la région suite aux bouleversements induits par le printemps arabe.
Une bonne nouvelle pour la planète et un signal fort envoyé aux pays européens qui se doivent d’investir massivement s’ils ne veulent pas voir une dépendance énergétique renouvelable chasser celle aux énergies fossiles…
zegreenweb
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