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Engagée par le président-directeur général, Noureddine Cherouati, une enquête du mois de mai dernier sur le climat social au sein de Sonatrach fait état d’un malaise généralisé dans les 20 pôles industriels situés au sud, à l’est et à l’ouest du pays. Le rapport dresse une situation des plus critiques et permet, selon ses auteurs, d’avoir une «meilleure visibilité» sur l’avenir de la compagnie.
Ainsi, «la colère» et «le mécon tentement généralisé», est-il écrit dans ce document d’une cinquantaine de pages, ne peuvent être liés à «la conjoncture sociale actuelle», mais plutôt à «un mauvais vécu sur une longue durée».
Les revendications, lit-on, «prennent leurs sources dans une gestion qui néglige le facteur humain» et de ce fait, «la bienveillance et la considération ont cédé la place à une ambiance tendue et stressante». En fait, les auteurs du rapport affirment avoir rencontré, au cours de leur mission, «des personnes brimées et souffrant d’injustices flagrantes qui déplorent l’absence de dynamisme et d’une impulsion qui fédèrent les efforts et les stimulent». Pour eux, la «mainmise du syndicat sur les décisions et la vie sociale à l’intérieur de la compagnie» n’ont fait que «favoriser le subjectivisme et le non-professionnalisme».
L’ensemble des travailleurs interrogés lors de cette enquête estiment que face à la cherté de la vie, les salaires de base et la rémunération variable ne répondent plus aux besoins et que l’accomplissement du travail ne peut se faire dans de bonnes conditions à cause, d’une part, «du manque de la pièce de rechange et d’outils de travail», et d’autre part, des «équipements de protection et de sécurité qui ne répondent pas aux normes, conséquence directe de la procédure des passations de marchés qui privilégient les moins-disants». Les travailleurs interrogés ont exprimé leur «mécontentement» à l’égard des procédures de gestion, qui restent, selon eux, marquées par «une centralisation». Ils jugent les procédures adoptées dans le management «totalement dépassées et inappropriées». Selon eux, la mainmise du partenaire social sur les décisions constitue «une source de souffrance» pour eux.
La synthèse de l’enquête fait ressortir une longue liste de revendications remises au président-directeur général de Sonatrach, Noureddine Cherouati. Il s’agit tout d’abord de l’annulation du nouveau système de rémunération datant de 2008, de la nécessité d’une augmentation du salaire de base, des primes, du régime indemnitaire, de la généralisation de l’indemnité compensatoire à l’ensemble des travailleurs partant à la retraite, de la dotation en moyens matériels, la prise en charge psychologique et médicale au niveau de tous les sites de la compagnie, la réalisation d’études sur les maladies professionnelles, la prise en charge de la relève et le transfert de savoir-faire, l’élaboration d’un programme de formation de qualité répondant aux besoins réels, l’instauration d’une vraie communication entre les travailleurs, la hiérarchie et le partenaire social et une gestion plus juste et transparente des
avantages sociaux.
Salima Tlemçani - El Watan.
Ainsi, «la colère» et «le mécon tentement généralisé», est-il écrit dans ce document d’une cinquantaine de pages, ne peuvent être liés à «la conjoncture sociale actuelle», mais plutôt à «un mauvais vécu sur une longue durée».
Les revendications, lit-on, «prennent leurs sources dans une gestion qui néglige le facteur humain» et de ce fait, «la bienveillance et la considération ont cédé la place à une ambiance tendue et stressante». En fait, les auteurs du rapport affirment avoir rencontré, au cours de leur mission, «des personnes brimées et souffrant d’injustices flagrantes qui déplorent l’absence de dynamisme et d’une impulsion qui fédèrent les efforts et les stimulent». Pour eux, la «mainmise du syndicat sur les décisions et la vie sociale à l’intérieur de la compagnie» n’ont fait que «favoriser le subjectivisme et le non-professionnalisme».
L’ensemble des travailleurs interrogés lors de cette enquête estiment que face à la cherté de la vie, les salaires de base et la rémunération variable ne répondent plus aux besoins et que l’accomplissement du travail ne peut se faire dans de bonnes conditions à cause, d’une part, «du manque de la pièce de rechange et d’outils de travail», et d’autre part, des «équipements de protection et de sécurité qui ne répondent pas aux normes, conséquence directe de la procédure des passations de marchés qui privilégient les moins-disants». Les travailleurs interrogés ont exprimé leur «mécontentement» à l’égard des procédures de gestion, qui restent, selon eux, marquées par «une centralisation». Ils jugent les procédures adoptées dans le management «totalement dépassées et inappropriées». Selon eux, la mainmise du partenaire social sur les décisions constitue «une source de souffrance» pour eux.
La synthèse de l’enquête fait ressortir une longue liste de revendications remises au président-directeur général de Sonatrach, Noureddine Cherouati. Il s’agit tout d’abord de l’annulation du nouveau système de rémunération datant de 2008, de la nécessité d’une augmentation du salaire de base, des primes, du régime indemnitaire, de la généralisation de l’indemnité compensatoire à l’ensemble des travailleurs partant à la retraite, de la dotation en moyens matériels, la prise en charge psychologique et médicale au niveau de tous les sites de la compagnie, la réalisation d’études sur les maladies professionnelles, la prise en charge de la relève et le transfert de savoir-faire, l’élaboration d’un programme de formation de qualité répondant aux besoins réels, l’instauration d’une vraie communication entre les travailleurs, la hiérarchie et le partenaire social et une gestion plus juste et transparente des
avantages sociaux.
Salima Tlemçani - El Watan.