Annonce

Réduire
Aucune annonce.

"Les États-Unis risquent une vraie crise"

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • "Les États-Unis risquent une vraie crise"

    Démocrates et républicains doivent trouver un compromis pour augmenter le plafond d'endettement du pays. L'avis de Rudolph Penner.


    Une loi américaine limite le montant des emprunts que le gouvernement fédéral peut souscrire légalement.

    Rudolph Penner, membre du think tank Urban Institute et ancien directeur du Congressional Budget Office, une agence fédérale qui fournit des données économiques au Congrès, répond aux questions du Point.fr.

    Le Point.fr : Il y a actuellement aux États-Unis un gros affrontement sur la hausse du plafond d'endettement. De quoi s'agit-il exactement ?

    Rudolph Penner : Le pays souffre d'un gros déficit budgétaire et a donc besoin d'emprunter de l'argent. Or les États-Unis ont une loi, qui n'existe nulle part ailleurs à ma connaissance, qui limite le montant des emprunts que le gouvernement fédéral peut souscrire légalement. C'est illogique parce qu'elle limite le montant d'endettement, mais pas les dépenses. On arrive ces jours-ci au plafond légal, qui se situe aux environs de 14 300 milliards, et donc il faut que le Congrès autorise une augmentation de ce plafond, sinon les États-Unis risquent de se retrouver en défaut de paiement.

    Le Congrès a régulièrement voté des hausses du plafond de la dette, plus de 70 fois depuis 1960. Pourquoi est-ce différent cette fois ?

    Le vote donne toujours lieu à un grand débat. Mais, cette fois, il est particulièrement intense pour plusieurs raisons. D'abord, le déficit n'a jamais été aussi élevé. Et il n'y a pas de perspective de réduction à long terme. La dette n'a jamais augmenté aussi vite par rapport au PIB depuis la Seconde Guerre mondiale, en raison notamment de la récession. C'est très inquiétant. Ensuite, c'est dû au climat politique. Je ne me rappelle pas qu'il y ait eu un tel fossé idéologique entre les deux partis. Les républicains refusent toute hausse d'impôt et les démocrates sont opposés à toute coupe dans les programmes de retraite ou de santé. Dur, dans ces conditions, d'obtenir un compromis raisonnable. Aucun des deux partis n'a le contrôle total du Congrès et les républicains ont donc un pouvoir considérable pour demander des concessions.

    Qu'exigent-ils ?

    L'administration veut une hausse du plafond de l'ordre de 2 000 milliards de dollars, ce qui permettrait de tenir jusqu'à après les élections de novembre 2012. Les républicains demandent que cela soit accompagné de réductions budgétaires équivalentes, mais ils sont restés vagues sur le calendrier de mise en oeuvre de ces réductions.

    Mais l'accroissement du plafond de la dette n'a rien à voir avec le contrôle des dépenses futures. Il s'agit de payer les dépenses déjà engagées...

    Ce débat est une excuse pour éviter de débattre du vrai problème, les réductions budgétaires à long terme, et notamment Medicare - sécurité sociale pour les seniors -, qui absorbe une énorme partie des dépenses publiques.

    Vont-ils se mettre d'accord ?

    Il y a peu de chances que l'on n'arrive pas à un compromis, mais la probabilité existe. Il y a toujours des astuces de comptabilité pour éviter la crise, une possibilité de vendre des actifs comme les réserves d'or et de pétrole ou la Maison-Blanche ! Si on en arrive là, cela montre à quel point notre système est détraqué ! Je pense cependant qu'ils vont arriver à se mettre d'accord. Ils peuvent négocier un gel ou un plafond des dépenses discrétionnaires (celles qui doivent être approuvées par le Congrès, c'est-à-dire tout sauf le remboursement des intérêts de la dette, les retraites et la sécurité sociale pour les seniors). Mais, quelle que soit la décision, je crois que ce sera relativement mineur par rapport à ce qui devrait être fait pour contrôler le budget à long terme. Et pourtant il est urgent de réduire le déficit, sinon on risque une vraie crise.

    S'il n'y a pas de compromis avant le 2 août, date butoir fixée par le Trésor, les États-Unis vont-ils se retrouver dans une crise comme la Grèce ?

    Il y a différents points de vue. Certains sur les marchés financiers disent que cela fait partie du théâtre politique de Washington et que les choses finiront par se régler. D'autres s'inquiètent d'un effondrement du marché obligataire et d'une hausse des taux d'intérêt. Cela va créer certainement beaucoup d'incertitudes. Les États-Unis ont assez de revenus pour couvrir 60 % des dépenses de l'État. Mais lesquelles ? Si on s'en sert pour payer les intérêts de la dette, on ne peut plus financer que la moitié des dépenses publiques. Donc on va se retrouver comme une république bananière qui ne paie plus ses retraites, ses contractuels... Ce serait horrible politiquement. Quant à l'impact sur le reste du monde, il y a différents scénarios, du plus bénin - les marchés financiers gardent confiance - au plus catastrophique - une crise comme celle de la Grèce qui aura des répercussions très graves.
    Le Point.fr
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    "Les États-Unis risquent une vraie crise"
    inchallah qu'il effondre sa ferra que du bien a tous les musulmans , transfert de leur savoir et plus d'aide au sioniste

    Commentaire


    • #3
      inchallah qu'il effondre sa ferra que du bien a tous les musulmans , transfert de leur savoir et plus d'aide au sioniste
      Il y a ceux qui dorment debout, ceux qui rêvent éveillés et ceux qui prennent leurs désirs pour la réalité...
      la crise aux USA, ça veut simplement dire que tous les autres pays doivent passer à la caisse, à commencer évidemment par les pays «musulmans» qu'on accusera ensuite d'en être la cause comme dans la fable du loup et de l'agneau.
      Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

      Commentaire


      • #4
        nassim dans se monde personne et indispensable , personne inchallah elle s'effondrera ,

        Commentaire


        • #5
          L'administration veut une hausse du plafond de l'ordre de 2 000 milliards de dollars, ce qui permettrait de tenir jusqu'à après les élections de novembre 2012
          . sarko le kelb bouledogue restera seul dans sa guerre en lybie

          Commentaire


          • #6
            Une nouvelle crise américaine risque d'etre fatale pour le monde et surtout pour nos pays qui s'ouffre deja

            Commentaire


            • #7
              inchallah qu'il effondre sa ferra que du bien a tous les musulmans , transfert de leur savoir et plus d'aide au sioniste
              ne t'inquiète pas pour les sionistes. Face au monde arabe aussi divisé et que médiocre, ils peuvent très bien s'en sortir sans les Etats Unis. Ils peuvent même trouver des alliés parmi les arabes eux-même.

              Commentaire

              Chargement...
              X