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Frimer ou quitter le pays, avec l'aide de l'Etat

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  • Frimer ou quitter le pays, avec l'aide de l'Etat

    Je trouve ça scandaleux : l' Etat distribue de l'argent, beaucoup d'argent ( beaucoup de jeunes dans le monde rêveraient que leur pays puisse faire la meme chose ), pour aider ces jeunes à s'en sortir en créant leur propre activité; et ces bras cassés pleurnicheurs l'utilisent pour s'acheter la derniere mercedes ou hrag en prenant une barque.



    El Watan.
    Dernière modification par snake78, 16 juin 2011, 19h56.
    "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

  • #2
    si cela ne te dérange pas, je mets l'article en lecture plus aisée point de vue police de caractère ( je l'ai trouvé dans courrier international)






    J’attends avec impatience l’accord de l’Ansej pour réaliser mon rêve : quitter ce pays !” Mourad, 22 ans, de Dar El-Beïda [commune située à 14 km au sud-est d’Alger], a déposé une demande auprès de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) pour ouvrir une pâtisserie. Son but inavoué : récupérer l’argent et “acheter un visa pour partir d’ici : je veux faire mon avenir à l’étranger”. Et de l’argent, il y en a, surtout depuis que le président Bouteflika a ordonné que plusieurs mesures soient prises pour faciliter les micro-investissements : plafond du crédit sans intérêts revu à la hausse, extension des exonérations fiscales ou encore rééchelonnement dans le remboursement des crédits.

    Selon le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, 15 000 crédits au profit des jeunes au*raient été octro*yés depuis janvier dernier dans le cadre de l’Ansej. Ce dispositif a-t-il permis pour autant de créer des emplois ? C’est là toute la question. “Vous savez, les jeunes profitent des dernières mesures d’apaisement prises par l’Etat pour se remplir les poches, avoue un haut responsable de l’Ansej. Rares sont les projets qui vont aboutir. La seule motivation des jeunes, c’est de décrocher le crédit bancaire pour partir à l’étranger.” Dans les couloirs de l’agence, nous avons croisé Sofiane, 27 ans, de Cheraga [quartier situé à l’ouest d’Alger]. “Je veux m’acheter une voiture et me payer un vo*yage en Turquie cette année. Je vais bientôt récupérer mon argent…” Les crédits octroyés chaque année dans le cadre de l’Ansej sont estimés à plus de 2 400 milliards de dinars pour “ne rien créer”, estiment de nombreux experts. “Lorsqu’elle était semi-autonome, l’Ansej était beaucoup plus performante et opérationnelle ; actuellement, elle est un instrument du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) et régentée par Boughazi, le conseiller du président Bouteflika”, nous renseigne une source militaire. L’Ansej se résumerait donc à une caisse d’enregistrement dépourvue d’organe de contrôle, son rôle consistant à donner un accord à des projets fictifs. Comment s’opère alors le trafic ?

    Blanchir de l’argent

    Avant l’implication de gros barons de l’informel, les candidats de l’Ansej négociaient directement avec les fournisseurs qui leur signaient les factures pro forma nécessaires pour constituer leur dossier. Ces fournisseurs étaient généralement des petits commerçants. Une fois le chèque encaissé par le fournisseur – car la banque paie le fournisseur et non le candidat –, une partie du matériel commandé est livrée pendant que le reste est restitué sous forme d’espèces. Par exemple, un candidat fait une liste d’achats pour le lancement de sa pâtisserie : un frigo, des appareils électroménagers, un four, etc. Une fois la transaction effectuée, il récupère chez son fournisseur les appareils électroménagers et le frigo (des marchandises qu’il peut facilement écouler sur le marché), tandis que le prix du four sera récupéré en espèces. Le fournisseur, lui, prend le soin de majorer les prix. Depuis janvier dernier, plusieurs commerçants versés dans l’informel, flairant les bonnes affaires, se sont mêlés à ce très juteux business.

    Leur méthode d’infiltration ? Ils engagent des intermédiaires et les envoient dans les agences Ansej pour proposer leurs services aux jeunes. “Quel type de dossier voulez-vous déposer ?” nous lance un jeune à l’entrée de l’annexe de l’Ansej de Dar El-Beïda. Issam a 31 ans, il travaille au noir pour un gros commerçant d’El-Hamiz. “Moi, je vous propose de monter un dossier pour ouvrir une boulangerie. Je m’occupe des factures pro forma, du local…”, nous explique-t-il en nous garantissant l’octroi d’un prêt au plus tard dans un mois. En contrepartie, Issam pose ses conditions. “Une fois le chèque encaissé, nous prenons 10 % du montant global de la transaction et nous récupérons aussi les extraits du registre du commerce”, tranche-t-il.

    Mahmoud fait partie des clients d’Issam. Il a bénéficié de son crédit Ansej il y a un mois. “Issam m’a beaucoup aidé et j’ai récupéré mon argent en un temps record. J’ai acheté ma voiture et je compte passer mes vacances en Turquie”, nous révèle-t-il. A en croire les témoignages, ils sont nombreux à avoir eu recours aux services d’Issam. Mais que font-ils ensuite des extraits du registre du commerce ? Il ne nous en dira pas plus. La réponse se trouve chez cet autre intermédiaire de Hussein Dey [commune située à 5 km d’Alger]. “Ces extraits serviront à obtenir des marchés publics, la restauration dans les écoles, les casernes, les grandes sociétés. C’est une couverture que mon patron utilise pour ne pas être identifié et ça marche pour lui”, explique-t-il.

    Via ce trafic, l’argent de l’informel se retrouve ainsi dans le circuit du transfert illicite de devises à l’étranger. Car le trafic ne s’arrête pas uniquement aux transactions fictives de vente et d’achat. Ces mêmes barons profiteraient de ce business pour masquer des transactions douteuses dans les affaires d’import – et pour blanchir de l’argent… “La plupart de ces personnes importent des conteneurs vides qui leur permettent de transférer de l’argent. Puis ils profitent des candidats de l’Ansej en leur établissant de fausses factures de produits importés. Une fois le chèque de la banque encaissé, ils fournissent à leurs clients de faux bons de livraison”, nous explique un douanier.

    Des scènes de bousculades

    A Oran [située dans le nord-ouest de l’Algérie, au bord de la Méditerranée, c’est la deuxième ville du pays], 90 % des demandes enregistrées au niveau de l’Ansej concerneraient… la création d’entreprises de location de voitures ! Les succursales sont prises d’assaut au quotidien, avec des scènes de bousculades. Parfois, des bagarres éclatent dès l’ouverture des bureaux devant les guichets de l’agence, à Canastel. Nous nous sommes rapprochés de Hamid, Sofiane et Rédha. Même dossier, mêmes motivations : la création d’une agence de location de voitures. “Je veux mon agence comme tout le monde. Presque tous mes amis ont bénéficié des crédits de l’Ansej pour lancer leur business”, avoue Sofiane. La mode n’est donc plus à l’ouverture de taxiphones et de kiosques multiservices. “Les jeunes d’aujourd’hui veulent frimer. D’une pierre deux coups, ils ouvrent une agence et friment avec une berline, le tout avec l’aide de l’Etat”, commente un haut responsable à la wilaya d’Oran.

    A Mostaganem [ville du Nord-Ouest connue pour ses belles plages, c’est une destination touristique privilégiée au niveau local], le business se fait discrètement et à petite échelle. Ici, officiellement, certains jeunes sollicitent l’Ansej pour s’adonner à leur activité préférée : la pêche. Pour la plupart, ce sont des passeurs qui ont trouvé en l’Ansej un moyen pour réduire les coûts. Mohamed a récupéré son crédit pour l’achat de chalutiers mais… il n’en fait rien. “Je préfère passer commande pour m’acheter de petites barques et envoyer un maximum de jeunes en Espagne”, confie-t-il, sûr de lui. “J’ai beaucoup de réservations en ce moment et je n’avais pas les moyens de les satisfaire. Grâce à mon crédit Ansej, j’ai passé commande pour la construction de dix boti (barques)”, raconte le jeune passeur. Il n’est pas le seul.

    “Vous n’allez pas nous dénoncer aux autorités ! Allah ghaleb [Dieu puissant], nous n’avons pas d’autres moyens pour gagner notre vie”, nous supplie Djilali, 32 ans, balafre à la joue et bras mutilé, avant de nous menacer. “Si je lis quoi que ce soit concernant cette affaire dans le journal, vous le paierez très cher.”

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    • #3
      Frimer ou quitter le pays, avec l'aide de l'Etat
      Ah mais non voyons!

      Ils te diront que l'état ne fait rien pour eux!!!:22:

      Alors qu'aucun pays au monde ne distribue ce que donne le gouvernement algérien!!!

      P***** de profiteurs de M****,le gouvernement devrait les déchoir de leur nationalité et les interdire à vie de séjour!!!



      Ils haïssent leur patrie, leur seule motivation dans la vie....Franca!!!
      Dernière modification par mehdi-amazigh, 16 juin 2011, 21h05.

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      • #4
        Ca doit etre une minorité qui profite du système, je ne pense pas que tout les jeunes ont la meme motivation....En france aussi il y a des fraudes


        Sinon il devrait y avoir un suivie, des comptes a rendre....ETC sinon ces cas risque de se generaliser...

        Mais, j'avoue que ça m'enerve de voir ce gaspillage, ca pleure en traitant le gouvernement de voleur etc.... Ce sont eux meme des voleurs!!!!!! De vrais immatures.....

        Dire que je voulais monter une affaire en Algerie, vu les malfrats qu'il y a je doute de pouvoir faire aboutir les choses avec honneté.... je risque de manger du sable.....

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        • #5
          un scandale !! je préfère rien dire...:22:

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          • #6
            En algérie en ce moment on ne parle que de ça et déjà, alors qu'en réalité il s'agit d'un prêt, tout le monde en parle comme d'un don: un milliard disent-ils !!

            Or, on sait très bien que donner un milliard (environ 100.000 euros au taux officiel) à des jeunes qui n'ont jamais vu 1000 euros en une fois ne peut que provoquer des catastrophes.

            Mais, connaissant la malignité de nos gouvernants de premier plan, je ne peux douter que c'est exactement ce qu'ils cherchent: donner des coups d'épées dans l'eau avec l'argent du contribuable !!
            Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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            • #7
              Mais, connaissant la malignité de nos gouvernants de premier plan, je ne peux douter que c'est exactement ce qu'ils cherchent: donner des coups d'épées dans l'eau avec l'argent du contribuable !!
              Trop facile igma comme raisonnement.....

              En effet, ce sont les jeunes qui se plaignent du chomage, d'El Hogra, du logement, mariage,etc....

              Si l'état ne leur donne pas la possibilité de créer leurs propres affaires, tu assisteras à des immolations, du vandalisme et j'en passe.....

              La médiocrité de ces derniers n'est pas à mettre sur le dos des dirigeants!!!

              Un voleur est un voleur, un profiteur est un profiteur, un parasite est un parasite et il doit être éradiqué!

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              • #8
                On a l'état qu'on mérite ...
                شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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                • #9
                  A tout les échelles, en haut et en bas, c'est toujours la mafia qui profitent.

                  Merci au journaliste d'avoir eu le courage de publier son enquête.

                  “Vous n’allez pas nous dénoncer aux autorités ! Allah ghaleb [Dieu puissant], nous n’avons pas d’autres moyens pour gagner notre vie”, nous supplie Djilali, 32 ans, balafre à la joue et bras mutilé, avant de nous menacer. “Si je lis quoi que ce soit concernant cette affaire dans le journal, vous le paierez très cher.”

                  ... actuellement, elle (Ansej) est un instrument du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) et régentée par Boughazi, le conseiller du président Bouteflika”, nous renseigne une source militaire. L’Ansej se résumerait donc à une caisse d’enregistrement dépourvue d’organe de contrôle, son rôle consistant à donner un accord à des projets fictifs.

                  Commentaire


                  • #10
                    C'est la faute à l'état, avec tout les moyens qu'il a (réserves d'argent, absence de dettes, potentiel énorme des terres, de la main d'oeuvre, la jeunesse ...etc.) il est incapable de relancer l'économie, de mettre en place une stratégie économique, sociale..etc.
                    Au lieu de ça, il distribue de l'argent.
                    J'avoue aussi qu'on a l'état qu'on mérite, mais bon voici mon constat :

                    Plusieurs années de stabilité (plus au moins), beaucoup, beaucoup d'argent et on a toujours 80% des jeunes qui sont prêts à donner leurs vies (sur des embarcations de fortune) pour quitter ce pays !!! c'est incroyable quand même..

                    -> c'est humain de quitter un endroi ou il fait pas bon de vivre, l'état algérien n'a pas réussi à transformer l'Algérie en un pays ou il fait bon de vivre, ou on peut avec des projets et penser pouvoir les atteindre.
                    Et malgré la manne financière, au lieu de ça, il distribue de l'argent -> c'est pathétique.

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                    • #11
                      Le gouvernement algérien a voulu faire comme les allemands de l'ouest au lendemain de la seconde guerre mondiale, où on a crée un maillage de PME pour booster l'emploi et la richesse.

                      Mais voilà, le bémol est que les allemands sont un peuple travailleur et les algériens un peuple d'assistés et de bras cassés !

                      C'est dommage mais c'est comme ça !
                      Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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                      • #12
                        Punaise mais qu'ils partent ces algeriens de seconde zone, allez partez à l'etranger où ils seront obligés d'aller à une chorba pour tous pour manger!!!! GRRRR faut arreter, quand t'es bosseur en Algerie, y a vraiment moyen de bien vivre, et j'en connais!! Meme des algeriens de france rentrés au pays pour monter une boite, et pour la plupart ils ne reviendraient pour rien au monde en France!!
                        Pfff insupportable...
                        Fière d'être algérienne...

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                        • #13
                          Punaise mais qu'ils partent ces algeriens de seconde zone, allez partez à l'etranger où ils seront obligés d'aller à une chorba pour tous pour manger!!!! GRRRR faut arreter, quand t'es bosseur en Algerie, y a vraiment moyen de bien vivre, et j'en connais!! Meme des algeriens de france rentrés au pays pour monter une boite, et pour la plupart ils ne reviendraient pour rien au monde en France!!
                          Pfff insupportable...
                          Pour travailler il faut :
                          - un contexte sain
                          - égalité des chances pour chacun
                          - être dans un pays de droit
                          - baisse de la corruption
                          - ...etc.
                          Je doute fort que ces conditions (entre autres) soient réunies en Algérie.

                          Je connais aussi des algériens de France qui sont rentrés en Algérie pour monter une boite et qui se sont cassés les dents face à la non présense des condistions citées ci-dessus.

                          C'est quoi un Algérien de seconde zone ??

                          Commentaire


                          • #14
                            L'Algérie n'a ni peuple valable, ni état valable.

                            Faut rééduquer le peuple, pour cela faut un régime dur, et une économie planifiée au détail près, je dirais faut tout planifier, même la vie des gens.

                            L'algérien globalement yhabha wajda, ragda wa tmangé, wa tqara3 fel Congé.

                            Mes frères me rendent malade
                            «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

                            Commentaire


                            • #15
                              L'Algérie n'a ni peuple valable, ni état valable.

                              Faut rééduquer le peuple, pour cela faut un régime dur, et une économie planifiée au détail près, je dirais faut tout planifier, même la vie des gens.

                              L'algérien globalement yhabha wajda, ragda wa tmangé, wa tqara3 fel Congé.

                              Mes frères me rendent malade
                              Je suis tout à fait d'accord avec toi, on est un peuple assez moyen, mais l'état a une mission importante quant à la stratégie (economique, sociale, politique..etc) à mettre en place et les orientations moyenne et longues terme. le peuple lui seul ne peut pas définir une économie nationale !!
                              L'état est le garant de tous les domaines présents dans le pays.
                              C'est sur ce rôle que je critique l'état algérien car tous les ingrédients sont présents actuellement.
                              Un peuple ça s'éduque.

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