Quatre organisations dont la LAADH de Mustapha Bouchachi, le Collectif des familles des disparus en Algérie (CFDA) et le syndicat Snapap, ont interpellé dans une lettre ouverte l’Union européenne (UE) sur « la persistance des violations des droits de l’Homme » en Algérie. Cette lettre rédigée à l’occasion du 6e Conseil d’Association UE‑Algérie, qui aura lieu à Bruxelles le 20 juin, est signée par le Réseau euro‑méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH), la LADDH), le CFDA et le SNAPAP. Les quatre organisations invitent l’Union européenne et ses États membres à adopter « une position ferme vis‑à‑vis des autorités algériennes afin qu’elles respectent leurs obligations en matière de droits de l’Homme et qu’elles engagent un véritable processus participatif, transparent et inclusif en vue de l’adoption et la mise en œuvre effective de réformes démocratiques profondes ».
La lettre ouverte insiste sur le fait que « bien que l'état d'urgence ait été levé en février, les restrictions à la liberté d'association, d'expression, de manifestation pacifique et syndicale font règle en Algérie ». « Des centaines de manifestants sont encore en attente de jugement suite à leurs arrestations lors des mouvements de protestations des derniers mois, alors que le parquet est resté muet devant les témoignages de violences physiques sur certains des manifestants arrêtés », accusent‑elles.
Les signataires de cette lettre demandent à l'UE « de soutenir la société civile et le mouvement pacifique pour la démocratie en Algérie à l'occasion du 6e Conseil d'Association UE‑Algérie ».
TSA
Ryad Hamadi
La lettre ouverte insiste sur le fait que « bien que l'état d'urgence ait été levé en février, les restrictions à la liberté d'association, d'expression, de manifestation pacifique et syndicale font règle en Algérie ». « Des centaines de manifestants sont encore en attente de jugement suite à leurs arrestations lors des mouvements de protestations des derniers mois, alors que le parquet est resté muet devant les témoignages de violences physiques sur certains des manifestants arrêtés », accusent‑elles.
Les signataires de cette lettre demandent à l'UE « de soutenir la société civile et le mouvement pacifique pour la démocratie en Algérie à l'occasion du 6e Conseil d'Association UE‑Algérie ».
TSA
Ryad Hamadi
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