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La crise à laquelle le secteur touristique fait face est la plus grande de son histoire, ses impacts ayant dépassé ceux de la guerre du Golfe en 1991, les retombées des évènements du 11 septembre 2001 et ceux de la Ghriba à l'île de Djerba en 2002, a indiqué le directeur général de l'office national du tourisme Tunisien (ONTT), Habib Ammar.
Selon lui, les revenus du secteur ont baissé, jusqu'au 10 juin 2011, de 51% et le nombre de nuitées a régressé au cours de la même période de 55,3%. Le nombre d'arrivants a baissé de 41%.
La baisse du nombre de touristes des pays européens est d'environ 53% alors que le nombre de touristes maghrébins a reculé de 41% depuis le déclenchement de la Révolution du 14 janvier 2011.
Pour M. Ammar il y a de l'espoir de pouvoir se rattraper au cours du 2e trimestre de cette année, sachant que les entrées de la saison estivale ne représente que 30% des entrées du secteur et que le deuxième semestre de chaque année génère entre 60 et 70% de ces revenus.
Le patron de l’ONTT estime que le secteur du tourisme est resté l’otage des marchés extérieurs alors qu’aucun intérêt n'a été accordé aux marchés intérieur et maghrébin, une question à laquelle une solution sera apportée prochainement, a-t-il dit. La campagne promotionnelle mise en place par l'ONTT et adressée au marché algérien (un million de touristes chaque année) aura le meilleur impact sur l'afflux de touristes algériens vers la Tunisie à partir du mois de juillet prochain.
Meghreb Emergent
Selon lui, les revenus du secteur ont baissé, jusqu'au 10 juin 2011, de 51% et le nombre de nuitées a régressé au cours de la même période de 55,3%. Le nombre d'arrivants a baissé de 41%.
La baisse du nombre de touristes des pays européens est d'environ 53% alors que le nombre de touristes maghrébins a reculé de 41% depuis le déclenchement de la Révolution du 14 janvier 2011.
Pour M. Ammar il y a de l'espoir de pouvoir se rattraper au cours du 2e trimestre de cette année, sachant que les entrées de la saison estivale ne représente que 30% des entrées du secteur et que le deuxième semestre de chaque année génère entre 60 et 70% de ces revenus.
Le patron de l’ONTT estime que le secteur du tourisme est resté l’otage des marchés extérieurs alors qu’aucun intérêt n'a été accordé aux marchés intérieur et maghrébin, une question à laquelle une solution sera apportée prochainement, a-t-il dit. La campagne promotionnelle mise en place par l'ONTT et adressée au marché algérien (un million de touristes chaque année) aura le meilleur impact sur l'afflux de touristes algériens vers la Tunisie à partir du mois de juillet prochain.
Meghreb Emergent