Le roi du Maroc Mohamed VI a annoncé dans un discours à la nation ce 17 juin 2011 l'officialisation de la langue Tamazight comme deuxième langue du Maroc aux côtés de l'arabe. Une décision qui entre dans le cadre des réformes constitutionnelles dont le plébiscite populaire est prévu pour le 1er juillet prochain.
Le projet prévoit la constitutionnalisation de l'amazigh comme langue officielle également. « Il s'agit d'une initiative d'avant-garde, qui constitue le couronnement du processus de réhabilitation de l'Amazigh, comme patrimoine commun à tous les Marocains », a affirmé Mohamed VI.
Son officialisation effective, souligne le roi, devra « s'inscrire dans un processus graduel, au moyen d'une loi organique, qui en définira les modalités d'intégration dans l'Enseignement et aux secteurs prioritaires de la vie publique de sorte à ce qu’elle joue amplement son rôle de langue officielle à l'avenir ».
Avec cette annonce, le Maroc est le premier pays nord africain à avoir officialisé la langue tamazight (berbère). En Algérie, tamazight est consacrée comme « langue nationale ». Une annonce faite en mars 2003 par le chef de l'Etat, Bouteflika, pour ramener le calme en Kabylie alors en pleine insurrection.
source : Siwel
Le projet prévoit la constitutionnalisation de l'amazigh comme langue officielle également. « Il s'agit d'une initiative d'avant-garde, qui constitue le couronnement du processus de réhabilitation de l'Amazigh, comme patrimoine commun à tous les Marocains », a affirmé Mohamed VI.
Son officialisation effective, souligne le roi, devra « s'inscrire dans un processus graduel, au moyen d'une loi organique, qui en définira les modalités d'intégration dans l'Enseignement et aux secteurs prioritaires de la vie publique de sorte à ce qu’elle joue amplement son rôle de langue officielle à l'avenir ».
Avec cette annonce, le Maroc est le premier pays nord africain à avoir officialisé la langue tamazight (berbère). En Algérie, tamazight est consacrée comme « langue nationale ». Une annonce faite en mars 2003 par le chef de l'Etat, Bouteflika, pour ramener le calme en Kabylie alors en pleine insurrection.
source : Siwel
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