Annonce

Réduire
Aucune annonce.

l'Iran félicite Moscou et Pékin pour leur position "réaliste"

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • l'Iran félicite Moscou et Pékin pour leur position "réaliste"

    L'Iran s'est félicité mardi de l'échec des négociations entre les cinq grands du Conseil de sécurité de l'Onu et l'Allemagne sur un projet de résolution pour contrer ses ambitions nucléaires, l'attribuant à la position "réaliste" de Moscou et Pékin.

    "Nous pouvons estimer que certains pays se conduisent de manière plus réaliste", a déclaré à Athènes Ali Larijani, principal dirigeant iranien chargé du dossier nucléaire, citant "la Chine et la Russie".

    Les Etats-Unis ne répondront pas officiellement par écrit à la lettre envoyée par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad au président américain George W. Bush, a indiqué par ailleurs la Maison-Blanche mardi.

    Le président américain George W. Bush a affirmé encore que la diplomatie était "l'option la plus importante" dans la crise nucléaire iranienne et que les efforts diplomatiques n'en étaient qu'à leurs débuts.

    Pékin et Moscou, qui ont des intérêts économiques et énergétiques en Iran, émettent toujours des réserves sur la référence au chapitre VII qui peut ouvrir la porte à des sanctions, voire, en dernier lieu à une action militaire.

    "D'autres pays essayent de créer des casse-têtes, je viens d'une région où beaucoup de casse-têtes ont été créés par les Etats-Unis", a poursuivi le dirigeant iranien, qui s'exprimait à l'issue d'une rencontre avec la ministre des Affaires étrangères grecque, Dora Bakoyannis.

    Adoptant un ton conciliant à l'égard des pays européens, après l'échec de la réunion à New York sur un projet de résolution contraignante entre les cinq grands du Conseil de sécurité, l'Allemagne et le représentant diplomatique de l'Union européenne, M. Larijani a appelé ces Etats à "ne pas suivre la politique d'un pays qui crée des casse-têtes dans la région".

    "L'UE peut jouer un rôle constructif", a-t-il poursuivi.

    Il a par ailleurs assuré que son pays n'envisageait pas d'abandonner le Traité de non-prolifération (TNP), contrairement à ce qu'avait laissé entendre dimanche le président iranien.

    "Nous n'avons aucune raison de sortir du TNP (...). Ce qu'il faut c'est un équilibre entre les obligations et les droits découlant du TNP", a-t-il dit.

    Comme il l'avait fait la veille à Ankara, le dirigeant iranien a en outre exhorté la communauté internationale à ne pas écarter l'AIEA au profit du Conseil de sécurité.

    "Il y a encore du temps pour la diplomatie (...) Si les Etats-Unis n'insistaient pas, la question pourrait être résolue dans le cadre de l'AIEA", a-t-il déclaré.

    La visite d'Ali Larijani en Grèce, membre provisoire du Conseil de sécurité, répond à la nécessité pour Téhéran de plaider sa cause auprès des chancelleries et des opinions publiques étrangères.

    Ce déplacement survenait aussi au lendemain de l'envoi par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad d'une lettre à son homologue américain George W. Bush, geste sans précédent depuis la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays il y plus de 26 ans.

    Mais la Maison Blanche a vite refroidi les espoirs d'une solution négociée à la crise nucléaire en déclarant que cette missive ne contenait rien qui incite à une reprise historique du dialogue.

    Florilège de griefs et d'incantations, la lettre de 18 pages, dont l'AFP a obtenu une copie, reprend des thèmes souvent évoqués par le président ultraconservateur iranien, suggérant notamment à M. Bush de revenir aux principes religieux pour résoudre la crise.

    Mardi à Jérusalem, le vice-Premier ministre israélien Shimon Peres a de son côté répété les propos très durs vis-à-vis de l'Iran qu'il avait tenus la veille, laissent entrevoir l'éventualité d'une riposte foudroyante d'Israël en cas d'attaque nucléaire iranienne contre son territoire.

    "J'ai dit que ceux qui menacent d'anéantir risquent d'être anéantis", a déclaré M. Peres, des propos qui ont eu un impact particulièrement fort émanant d'un ancien Premier ministre prix Nobel de la paix.

    Mahmoud Ahmadinejad avait déclaré en octobre 2005 qu'"Israël doit être rayé de la carte". Il avait ensuite mis en doute la réalité de l'Holocauste pendant la deuxième guerre mondiale, le qualifiant de "mythe".

    Le président iranien est attendu mardi soir à Jakarta pour une visite officielle de cinq jours en Indonésie.

    Par AFP

  • #2
    par contre tous les pays musulmans essaient de se faire oublier.ils se font tout petits.
    comme pour la guerre de 2003,ils avaient presque tous interdit les manifs de soutien à l' irak.

    Commentaire


    • #3
      Oui

      Les rapports de force ont véritablement changé .
      Ce qui se sentait il y a plusieurs années se constate de nos jours .

      Commentaire

      Chargement...
      X