Des "barbouzes" du régime s’en prennent aux militants du RCD.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, les militants du Rassemblement pour la culture et la démocratie ont été la cible de membres de service de sécurité qui agissaient en civil. Il y a eu d’abord l’arrestation de trois militants avant le rassemblement de la CNCD. Puis c’est Omar Abed, président du collectif des victimes du scandale Khalia qui a été embarqué « dans un véhicule Toyota 4x4 noir », lit-on dans le communiqué.
Non contents de leur descente punitive, les membres de ce commando policier s’en prennent au véhicule qui transportait Saïd Sadi. Après le verrouillage de l’espace public, on passe à l’intimidation physique digne de voyous. «Une chasse digne des séries américaines s’organise (contre le véhicule de Saïd Sadi, ndlr). Avant d’arriver à la place Kennedy, les occupants des véhicules sautent à terre et s’emploient à frapper des poings et des pieds sur la Passat du RCD où se trouvaient le Président Saïd Sadi et deux militants. Sans se présenter, les membres du commando ordonnent au chauffeur d’arrêter le moteur et de descendre. Saïd Sadi refuse d’obtempérer et demande au chauffeur de continuer son chemin. La poursuite ne s’est terminée qu’au domicile du président du RCD contraint d’annuler son rendez vous ».
Le RCD affirme qu’ « après les assassinats, les fraudes électorales et la corruption généralisée, le pouvoir dégénère dans la délinquance politique : c’est ce qu’on appelle une voyoucratie ».
Dans un communiqué publié aujourd’hui, les militants du Rassemblement pour la culture et la démocratie ont été la cible de membres de service de sécurité qui agissaient en civil. Il y a eu d’abord l’arrestation de trois militants avant le rassemblement de la CNCD. Puis c’est Omar Abed, président du collectif des victimes du scandale Khalia qui a été embarqué « dans un véhicule Toyota 4x4 noir », lit-on dans le communiqué.
Non contents de leur descente punitive, les membres de ce commando policier s’en prennent au véhicule qui transportait Saïd Sadi. Après le verrouillage de l’espace public, on passe à l’intimidation physique digne de voyous. «Une chasse digne des séries américaines s’organise (contre le véhicule de Saïd Sadi, ndlr). Avant d’arriver à la place Kennedy, les occupants des véhicules sautent à terre et s’emploient à frapper des poings et des pieds sur la Passat du RCD où se trouvaient le Président Saïd Sadi et deux militants. Sans se présenter, les membres du commando ordonnent au chauffeur d’arrêter le moteur et de descendre. Saïd Sadi refuse d’obtempérer et demande au chauffeur de continuer son chemin. La poursuite ne s’est terminée qu’au domicile du président du RCD contraint d’annuler son rendez vous ».
Le RCD affirme qu’ « après les assassinats, les fraudes électorales et la corruption généralisée, le pouvoir dégénère dans la délinquance politique : c’est ce qu’on appelle une voyoucratie ».
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