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France Football taille du Fennec

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  • France Football taille du Fennec

    Le magazine sportif France Football n’y est pas allé avec le dos de la cuillère, dans son édition d’hier, pour tailler du Fennec et confirmer la débandade qui régnait en sélection.

    Sous la plume de Thierry Marchand, FF a consacré un papier à l’Equipe algérienne, une sorte de bilan un an après sa campagne sud-africaine sous l’intitulé «L’Algérie dans la tourmente». D’entrée, le journaliste revient sur le point déclencheur : le Palmeraie Golf de Marrakech, en faisant le parallèle avec les déroutes mémorables de l’équipe de France avec le Pezula Resort de Knysna en Afrique du Sud (2010) et le Sheraton de Séoul en Corée du Sud (2002).

    La déconfiture sportive (0 à 4 face au Maroc) a été bel et bien précédée par «la vie nocturne avec les princesses locales et du retour des joueurs (quatre en l’occurrence) se faisant pincer au petit matin, est du domaine du déjà-vu», rappelle le journaliste qui qualifie les Verts de «fantômes» de la demi-finale de la CAN-2010. Au passage, quelques contrevérités sont balancées comme le «penalty très litigieux» du match aller face au Maroc, alors que tout le monde l’a confirmé sur l’image au ralenti ou bien le match nul face au Gabon en amical (1 à 1), alors que l’équipe algérienne avait été plutôt battue (1 à 2). Par ailleurs, FF souligne que la tâche du prochain sélectionneur (Halilhodzic est cité comme le plus pressenti) s’annonce «ardue et intense», car il faudra «recadrer un groupe sans repères et sans envie, qui a rapidement baissé les bras à Marrakech après l’ouverture du score de Benatia».

    Et puis, inévitablement, le doigt est mis sur le fait que la sélection algérienne est composée de joueurs nés ou ayant été formés en France, d’où le choix d’un technicien qui connaît assez bien la Ligue 1 et en même temps le contexte nord-africain, car l’autre enjeu est plus que technico-tactique : «L’équipe des verts est devenue un cercle fermé où les joueurs quel que soit leur niveau de forme étaient quasiment assurés de jouer sinon, au pire, d’être sélectionnés.». Du coup, on se demande ce que faisaient Saâdane et Benchikha et ont-ils des réponses sérieuses à donner sur ces points précis ? Le problème, c’est qu’aujourd’hui, il se raconte que le président Raouraoua s’appuierait sur Karim Ziani et l’ancien capitaine Yazid Mansouri pour «purger ce cénacle» (Ah bon !).

    En d’autres termes, reprendre les mêmes et recommencer. Il vaut mieux laisser le futur sélectionneur faire son boulot dans ce cas. A moins que l’apport d’un Nordine Korichi, dont le nom est cité par d’autres sources, ne vienne épauler Halilhodzic dans sa mission.
    Pour terminer son article, Thierry Marchand ne se privera pas de mettre l’accent sur «l’immense désert du contexte local» avec des clubs au budget et à l’encadrement réduits à leur plus simple expression, incapables de fournir des générations de footballeurs au grand talent et quasi laminés en compétitions internationales. Quant au match d’Omdurman et la qualification au Mondial sud-africain, ils n’auront peut-être été qu’un «leurre». Comme Gijon 82 dont les retombées ont bloqué le football algérien pendant plusieurs années. Alors tirons les leçons et évitons de tomber dans les mêmes pièges.
    And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

  • #2
    Peut-être qu'il a quelques exagérations dans le contenu des faits mais les questions posées ne manquent pas toutes de pertinence. Les quelques résultats obtenus grâce à la grinta des joueurs(totalement émoussée aujourd'hui) a caché l'absence constante de stratégie claire, d'un fond de jeu et d'une animation offensive. Le réexamen des matchs joués démontre tout cela. Saadane ''le chanceux' n'a en fait rien construit, c'était de la gestion d'un moment sans plus.

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