Le temps des fleurs .

[Iska]

Le temps des fleurs

C'est déjà les vacances. C'est encore les vacances. Pour beaucoup d'entre nous. Il est loin le temps de notre enfance. La jeunesse passée dans les rues à découvrir le monde. Nos cartables pleins de secrets de gamins. Le short et la chemise pendante par pans sur les côtés. Les genoux écorchés. Le souffle coupé d'avoir trop couru les ruelles de la ville.

Le maître de classe, à la porte, attendant la sonnerie. Dès son retentissement, nous voilà en rangs. Rangés comme des petits soldats prêts à vivre de nouvelles aventures. Prêts à écouter leur maître. Aujourd'hui, il n'est pas rare de constater que ce sont les élèves qui attendent leur maître. En passant devant une école primaire. J'ai observé cette nouvelle jeunesse. A part, le téléphone portable accroché à leur oreille. La seule main libre dans la poche.

Certains lycéens se payent le luxe de plier le cahier dans une poche d'un pantalon «rangers» et n'ont pas de sacoche scolaire. Sûrement, pour ne pas se surcharger. Peut-être pour ne pas se surpasser. A trop se décharger, on ne se remplit de rien. Pas même des leçons.

Au fond, les enfants sont toujours les mêmes. Leurs rêves ont changé avec la mutation de notre société. Le problème. Nos bambins nous ressemblent trop tôt. C'est tout. Les copains d'abord, aimerais-je chanter. Je crierai même l'amitié avant tout. L'époque de nos 400 coups nous rend souvent mélancoliques. La nostalgie, c'est le regret d'un temps passé. Où nous avions la possibilité de savourer la vie et ses surprises. On voulait aller chercher le monde. On s'étonnait facilement. Nous n'étions pas blasés de trop de facilité. Nous étions plutôt rompus de découvrir ce qui nous entourait.

Donnons leur l'opportunité de rêver. D'être heureux. D'être curieux pour apprendre le plus possible. Détruisons ces paraboles formateuses. Elles coupent les horizons en déployant l'oraison. Les oiseaux ont un vol plus haut. Leurs ailes s'accrochent. Ils trébuchent. Puis ils abandonnent. Ils se rangent gentiment. Ils viendront gonfler les rangs de la société. Ne chercherons plus l'évasion. Ah quel malheur ! Nous, naguère, si libres.

par El-Guellil

Le Quotidien d'Oran

[EtoileFilante]

les souvenirs d'enfence sont inoubliables , l'innocence, l'inconscience et la rêverie nous ont donnés les plus beau moments de nos vies,

ce qui est passé....a fuit, on à tous la nostalgie de notre enfance en nous! si je pouvais y revenir pour un moment.............

[Iska]

Qu'il fait bon de pleurer le passé, ça pourrit le présent et ralentit le futur!

Je vis le présent et me projette vers l'avenir, tout en étant nostalgique de mon passé.

Ce que dit El Guelil, sur l'école , je le retrouve, avec le tablier obligatoire, le porte plume, les cahiers non écornés, les plumes sergents majors.

SNIF SNIF? Qu'elle est bonne cette odeur du passé

[Iska]

Pleure pas, tiens un machoir du passé les "à carreaux"

Fais-tu la différence entre pleurer et se remémorer?

J'ai eu des mouchoirs , mais jamais à carreaux .

Et puis je préfére laisser le vent sécher mes larmes (c'est plus poétique)

[Massnsen]

Les genoux écorchés. Le souffle coupé d'avoir trop couru les ruelles de la ville.

Je garde encore les traces des parties de foot pieds nus sur le béton.

Je me rappelle aussi d'une correction qu'on a prise le dernier jour de l'école en 4 ème année. On était sorti pendant la récréation de 10h pour acheter des glaces, des flics nous ont dénoncé au directeur et on a pris cher (pour une glace) !

[EtoileFilante]

Qu'il fait bon de pleurer le passé, ça pourrit le présent et ralentit le futur!

la nostalgie revient lorsque le présent n'est pas à la hauteur du passé, certes elle nous plonge un peu dans la tristesse, mais aussi dans la reflexion afin d'avancer dans la vie

Je garde encore les traces des parties de foot pieds nus sur le béton.

loin des terrains de foot, moi je garde les traces des ecorchusres faites quand je grimpais sur les figuiers, j'etais championne dans le domaine

[fortuna]

Même les souvenirs les plus nostalgiques, c'est au présent que ça se vit. Il n'y a que le présent de réel...

Simple avis.

[dzreponse]

Le passe c’est comme inviter quelqu’un chez toi. Si la personne que tu invites, commence a te critiquer, a te juger, a te rendre la vie difficile, a casser tout ce que tu as construis, il est peu probable de le réinviter de nouveau. Si la personne est agréable, t’aide, te donne de bons conseils, tu l’inviteras autant de fois que possible, et ca sera toujours agréable.

[MisterOver]

La meilleur des choses était la fin des cours, on amenait limonade, ...

Et le dernier, dernier jour, le bonheur, on brulait nos cahiers, .... autours de l'école, les feuilles flottaient.

L'enfance a une belle saveur.