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La chaîne d'infos en continu basée au Qatar est l'invitée surprise de l'appel d'offre lancé par la Ligue de football professionnel concernant les droits de diffusion de la Ligue 1 en 2012-2016. Elle se retrouve en concurrence avec Canal+ et Orange, les deux diffuseurs actuels.
La Ligue du football professionnel peut sans doute se frotter les mains. Elle qui craignait un face à face avec Canal+ dans le cadre de son appel d'offres pour commercialiser les droits audiovisuels de la Ligue 1 pour la période 2012-2016, la voilà rassurée avec pas moins de trois candidatures. Alors qu'on le disait prêt à renoncer, le groupe télécom Orange s'est en effet à nouveau mis sur les rangs afin de pouvoir proposer du foot à ses abonnés internet et mobile.
Mais c'est surtout l'offre de la chaîne d'infos en continu basée au Qatar Al Jazeera qui constitue le vrai coup de tonnerre potentiel de cette compétition. Et ce même si Al-Jazira Sport a déjà jeté les bases d'une implantation durable en France en acquérant les droits audiovisuels de la L1 à l'international (estimés à 200 millions d'euros sur six ans). Nul doute qu'un tel mouvement sera rapproché de la prise de contrôle récente du club du PSG par un fonds d'investissement du Qatar.
En l'absence d'informations sur le contenu de ces offres, il est encore impossible d'affirmer que la Ligue a d'ores et déjà gagné son pari de lever au moins 600 millions d'euros pour l'ensemble des droits. Mais ce niveau de concurrence lui laisse entrevoir la possibilité de faire monter les enchères "Le comité de pilotage se réunira jeudi matin afin d'examiner les volets qualitatifs et financiers de ces offres. La LFP ne fera aucun commentaire jusqu'à la fin de la procédure en cours" indique le communiqué de la LFP publié lundi.
Jusqu'ici, la Ligue pensait devoir faire avec la défection annoncée de l'opérateur Orange, qui contribue à hauteur de 203 millions d'euros par an pour un match le samedi soir. De son côté, le diffuseur historique Canal + avait répété à l'envi qu'il ne souhaitait pas faire de folies. De quoi faire craindre une baisse des droits à la LFP.
Pour tenter de s'en prémunir, celle-ci avait donc choisi d'une plus large exposition du championnat, avec une journée étalée sur trois jours - un match le vendredi à 21H, 6 matches le samedi (un à 17H, quatre à 19H, un à 21H) et trois matches le dimanche (un à 14H, un à 17H, un à 21H).
Surtout, elle a entrepris de morceller les droits TV en pas moins de neuf lots assortis de prix de réserve pour les six premiers censé lui garantir 600 millions d'euros. (110 millions d'euros pour les lots 1 et 2, 100 millions d'euros pour les lots 3 et 4, et 90 millions d'euros pour les lots 5 et 6). Si l'on y ajoute les droits mobiles (environ 60 millions d'euros aujourd'hui), sur lesquels Orange pourrait se positionner, le compte pourrait permettre à la L1 de ne rien perdre de sa valeur.
Si ce montant global des prix de réserve est atteint, les six lots seront attribués, même ceux qui n'ont pas atteint le prix de réserve individuel. S'il n'est pas atteint, les lots dont les offres atteignent les prix de réserve seront attribués, les autres revenant à CFoot, la chaîne que lancera la Ligue au mois de juillet.
L'Express
La Ligue du football professionnel peut sans doute se frotter les mains. Elle qui craignait un face à face avec Canal+ dans le cadre de son appel d'offres pour commercialiser les droits audiovisuels de la Ligue 1 pour la période 2012-2016, la voilà rassurée avec pas moins de trois candidatures. Alors qu'on le disait prêt à renoncer, le groupe télécom Orange s'est en effet à nouveau mis sur les rangs afin de pouvoir proposer du foot à ses abonnés internet et mobile.
Mais c'est surtout l'offre de la chaîne d'infos en continu basée au Qatar Al Jazeera qui constitue le vrai coup de tonnerre potentiel de cette compétition. Et ce même si Al-Jazira Sport a déjà jeté les bases d'une implantation durable en France en acquérant les droits audiovisuels de la L1 à l'international (estimés à 200 millions d'euros sur six ans). Nul doute qu'un tel mouvement sera rapproché de la prise de contrôle récente du club du PSG par un fonds d'investissement du Qatar.
En l'absence d'informations sur le contenu de ces offres, il est encore impossible d'affirmer que la Ligue a d'ores et déjà gagné son pari de lever au moins 600 millions d'euros pour l'ensemble des droits. Mais ce niveau de concurrence lui laisse entrevoir la possibilité de faire monter les enchères "Le comité de pilotage se réunira jeudi matin afin d'examiner les volets qualitatifs et financiers de ces offres. La LFP ne fera aucun commentaire jusqu'à la fin de la procédure en cours" indique le communiqué de la LFP publié lundi.
Jusqu'ici, la Ligue pensait devoir faire avec la défection annoncée de l'opérateur Orange, qui contribue à hauteur de 203 millions d'euros par an pour un match le samedi soir. De son côté, le diffuseur historique Canal + avait répété à l'envi qu'il ne souhaitait pas faire de folies. De quoi faire craindre une baisse des droits à la LFP.
Pour tenter de s'en prémunir, celle-ci avait donc choisi d'une plus large exposition du championnat, avec une journée étalée sur trois jours - un match le vendredi à 21H, 6 matches le samedi (un à 17H, quatre à 19H, un à 21H) et trois matches le dimanche (un à 14H, un à 17H, un à 21H).
Surtout, elle a entrepris de morceller les droits TV en pas moins de neuf lots assortis de prix de réserve pour les six premiers censé lui garantir 600 millions d'euros. (110 millions d'euros pour les lots 1 et 2, 100 millions d'euros pour les lots 3 et 4, et 90 millions d'euros pour les lots 5 et 6). Si l'on y ajoute les droits mobiles (environ 60 millions d'euros aujourd'hui), sur lesquels Orange pourrait se positionner, le compte pourrait permettre à la L1 de ne rien perdre de sa valeur.
Si ce montant global des prix de réserve est atteint, les six lots seront attribués, même ceux qui n'ont pas atteint le prix de réserve individuel. S'il n'est pas atteint, les lots dont les offres atteignent les prix de réserve seront attribués, les autres revenant à CFoot, la chaîne que lancera la Ligue au mois de juillet.
L'Express
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