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Lancement de la campagne référendaire
Dix jours pour convaincre
Quatre jours après le discours royal consacré au projet de la nouvelle Constitution, la campagne pour le référendum du 1er juillet sera officiellement lancée ce mardi 21 juin à minuit. Les partis politiques auront donc dix jours pour sillonner les 16 régions du pays et tenter de convaincre les citoyens à adhérer ou non au texte de la future loi suprême.
Les citoyennes et citoyens sont appelés aux urnes le 1er juillet pour dire "oui" ou "non" au projet de la nouvelle Constitution. / DR
C’est parti pour dix jours de campagne pour le référendum du 1er juillet. Le coup d’envoi de cette campagne pré-référendum sera donné officiellement ce mardi à minuit, et se poursuivra jusqu’à la veille du scrutin, le jeudi 30 juin, à minuit également, indique un communiqué du ministère de l’Intérieur diffusé lundi.
En effet, le Roi ayant déjà présenté les grands axes du projet de la nouvelle Constitution, dans un discours à la nation vendredi dernier, il revient maintenant aux différents partis qui constituent l’échiquier politique national d’en débattre avec leurs partisans.
Il s’agit pour ces formations politiques d’aller à la rencontre des militantes et militants à travers le territoire, pour leur expliquer leurs positions respectives par rapport au texte présenté par le Souverain, et de les convaincre de l’approuver ou le désapprouver lors de cette consultation populaire sur la future Constitution.
“Na3am li doustour”
D’ores et déjà, l’écrasante majorité des partis, dont les plus influents (Istiqlal, USFP, PJD, RNI, PAM, PPS...) sur la scène politique nationale, a indiqué qu’elle allait appeler à voter “oui”.
“La campagne de notre parti se fera à trois niveaux. La première consistera en une série de meetings à l’échelle nationale; la deuxième se fera sous forme de rencontres diverses avec la population (les jeunes, les femmes, etc.) dans les différentes communes; et enfin la troisième qui consistera à distribuer des supports de communication pour expliquer pourquoi nous appelons à voter ‘oui’”.
Nabil Benabdellah, SG du PPS, joint par téléphone.
Le secrétaire général du Mouvement populaire (MP), Mohand Laenser nous a également déclaré que le Conseil national du parti s’est prononcé à l’unanimité en faveur du “oui”. En ce qui concerne le programme de la campagne du MP, Laenser a indiqué qu’il s’agira surtout d’une communication de proximité auprès des populations dans les villes et campagnes, et que celle-ci devait commencer par un rassemblement lundi soir (hier) à Rabat.
Le Rassemblement national des indépendants (RNI), qui a lui aussi appelé à voter en faveur du texte de la nouvelle Constitution, procédera de son côté par une mobilisation des partisans au niveau des provinces, nous a expliqué l’un de ses responsables, Rachid Talbi Alami.
“Il ne s’agira pas simplement d’appeler à voter ‘oui’, mais il faudra expliquer aux populations la dimension du projet de la nouvelle Constitution, les ruptures qu’elle apporte (par rapport aux précédentes lois), leur expliquer surtout leurs nouveaux droits et devoirs.”
Rachid Talbi Alami, membre du RNI.
Le Parti de la justice et du développement (PJD), dont le conseil national a approuvé à 90% le nouveau texte lors d’un vote à bulletin secret, va également appeler ses militants à voter pour, nous a dit Lahcen Daoudi. Selon ce dernier, “Le nouveau projet a conservé l’essentiel en ce qui concerne le référentiel de notre pays (l’islam en tant que religion d’Etat, ndlr), et par rapport à l’actuelle Constitution, il comporte de réelles avancées même si le combat pour la démocratie doit continuer”.
Dans ce sens, le PJD compte sur une forte mobilisation de sa base lors de cette campagne référendaire, pour convaincre ses militants à se prononcer en faveur de ce nouveau texte constitutionnel.
Le Parti authenticité et modernité (PAM) n'est pas en reste. La formation de Mohamed Cheikh Biadillah commencera sa campagne à partir de ce mercredi.
“Nous prévoyons 15 meetings à travers le pays, avec Tétouan comme première étape. Nous appellerons à approuver le nouveau texte parce qu'il répond à une grande partie de nos revendications présentées lors des consultations, à savoir la reconnaissance de la diversité, le renforcement des pouvoirs du Premier ministre, le renforcement des mécanismes de bonne gouvernance, etc.”
Salah El Ouadie, membre du PAM.
Il est à noter également que la plupart des centrales syndicales, à l'exception de la CDT de Noubir Amaoui, se sont exprimées en faveur du projet de la future Constitution.
Le camp des insatisfaits
Il n'y a pas cependant que des pro “na3am li doustour”. D'autres formations politiques comptent bien faire campagne contre la nouvelle Constitution.
Ainsi, l'Alliance de la gauche démocratique -qui regroupe le Parti socialiste unifié (PSU), le Parti de l'avant-garde démocratique et sociale (PADS) et le Congrès national ittihadi-, va demander à ses partisans de voter “non” lors du référendum. C'est ce que nous a déclaré le secrétaire général du PSU, Mohamed Moujahid dans un entretien téléphonique.
“L'Alliance de la gauche démocratique a décidé de faire campagne contre ce projet de la nouvelle Constitution. Nous allons demander à nos militants de boycotter le référendum parce que ce projet ne répond pas aux standards internationaux en matière de monarchie parlementaire comme nous l'avons réclamée. Le roi continue d'être omniprésent dans l'ensemble de l'appareil de l'Etat.”
Entre les “na3am li doustour” et les “l'la li doustour”, seules les urnes trancheront en faveur des uns ou des autres, lors du référendum prévu le vendredi 1er juillet 2011.
À propos du temps d'antenne
Lors de cette campagne référendaire, les partis politiques et les syndicats auront accès aux médias audiovisuels publics conformément au temps d'antenne défini pour chacun, et que la HACA se chargera de faire respecter. Ce sera 12 minutes pour les formations politiques ayant un groupe parlementaire, et 6 minutes pour celles représentées au Parlement.
À propos du retrait des cartes d'électeur
Dans le cadre des préparatifs au prochain référendum constitutionnel, le ministère de l'Intérieur informe les citoyens(nes) inscrits(es) sur les listes électorales, qu'ils/qu'elles peuvent retirer leurs nouvelles cartes au niveau des bureaux administratifs proches de leurs lieux de résidence. Et ce, tout au long de la semaine, y compris les week-ends (samedi et dimanche).
Bassirou BA
Au fait Maroc
Dix jours pour convaincre
Quatre jours après le discours royal consacré au projet de la nouvelle Constitution, la campagne pour le référendum du 1er juillet sera officiellement lancée ce mardi 21 juin à minuit. Les partis politiques auront donc dix jours pour sillonner les 16 régions du pays et tenter de convaincre les citoyens à adhérer ou non au texte de la future loi suprême.
Les citoyennes et citoyens sont appelés aux urnes le 1er juillet pour dire "oui" ou "non" au projet de la nouvelle Constitution. / DR
C’est parti pour dix jours de campagne pour le référendum du 1er juillet. Le coup d’envoi de cette campagne pré-référendum sera donné officiellement ce mardi à minuit, et se poursuivra jusqu’à la veille du scrutin, le jeudi 30 juin, à minuit également, indique un communiqué du ministère de l’Intérieur diffusé lundi.
En effet, le Roi ayant déjà présenté les grands axes du projet de la nouvelle Constitution, dans un discours à la nation vendredi dernier, il revient maintenant aux différents partis qui constituent l’échiquier politique national d’en débattre avec leurs partisans.
Il s’agit pour ces formations politiques d’aller à la rencontre des militantes et militants à travers le territoire, pour leur expliquer leurs positions respectives par rapport au texte présenté par le Souverain, et de les convaincre de l’approuver ou le désapprouver lors de cette consultation populaire sur la future Constitution.
“Na3am li doustour”
D’ores et déjà, l’écrasante majorité des partis, dont les plus influents (Istiqlal, USFP, PJD, RNI, PAM, PPS...) sur la scène politique nationale, a indiqué qu’elle allait appeler à voter “oui”.
“La campagne de notre parti se fera à trois niveaux. La première consistera en une série de meetings à l’échelle nationale; la deuxième se fera sous forme de rencontres diverses avec la population (les jeunes, les femmes, etc.) dans les différentes communes; et enfin la troisième qui consistera à distribuer des supports de communication pour expliquer pourquoi nous appelons à voter ‘oui’”.
Nabil Benabdellah, SG du PPS, joint par téléphone.
Le secrétaire général du Mouvement populaire (MP), Mohand Laenser nous a également déclaré que le Conseil national du parti s’est prononcé à l’unanimité en faveur du “oui”. En ce qui concerne le programme de la campagne du MP, Laenser a indiqué qu’il s’agira surtout d’une communication de proximité auprès des populations dans les villes et campagnes, et que celle-ci devait commencer par un rassemblement lundi soir (hier) à Rabat.
Le Rassemblement national des indépendants (RNI), qui a lui aussi appelé à voter en faveur du texte de la nouvelle Constitution, procédera de son côté par une mobilisation des partisans au niveau des provinces, nous a expliqué l’un de ses responsables, Rachid Talbi Alami.
“Il ne s’agira pas simplement d’appeler à voter ‘oui’, mais il faudra expliquer aux populations la dimension du projet de la nouvelle Constitution, les ruptures qu’elle apporte (par rapport aux précédentes lois), leur expliquer surtout leurs nouveaux droits et devoirs.”
Rachid Talbi Alami, membre du RNI.
Le Parti de la justice et du développement (PJD), dont le conseil national a approuvé à 90% le nouveau texte lors d’un vote à bulletin secret, va également appeler ses militants à voter pour, nous a dit Lahcen Daoudi. Selon ce dernier, “Le nouveau projet a conservé l’essentiel en ce qui concerne le référentiel de notre pays (l’islam en tant que religion d’Etat, ndlr), et par rapport à l’actuelle Constitution, il comporte de réelles avancées même si le combat pour la démocratie doit continuer”.
Dans ce sens, le PJD compte sur une forte mobilisation de sa base lors de cette campagne référendaire, pour convaincre ses militants à se prononcer en faveur de ce nouveau texte constitutionnel.
Le Parti authenticité et modernité (PAM) n'est pas en reste. La formation de Mohamed Cheikh Biadillah commencera sa campagne à partir de ce mercredi.
“Nous prévoyons 15 meetings à travers le pays, avec Tétouan comme première étape. Nous appellerons à approuver le nouveau texte parce qu'il répond à une grande partie de nos revendications présentées lors des consultations, à savoir la reconnaissance de la diversité, le renforcement des pouvoirs du Premier ministre, le renforcement des mécanismes de bonne gouvernance, etc.”
Salah El Ouadie, membre du PAM.
Il est à noter également que la plupart des centrales syndicales, à l'exception de la CDT de Noubir Amaoui, se sont exprimées en faveur du projet de la future Constitution.
Le camp des insatisfaits
Il n'y a pas cependant que des pro “na3am li doustour”. D'autres formations politiques comptent bien faire campagne contre la nouvelle Constitution.
Ainsi, l'Alliance de la gauche démocratique -qui regroupe le Parti socialiste unifié (PSU), le Parti de l'avant-garde démocratique et sociale (PADS) et le Congrès national ittihadi-, va demander à ses partisans de voter “non” lors du référendum. C'est ce que nous a déclaré le secrétaire général du PSU, Mohamed Moujahid dans un entretien téléphonique.
“L'Alliance de la gauche démocratique a décidé de faire campagne contre ce projet de la nouvelle Constitution. Nous allons demander à nos militants de boycotter le référendum parce que ce projet ne répond pas aux standards internationaux en matière de monarchie parlementaire comme nous l'avons réclamée. Le roi continue d'être omniprésent dans l'ensemble de l'appareil de l'Etat.”
Entre les “na3am li doustour” et les “l'la li doustour”, seules les urnes trancheront en faveur des uns ou des autres, lors du référendum prévu le vendredi 1er juillet 2011.
À propos du temps d'antenne
Lors de cette campagne référendaire, les partis politiques et les syndicats auront accès aux médias audiovisuels publics conformément au temps d'antenne défini pour chacun, et que la HACA se chargera de faire respecter. Ce sera 12 minutes pour les formations politiques ayant un groupe parlementaire, et 6 minutes pour celles représentées au Parlement.
À propos du retrait des cartes d'électeur
Dans le cadre des préparatifs au prochain référendum constitutionnel, le ministère de l'Intérieur informe les citoyens(nes) inscrits(es) sur les listes électorales, qu'ils/qu'elles peuvent retirer leurs nouvelles cartes au niveau des bureaux administratifs proches de leurs lieux de résidence. Et ce, tout au long de la semaine, y compris les week-ends (samedi et dimanche).
Bassirou BA
Au fait Maroc
:22:
ahh houari sa change un peus du modele pour la 3ohda talita. 
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