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Maroc: les compétences du Chef de l'Executif élargie, il se nommera "ra'iss al houkouma"

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  • Maroc: les compétences du Chef de l'Executif élargie, il se nommera "ra'iss al houkouma"

    NOUVELLE CONSTITUTION
    LES COMPÉTENCES DU CHEF DU GOUVERNEMENT PLUS ÉLARGIES
    NOMINATION DES SECRÉTAIRES GÉNÉRAUX, DIRECTEURS…
    LE CONSEIL DE GOUVERNEMENT CONSTITUTIONNALISÉ

    LA nouvelle Constitution abandonne le titre Premier ministre pour celui de chef du gouvernement. Ce dernier verra ses prérogatives renforcées davantage. Il sera désigné au sein du parti arrivé en tête des élections de la Chambre des représentants, marquant ainsi l’émergence d’un gouvernement issu du suffrage universel direct.
    Le nouveau texte consacre «la responsabilité pleine et entière du chef du gouvernement vis-à-vis des membres de l’équipe gouvernementale. La Constitution lui confère la compétence de proposer ses membres, de mettre fin à leurs fonctions, de conduire et de coordonner l’action gouvernementale et de superviser l’administration publique». Ainsi, il peut nommer, par décret, aux postes civils, conformément à une loi organique qui fixe la liste de ces postes et les critères d’accès aux fonctions publiques sur la base des principes de méritocratie, de transparence et d’égalité des chances pour tous les Marocains.
    C’est le Conseil de gouvernement qui nommera les secrétaires généraux et les directeurs centraux des administrations publiques, les présidents d’universités, les doyens et les directeurs des écoles et instituts supérieurs.
    Toutefois, c’est le Roi qui continuera à présider le Conseil des ministres. Ce dernier se réunit en effet à l’initiative du Roi. Nouveauté: il peut se réunir également à la demande du chef du gouvernement. Le Roi peut aussi, sur la base d’un ordre du jour déterminé, déléguer au chef du gouvernement la présidence d’une réunion du Conseil des ministres.
    Le Conseil de gouvernement est introduit dans la nouvelle Constitution. Dans le texte actuel, c’est une réunion informelle pour préparer le conseil des ministres. Cette mesure permettra de clarifier ses compétences, en cohérence et en complémentarité avec le Conseil des ministres. Il se tient sous la présidence de son chef et à son initiative.
    Les attributions de ces deux organes se distinguent notamment par le fait que le Conseil de gouvernement dispose de larges compétences exécutives et décisionnelles qui lui sont propres. D’autres, délibératives font que certaines questions sont renvoyées devant le Conseil des ministres pour statuer, dans le cadre des compétences stratégiques, d’arbitrage et d’orientation, notamment pour ce qui concerne la nécessité de préserver les équilibres macro-économiques et financiers, devenue désormais une règle constitutionnelle.
    Il faut noter que l’article 88 du nouveau texte stipule qu’après la désignation des membres du gouvernement par le Roi, le chef du gouvernement présente et expose devant les deux chambres du Parlement réunies le programme qu’il compte appliquer. Ce programme doit dégager les lignes directrices de l’action que le gouvernement se propose de mener dans les divers secteurs de l’activité nationale, notamment dans les domaines intéressant la politique économique, sociale, environnementale, culturelle et extérieure.
    Ledit programme fait l’objet d’un débat devant chacune des deux chambres. Il est suivi d’un vote à la Chambre des représentants.
    Le gouvernement n’est alors investi qu’après avoir obtenu la confiance de la Chambre des représentants, exprimée par le vote de la majorité absolue de ses membres, en faveur du programme présenté.

    Jamal Eddine HERRADI

  • #2
    Ses prérogatives sont très claires.

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    • #3
      "ra'iss al houkouma"

      Les journeaux algeriens vont avoir du mal à le pronancer et je paris
      qu'il von continuer à l'appeler premiere ministre, même apres la reforme

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      • #4
        le texte ci contre est extrait de l'economiste et n'est pas exhaustif sur les prérogatives du Roi.

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        • #5
          Toutefois, c’est le Roi qui continuera à présider le Conseil des ministres. Ce dernier se réunit en effet à l’initiative du Roi
          Le Roi peut aussi, sur la base d’un ordre du jour déterminé, déléguer au chef du gouvernement la présidence d’une réunion du Conseil des ministres.
          après la désignation des membres du gouvernement par le Roi
          Le Roi garde une grande place dans le jeu politique c'est vraiment Dommage !

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          • #6
            la question n'est pas sur sa place effectivement mais sur la portée de cette place, mais le Roi parle de faire jouer ses pouvoirs pour arbitrer plus qu'autre chose.

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            • #7
              la question n'est pas sur sa place effectivement mais sur la portée de cette place, mais le Roi parle de faire jouer ses pouvoirs pour arbitrer plus qu'autre chose.
              c'est là tout l'enjeu...est ce qu'il va se contenter de participer aux débats et d'entériner les decisions du conseil des ministres comme c'est le cas en Espagne..ou alors il va essayer d'influencer les décisions? mais franchement ca m'étonnerait, car il ne peut pas aller contre l'esprit d'une constitution qu'il a lui même approuvé...il s'est défini lui même comme un arbitre.

              Commentaire


              • #8
                c'est là tout l'enjeu...est ce qu'il va se contenter de participer aux débats et d'entériner les decisions du conseil des ministres comme c'est le cas en Espagne..ou alors il va essayer d'influencer les décisions? mais franchement ca m'étonnerait, car il ne peut pas aller contre l'esprit d'une constitution qu'il a lui même approuvé...il s'est défini lui même comme un arbitre.
                Et surtout issue du suffrage

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                • #9
                  Ya oueldi, les Algeriens avaient un "rais el hokouma" avant que sa majeste ne decide d'en avoir un! Malheureusement ou heureusement pour toi, Bouteflika l'a reduit a un simple coordinateur ou premier ministre si tu veux!
                  Bonsoir Dice man,
                  c'est vrai oui, la dernière réforme constitutionnelle a fait de l'Algérie un régime présidentiel avec un habillage parlementaire....mais il faut dire que même la constitution algérienne de 96 ne donnait pas autant de pouvoir au premier ministre.

                  Commentaire


                  • #10
                    la dernière réforme constitutionnelle a fait de l'Algérie un régime présidentiel avec un habillage parlementaire
                    Le régime politique en Algérie a toujours été un régime hybride, tenant du présidentiel et du parlementaire à la fois !

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                    • #11
                      Le régime politique en Algérie a toujours été un régime hybride, tenant du présidentiel et du parlementaire à la fois !
                      oui, je sais jawzia...mais avec la dernière réforme, l'Algérie s'est orientée vers une présidentialisation du régime....le pouvoir du premier ministre ainsi que celui des deux chambres ont été réduit....(je parle sous le contrôle des spécialistes)

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                      • #12
                        Le partage des pouvoirs selon Dilem :

                        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                        • #13
                          Le régime politique en Algérie a toujours été un régime hybride, tenant du présidentiel et du parlementaire à la fois !
                          Le regime politique algerien est, et etait toujour militaire, le reste, c'est ce moquer des algeriens qui veulent avoir droit au chapitre

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                          • #14
                            THE DICE MAN
                            Ya oueldi, les Algeriens avaient un "rais el hokouma" avant que sa majeste ne decide d'en avoir un! Malheureusement ou heureusement pour toi, Bouteflika l'a reduit a un simple coordinateur ou premier ministre si tu veux!
                            Mon chère ami, sa majesté avait un rais El Houkouma avant que le brisidan n'en est inventé un ,)
                            entre 1955 et 1965, le premier ministre s'appelait rais el houkouma en arabe, et président du conseil en français, il y'eu 4 titulaires à ce poste:
                            Mbarek Bekkaï (militaire) 1955-1958, Ahmed balafrej mai à decembre 1958 (Istiqlal Centre-Droit), Abdallah Ibrahim (UNFP-Gauche) 1958-1960, Ahmed bahnini 1962-1965 (FDIC-Droite) puis fin de la démocratie, jusqu'a la petite reprise du milieu des années 90.

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                            • #15
                              mais avec la dernière réforme, l'Algérie s'est orientée vers une présidentialisation du régime....le pouvoir du premier ministre ainsi que celui des deux chambres ont été réduit...
                              La dernière réforme a concerné le mandat présidentiel, la participation féminine à la vie politique. Aucun article sur le pouvoir exécutif ou législatif n'a été amendé ou modifié.

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