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Quid de l'attitude de l'armée?

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  • Quid de l'attitude de l'armée?

    Au lendemain de la levée de l’Etat d’urgence nous avions eu droit au « conclave » des six. Comme si cette décision faisait émerger un « nouveau » pouvoir. Ou, pour le moins, établissait un nouvel équilibre des rapports de forces au sein du pouvoir Algérien.

    La levée de l’Etat d’urgence prendrait, donc, le sens d’un retrait effectif de l’armé de la gestion du politique? Un retrait qui replace les autres centres de pouvoirs devant leurs obligations longtemps abandonnées à l’ANP et à ses services de sécurité. Désormais l’initiative serait entre les mains de « civils » ! Le chef de l’Etat ; les président des deux chambres, celui du conseil constitutionnelle, le chef du gouvernement et le président de l’alliance au pouvoir.

    L’armée, anticipe et à l’instar de ce qui s’est passé en Egypte, prend ses distances d’avec les politiques. Elle ne demeurerait dans le jeu politique que par les mécanismes institutionnels prévus par les textes. D’ailleurs, les consultations effrénées des « civils », qui ont suivi la levée de l’état d’urgence, s’étaient accompagnées de séances de travail du Haut Conseil de Sécurité.

    Toujours est-il que pour le moment, en se mettant en retrait, l’ANP laisse les leviers du pouvoir entre les mains d’acteurs politiques sans crédit ni légitimité. Certainement que le prétexte de la faiblesse apparente des forces du changement est tout trouvé pour justifier ce forfait.

    Nos destinées sont désormais entre les mains d’un personnel politique avide du Kousi et de ses avantages. L’armée l’a propulsé aux commandes, aujourd’hui, elle le met dans une situation qui, Inéluctablement, débouchera sur un face à face avec le peuple. Il n’est pas souhaitable que l’institution militaire se retrouve dans le piège où elle a été plongée en Octobre 88 ; et de ce point de vue sa mise en retrait est à saluer. Mais, il aurait été préférable, qu’elle ne s’illusionne pas sur le patriotisme et le sens du devoir du personnel politique en place.

    Le choix lui était offert de peser en faveur d’une véritable transition pour remette au peuple algérien le pouvoir réel qu’elle assume depuis qu’elle a fait face à la dérive du processus électorale en 1991. Il n’est pas dit qu’elle ne le fasse pas, ni qu’elle le fasse. Tout dépend de la portée de son retrait de la gestion du jeu politique. Selon que son choix relève d’une attitude tactique marqué par des calculs de pouvoir ou d’une option stratégique empreint d’un grand sens du devoir.

    Devant l’opacité du jeu politique nous n’avons d’autre choix que d’attendre et de voir…
    Dernière modification par mob_dz, 21 juin 2011, 15h08.
    Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

  • #2
    L'ANP va surement mettre à la retraite tous ces vieux généraux qui ont terni son image avec la politique
    Dernière modification par alessandro, 24 juin 2011, 11h09.

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