Le secrétaire général du principal parti politique algérien, le Front de Libération Nationale (FLN), a réclamé jeudi un partage du pouvoir exécutif entre le chef de l'Etat et le Premier ministre.
"Nous voulons un pouvoir exécutif à deux têtes pour rétablir l'équilibre entre les pouvoirs du président de la République et ceux du Premier ministre", a déclaré Abdelaziz Belkhadem, après sa rencontre avec la Commission de consultations sur les réformes politiques.
L'actuelle Constitution, amendée en 2008, concentre le pouvoir exécutif entre les mains du président de la République. Le Premier ministre, exécute le programme présidentiel et coordonne le travail du gouvernement.
M. Belkhadem, ministre d'Etat et qui a également été Premier ministre à deux reprises, propose que "le chef de l'Etat puisse, en plus de ses prérogatives actuelles, arbitrer entre le gouvernement et le Parlement".
Le Secrétaire général du FLN réclame la constitution d'une commission électorale permanente, neutre et indépendante financièrement, "chargée de veiller au bon déroulement des élections, depuis la préparation des listes électorales jusqu'au dépouillement des voix".
La commission, présidée par le président du Conseil de la Nation (Sénat) Abdelkader Bensalah, assisté de deux conseillers du chef de l'Etat, le général Mohamed Touati et l'ancien ministre Mohamed Ali Boughazi, a entamé le 21 mai ses consultations avec des partis politiques et des personnalités afin de préparer notamment une révision de la Constitution.
Allafrica.com (9 juin 2011)
"Nous voulons un pouvoir exécutif à deux têtes pour rétablir l'équilibre entre les pouvoirs du président de la République et ceux du Premier ministre", a déclaré Abdelaziz Belkhadem, après sa rencontre avec la Commission de consultations sur les réformes politiques.
L'actuelle Constitution, amendée en 2008, concentre le pouvoir exécutif entre les mains du président de la République. Le Premier ministre, exécute le programme présidentiel et coordonne le travail du gouvernement.
M. Belkhadem, ministre d'Etat et qui a également été Premier ministre à deux reprises, propose que "le chef de l'Etat puisse, en plus de ses prérogatives actuelles, arbitrer entre le gouvernement et le Parlement".
Le Secrétaire général du FLN réclame la constitution d'une commission électorale permanente, neutre et indépendante financièrement, "chargée de veiller au bon déroulement des élections, depuis la préparation des listes électorales jusqu'au dépouillement des voix".
La commission, présidée par le président du Conseil de la Nation (Sénat) Abdelkader Bensalah, assisté de deux conseillers du chef de l'Etat, le général Mohamed Touati et l'ancien ministre Mohamed Ali Boughazi, a entamé le 21 mai ses consultations avec des partis politiques et des personnalités afin de préparer notamment une révision de la Constitution.
Allafrica.com (9 juin 2011)
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