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L'armée : des craintes derrière la discrétion affichée

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    L'armée : des craintes derrière la discrétion affichée


    Un mois après leur lancement, les consultations politiques menées par la Commission Bensalah ont pris fin ce mardi 21 juin. Ces discussions ont été boycottées par une partie de l’opposition et des associations de la société civile. Plusieurs personnalités ont également décliné l’invitation, à l’image des anciens présidents de la République et de plusieurs anciens premiers ministres. Mais la grande absente des discussions aura été l’armée.

    Malgré les nombreux appels pour tenter de la faire réagir notamment en suggérant qu’elle devienne la gardienne de la future Constitution, l’armée est restée silencieuse. Dans le passé, l’institution militaire a toujours fait connaître sa position sur les grands dossiers, indirectement ou via un message dans la revue El Djaïch. Mais, cette fois, les décideurs militaires ne se sentent pas concernés par la démarche du président, selon des connaisseurs du sérail politique. La présence du général Mohamed Touati dans la commission Bensalah et la participation du général Khaled Nezzar ne signifient pas que l’armée est directement impliquée dans ce processus.

    Ces deux généraux à la retraite « ne représentent pas l’armée », affirment nos sources. « Mais cela ne signifie pas que les militaires ne se sentent pas concernés par ce qui se passe dans le pays. Bien au contraire. Ils suivent de très près l’évolution des choses », ajoutent-elles. Le message est clair : l’armée ne veut pas agir ou interférer dans un processus politique car elle veut garder son image d’une institution républicaine qui n’est plus concernée par la politique mais elle réagira si la situation l’exige.

    Aujourd’hui, les décideurs militaires n’ont qu’une seule préoccupation : éviter d’arriver à une situation similaire à celle de la Libye et de la Syrie. Les dirigeants de ces deux pays ont été pris de court par la rue. Les émeutes se sont transformées en révoltes populaires violentes. Et l’intervention de l’armée dans ces pays n’a fait que compliquer les choses, voire les rendre irréversibles. Si le fonctionnement du régime libyen est différent de celui en cours en Algérie, les similitudes avec la Syrie sont nettement plus importantes, avec une armée nationale puissante et des services de renseignement omniprésents. Si la Syrie a plongé dans le chaos, plus aucun pays arabe n’est à l’abri.

    Pour le pouvoir algérien, la dégradation de la situation en Syrie a constitué une véritable alerte. Dans ce contexte, le gouvernement Ouyahia a eu carte blanche pour calmer tous les mouvements sociaux. Les dernières hausses de salaires accordées dans l’administration et les entreprises publiques obéissent à cet objectif. Le pouvoir espère ainsi être capable de gérer la situation née des émeutes de janvier dernier; surtout que la pression internationale a baissé d’un cran.

    Les Américains exigent certes toujours des réformes mais ils se montrent moins pressants. Et les Européens viennent de saluer les réformes algériennes. « Ces réformes ambitieuses touchent notamment la réforme de la Constitution ainsi que la révision de la législation sur les élections, les partis politiques, la participation des femmes dans la vie politique, les associations et les médias », a souligné l’UE dans sa déclaration finale présentée lors de la 6e session du conseil d’association algéro-européen tenue hier et avant-hier au Luxembourg.

    TSA

  • #2
    Alors que tout semblait rentrer dans l'ordre en 2009, l'ANP se trouve obligée de répondre des actes d'un général qui a contribué à violer la constitution pour maintenir le président bouteflika à vie. Bien sur avec l'aide de belkhadem qui a engagé la responsabilité politique des militants du FLN.

    S'alignant sur la mode internationale des présidents papa et fils pour en faire des Rois à l'avenir contre le gré de leurs peuples.

    A croire que la sortie de la crise n'arrange pas tout le monde
    Dernière modification par alessandro, 24 juin 2011, 11h00.

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    • #3
      Le message est clair : l’armée ne veut pas agir ou interférer dans un processus politique car elle veut garder son image d’une institution républicaine qui n’est plus concernée par la politique mais elle réagira si la situation l’exige.
      Le mal est fait, elle a déjà succombé à l'appel des sirènes et s'est mouillé jusqu'au cou.
      Ne perdons pas de vue que cette institution appartient à tout les algériens et non seulement à quelques officiers supérieurs.
      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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      • #4
        ça ne serait jamais arrivé si l'armée avait exposé au parlement et au peuple quels sont les ennemis et les menaces pour notre pays et comment sont utilisés les fonds et quels sont les résultats obtenus chaque année.

        A l'exemple des usa.

        Il faut nous dire aussi si les journalistes et démocrates sont des ennemis et combien le Gouvernement paye pour les combattre. peut être que l'ennemi c'est le peuple lui même, qui sait.
        Dernière modification par alessandro, 24 juin 2011, 10h58.

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