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La Fed revoit à la baisse ses prévisions de croissance

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  • La Fed revoit à la baisse ses prévisions de croissance

    La Banque centrale américaine mise désormais sur un PIB en hausse de moins de 3% au quatrième trimestre. Des nouvelles mesures de soutien pourraient être envisagées si la situation économique se détériorait.

    La Banque centrale des États-Unis (Fed) est plus pessimiste sur la croissance américaine qu'elle ne l'était en avril dernier. Elle annonce ce mercredi revoir à la baisse l'ensemble de ses prévisions pour le quatrième trimestre. Résultat: la croissance économique en glissement annuel sur cette période devrait se situer entre 2,7% et 2,9% contre une fourchette de 3,1% et 3,3% précédemment.

    De son côté, le taux de chômage devrait être compris entre 8,6% et 8,9% en moyenne au quatrième trimestre, alors que deux mois auparavant la Fed tablait sur 8,4% à 8,7%. Ce taux de chômage est remonté à 9,1% en mai. Enfin, l'inflation est vue entre 2,3% et 2,5% en glissement annuel et entre 1,5% et 1,8% en excluant l'énergie et l'alimentation. Ces prévisions sont supérieures à celles d'avril, de 0,2 à 0,3 point de pourcentage.

    Le comité de politique monétaire estime que «la reprise économique se poursuit à un rythme modéré, quoique légèrement plus lent que le Comité ne le prévoyait». La Fed se montre aussi moins optimiste en ce qui concerne le marché du travail. Elle l'estime «plus faible que prévu», au lieu d' «en amélioration graduelle» selon son expression du mois d'avril.

    Taux maintenus à zéro
    Dans ce contexte morose, la décision a été prise à l'unanimité par les membres du comité de politique monétaire de laisser inchangé le taux d'intérêt directeur de la Banque centrale dans une fourchette de 0% à 0,25%. C'est la vingt-deuxième réunion consécutive à l'issue de laquelle le comité annonce qu'il y restera encore «pendant une longue période».

    La Réserve fédérale a également réaffirmé que son programme de rachat de 600 milliards de dollars de titres de dette du Trésor lancé en novembre prendra bien fin au 30 juin. La Fed poursuivra sa politique de réinvestissement des titres qu'elle détient. Une manière de maintenir constant le niveau de liquidités injectées dans le système financier des États-Unis.

    La Fed prête à de nouvelles interventions
    Lors d'une conférence de presse, le patron de la Fed, Ben Bernanke, a expliqué qu'il envisageait aussi bien d'intervenir à nouveau que de ne rien changer. «Nous serions préparés à prendre des mesures supplémentaires, manifestement, si les conditions le justifiaient. Nous avons un certain nombre de façons d'agir, aucune d'entre elles n'étant dépourvue de risques ni de coûts. Nous pourrions, par exemple, faire davantage d'achats de titres ou les structurer de manière différente. Nous pourrions abaisser les intérêts que nous versons aux banques sur leurs réserves en excédent auprès de la banque centrale», a-t-il expliqué.

    D'après lui, la Fed pourrait aussi agir «en donnant une date déterminée pour définir la longue période» pendant laquelle elle souhaite maintenir son taux d'intérêt directeur proche de zéro. «Ce sont les manières dont nous pourrions encore assouplir la politique monétaire, si nécessaire. Bien sûr, toutes ces choses sont quelque peu inédites», a relevé le président de la Banque centrale américaine.

    Mais il a souligné que la Fed pouvait aussi maintenir le statu quo: «Si l'économie empire et que l'inflation reste relativement faible, alors nous ne commencerions pas à sortir de la politique monétaire actuelle, a-t-il prévenu. Et par conséquent, nous ne changerions pas de langage».

    La Banque centrale, soucieuse de rassurer les marchés, a toutefois ajouté que «le ralentissement de la reprise économique est en partie le reflet de facteurs probablement temporaires, comme la hausse des prix alimentaires et de l'énergie, ou le pouvoir d'achat et la consommation des ménages, ainsi que les perturbations dans les approvisionnements associés aux événements tragiques au Japon». À Wall Street, les investisseurs ne sont pas convaincus. À la clôture, le Dow Jones lâche 0,66% à 12.110 points.

    source: Le Figaro.

  • #2
    Encore une dépréciation de l'USD face à l'EUR ce qui compliquera encore davantage la situation de l'Euroland.


    Les cambistes ta3 port said frotteront les mains encore et encore!!

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    • #3
      Apparemment la croissance est une idée fixe aux Etats Unis.

      Seulement le seul moyen dont dispose les américains pour tirer la croissance toujours vers le haut c'est de s'endetter davantage (relever le seuil d'endettement). Problème qui oppose actuellement démocrates et républicains à la Chambre des Représentants.

      Seulement cette politique de surendettement jette le discrédit sur la 1er monnaie de réserve dans le monde. le Dollar. Je me demande jusqu'à qiand cette comédie de "confiance dans l'économie américaine", véritable politique de l'autruche de la Réserve Fédérale va-t-elle durer?

      en 1944, les accords de Bretton Woods consacraient le Dollar comme monnaie internationale de référence. Mais ce statut était garantie par la convertibilité du Dollar en Or. La solvabilité des Etats Unis était garantie par ses réserves d'Or.

      Lorsque les années 70 arrivent, on est vers la fin des trente glorieuses, les marchés financiers ont de moins en moins confiance dans le Dollar, alors c'est "la ruée vers l'Or américain". Les réserves d'or des Etats Unis comment à fondre au point que Richard Nixon suspend la convertibilité du Dollar en or (Aout 1971) pour enrayer le phénomène.

      Je suppose que c'est à partir de là que commence la politique de mise sous perfusion de dette de l'économie américaine. mettre une économie sous perfusion de dettes, c'est comme si on mettait un être humain sous perfusion de cyanure. C'est complètement absurde.... cette une comédie qui dure depuis 1971. Je me demande quand est-ce qu'elle va se terminer? Comme ça au moins ils pourront faire un truc de rentable. le truc préféré des américains quand il s'agit de catastrophes nationales: UN FILM! J'ai déjà une idée du titre: "Il était une fois la confiance dans l'économie américaine"
      Dernière modification par Neutrino, 22 juin 2011, 21h57.

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      • #4
        Seulement le seul moyen dont dispose les américains pour tirer la croissance toujours vers le haut c'est de s'endetter davantage
        Exactement, la dette américaine continue sa croissance exponentielle, depuis 1930 n'a fait que s’accélérer et il faut être aveugle pour croire qu'un jour il va diminuer, la courbe suivant parle d'elle même

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        • #5
          Boujour. Quelques "bonnes nouvelles" de bon matin

          Exactement, la dette américaine continue sa croissance exponentielle, depuis 1930 n'a fait que s’accélérer et il faut être aveugle pour croire qu'un jour il va diminuer, la courbe suivant parle d'elle même
          elle va s'effondrer bla djedha! pour l'instant, les américains honorent le service de la dette. le paiement régulier des intérêts. pour ce qui est du principal, je pense que tôt ou tard, il y aura "destruction de monnaie". ils ne pourront tout simplement pas payer. Je suis convaincu que ça va arriver, quand? je n'en ai aucune idée.

          Ce dont je suis sûr, c'est que la croissance ne peut pas durer éternellement faute de ressources énergétiques suffisantes et bon marché. il me semble évident que les Etats Unis se dirigent tout droit vers un mur. Le choc va être brutal. moi je te le dis.

          La forte croissance économique des pays industrialisés permettait jusque-là aux Gouvernements Occidentaux de s'endetter sans trop de problème grâce surtout au pétrole bon marché (qui permet aux ménages de consommer comme des goinfres). Mais aujourd'hui, la demande de pétrole est telle, qu'on peut dire qu'on nous sommes en "état de choc pétrolier" permanent. Si bien que l'Occident peut tirer un trait DEFINITIF sur la forte croissance économique qui lui permettait de s'endetter pour faire "tourner" l'économie. Pourtant, les Gouvernements Occidentaux continuent de s'endetter comme si de rien était...

          PS: 2011 a vu un évènement politique important, le printemps arabe. peut-être que 2012 verra la fin du Monde Occidental (du moins pour les citoyens zétas): un cataclysme financier: l'effondrement des Dettes Souveraines des pays sois-disant développés. Peut-être que les Maya ont vu juste. Au pif! mais... juste La forte croissance c'est du passé. Tout a une fin.*

          Je crois que le titre du film pour 2012, qui convient le mieux serait plus tôt: "il était une fois l'Amérique" mais comme ce titre a déjà été utilisé par Sergio Leone, il ne reste plus que: "ET L'AMERIQUE FUT!" avec dans les rôles de méchants: le Président de la Réserve Fédérale toujours prêt à endetter l'Etat Fédéral, et les Représentants du Congrès toujours prêt à accepter que l'Etat Fédéral s'endette. Mais ce ne sera pas un succès au box office vu que les citoyens zéta ruinés ne pourront tout simplement pas se permettre le tiqué d'entrée.
          Dernière modification par Neutrino, 23 juin 2011, 09h05.

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          • #6
            mais il faut voir le bon côté des choses... avec ces histoires de Dettes Souveraines Irresponsables sur le point de s'effondrer, le club des pays sous développés va s'élargir et on va peut-être bientôt se chamailler, sur ce forum, entre marocains, algériens, français, belges, suisses etc... ça va nous changer de l'éternel duel algéro-marocain.

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            • #7
              bonjour

              Les USA et certains pays occidentaux (principalement l' Angleterre, France, Italie) est la force de frappe ou disons le bras armé de la puissance bourgeoise/oligarchie. Cette force est indispensable pour qu'ils puissent étendre de plus en plus leur pouvoir sur la planète.

              L'oligarchie ne pourra permettre leur effondrement que le jour où ils seront eux même doté d'armées et de défenses puissantes. Ce n'est pas pour demain car le processus d'externalisation de certaines taches de sécurité et de défense aux USA (et d'autres pays) n'est encore qu'à ses débuts.

              Donc attendons nous plutôt à des guerres fratricides un peu partout, des épidémies, des menaces terroristes, des "accidents" nucléaires de plus en plus fréquents, des catastrophe humanitaires, ... etc. Et moins probables le retour du fascisme et des nationalismes.

              Ce qui est rassurant c'est que les populations occidentales sont de plus en plus conscientes que les ficelles sont tirées par une poignée de gens, et que la démocratie, leur démocratie, n'est que fumée et brouillard.
              Rebbi yerrahmek ya djamel.
              "Tu es, donc je suis"
              Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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              • #8
                L'oligarchie ne pourra permettre leur effondrement que le jour où ils seront eux même doté d'armées et de défenses puissantes.
                tu veux dire qu'ils contrôlent la situation. A mon avis ils contrôlent que dalle! Je pense que l'Occident s'est très mal préparé à l'arrivée sur le marché de l'énergie des deux mastodontes asiatiques, l'Inde et la Chine, avec plus de deux milliards d'habitants en cours d'enrichissement rapide. La forte croissance s'est terminée pour de bon. Le modèle économique basée sur la croissance perpétuelle A VECU.

                or toutes les solutions proposés pour sortir de la crise sont basés sur ce model précisément. Si tu veux mon avis (ça ne veut pas dire que j'ai raison), la locomotive de l'économie mondiale (USA) et ses wagonnets (Grande Bretagne, France etc..) sont dans l'impasse. ça pue l'effondrement imminent! en tout cas social... certain! A ton avis pourquoi l'OTAN n'envoie pas de soldats en Libye? Si n'est pas faute de pognon... La situation ne semble plus du tout sous contrôle...
                Dernière modification par Neutrino, 23 juin 2011, 10h25.

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                • #9
                  Je n'ai pas dis qu'ils contrôlent la situation. Au contraire ça leur tombe en plein dans la gueule.

                  En revanche, ils peuvent agir en créant toujours plus de chaos dans le monde. Après ça, les bourgeoisies chinoises et indiennes pactiseront avec celles qui tiennent les manettes aujourd'hui dans le monde.

                  La seule chose qui peut arrêter ce train, selon moi, ce ne sont pas les états (US, chinois ou autres), c'est soit les peuples, soit la nature (atteinte des limites, catastrophes naturelles, ...etc), soit les deux.
                  Rebbi yerrahmek ya djamel.
                  "Tu es, donc je suis"
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                  • #10
                    l'Inde et la Chine, avec plus de deux milliards d'habitants en cours d'enrichissement rapide.
                    En fait quand on parle de chine et de l'Inde, on ne considère pas les peuples mais seulement une minorité de riches qui détiennent les moyens de production et les capitaux.

                    Les intérêts de cette minorité en chine et en Inde seront certainement défendus par leurs états respectifs dans le monde.

                    Jusqu'ici et depuis toujours dans n'importe quel pays capitaliste (càd possèdant une bourgeoisie puissante) les intérêts de l'état sont les intérêts de sa propre bourgeoisie.
                    Rebbi yerrahmek ya djamel.
                    "Tu es, donc je suis"
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                    • #11
                      La seule chose qui peut arrêter ce train, selon moi, ce ne sont pas les états (US, chinois ou autres), c'est soit les peuples, soit la nature (atteinte des limites, catastrophes naturelles, ...etc), soit les deux.
                      C'est exactement ce que je pense. Les limites des ressources naturelles, en tout cas énergétiques, ont été atteintes. Il n' y a plus assez de pétrole pour satisfaire la croissance mondiale. ça me semble évident. C'est pour ça que je dis que nous sommes en "Etat de Choc Pétrolier Permanent". ou en situation de "pénurie énergétique relative".

                      Les limites des ressources naturelles ont été atteintes. La croissance économique perpétuelle n'est plus possible dans ces conditions. L'Homo Occidentalus ne peut rien faire contre ça. Si ce n'est s'incliner... et rejoindre doucement mais sûrement l'Homo Sousdeveloppus.
                      Dernière modification par Neutrino, 23 juin 2011, 10h54.

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                      • #12
                        Les limites des ressources naturelles ont été atteintes. La croissance économique perpétuelle n'est plus possible dans ces conditions. L'Homo Occidentalus ne peut rien faire contre ça. Si ce n'est s'incliner... et rejoindre doucement mais sûrement l'Homo Sousdeveloppus.
                        En effet, mais le risque avec une décroissance subit (en fait en parle plutôt de récession) comme celle-ci, c'est le chômage massif, c'est l'incapacité d'assurer le fonctionnement des services publiques (santé, école, ...etc), c'est l'insécurité sociale et ensuite insécurité tout court, c'est l'affolement et puis l'anarchie, la révolte sociale.

                        Le choix, comme disent les objecteurs de croissance, est donc entre décroissance (càd choisit et volontaire) ou barbarie (càd décroissance subit ou récession permanente)

                        Un livre :
                        Décroissance ou barbarie
                        "La décroissance est une nouvelle pensée philosophique et politique"
                        Paul Ariès
                        Nous pensons que cet ouvrage est destiné à tous ceux qui, déjà convaincu de la nécessité d'entrer rapidement dans une société de Décroissance, s'interrogent sur la façon d'y parvenir.

                        Paul Ariès même s'il l'évoque, ne s'attarde pas sur le bilan désastreux de notre société vouée au culte de la croissance sans limite. De toute façon l'alternative n'est plus entre croissance et décroissance mais entre récession et décroissance.

                        Dans ce livre l'auteur, tout en esquissant l'ampleur du chantier auquel la Décroissance doit s'atteler, analyse diverses positions des tenants de la Décroissance. Nous avons apprécié cette étude qui a le mérite de mettre en évidence un certain nombre de pièges dans lesquels risquent de tomber les néophytes.

                        Il note, par exemple, que certains Objecteurs de croissance se trompent lorsqu'ils tentent de culpabiliser les autres consommateurs. Nous avons tout à perdre à jouer "plus décroissant que moi tu meurs"

                        Il souligne également qu'il est maladroit de mettre en avant les catastrophes énergétiques (pétrole, …) ou écologiques (changement climatique, …) à venir. Cette attitude risque en effet de produire la réaction contraire à celle que nous souhaitons : soit en engendrant un sentiment de fatalité et donc une démobilisation, soit, pire encore, en participant au renforcement de la mégamachine en laissant la place à des solutions techniciennes (pile à hydrogène etc.). Car "même, et surtout si, une croissance infinie était possible, ce serait à nos yeux une raison de plus de la refuser pour pouvoir rester humain.". Le vrai combat est un combat de valeurs :
                        "Nous refusons cette société de travail et de consommation dans la monstruosité de son ordinaire et pas seulement dans ses excès."
                        Parmi les divers chantiers que compte la Décroissance, Renouer avec l'autonomie, nous semble essentiel. Comme l'auteur nous pensons que la libération de l'asservissement imposé par la mégamachine actuelle ne passe pas par l'abolition de toutes les institutions, mais plutôt par le recouvrement du pouvoir de créer de nouvelles institutions. Une société autonome est […] une société capable de remettre en cause, explicitement et lucidement ses propres institutions.

                        Enfin, concernant les perspectives du mouvement pour la décroissance, Paul Ariès, conscient que certains Objecteurs de Croissances sont hostiles ou frileux à l'engagement politique, cite Noam Chomsky lorsqu'il relève que la façon la plus intelligente de maintenir les peuples dans la passivité est de limiter l'éventail des opinions acceptables tout en permettant un débat vif. Aussi, comme il préférable de ne pas laisser l'arène politique à ceux dont l'unique sujet de discorde est la façon dont faire croître notre économie, ne sera-t-on pas surpris si l'auteur soit favorable à une politisation de la décroissance.

                        Bref, nous ne serions recommander trop chaudement la lecture de cet ouvrage.
                        Note : Décroissance ou barbarie est édité par Golias.
                        Rebbi yerrahmek ya djamel.
                        "Tu es, donc je suis"
                        Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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                        • #13
                          2012 : Ou l’histoire d’un holdup planetaire !

                          Nul doute cette fois que le compte à rebours à commencé et à moins d'être autiste aux échos que l'actualité nous renvoient chaque jour, chacun sent bien en son for intérieur que quelque chose se passe sous nos yeux, les raisons en sont diverses, mais les forces qui se sont misent en action du fait de l'incompétence des hommes à gérer notre planète au mieux des intérêts de chacun, ne s'arrêteront plus avant que tout soit rentré dans l'ordre. L'équilibre a été rompu, un retour à la normale sans heurt relevant de l'utopie pure et simple, car pour qui étudie un tant soit peu les plaques tectoniques, cela sonne comme une évidence…

                          En fait, outre la dissonance écologique qui est la plus à craindre, un autre fléau menace, plus sournois car plus plus humain, prêt à s'abattre sur nous comme les sept plaies de l' Égypte.

                          L' Effondrement de tout un système économique :

                          Évidemment, ce ne sont pas les sempiternels économistes que nous voyons défiler chacun leur tour dans les médias, qui viendront demain vous avertir d'un quelconque péril. S'ils étaient compétent, il y a longtemps que ça ce saurait, ayant eux même fait fortune depuis longtemps…

                          En fait tout tient à un fil en ce moment.
                          La Grèce remise une deuxième fois sous perfusion avec la promesse garantie (Ces garanties sont les biens et services de l’État) de rembourser le capital et de payer les intérêts, ne pourra en fait jamais rembourser, mais cela, tout le monde le sait et s'en fiche pas mal, car ses biens seront achetés par ceux qui possèdent aujourd'hui l'argent nécessaire à ces achats, c'est à dire les banques. L'argent qu'elles ont prêté étant compté dans leurs actifs.

                          Au mieux, les banques mangent 2 fois pour le même prix, elles continuent à être remboursées, et elle rachètent avec de l'argent créé (via des prêts supplémentaires à la Grèce) les biens et les services de la Grèce.

                          Au pire, si l' État Grec ne rembourse pas, elles se paieront sur ses biens et tout cela avec de l'argent virtuel, car pour ceux qui ne le savent pas, tout cela est (Prêts et rachats) payé en monnaie de singe, les banques, contrairement aux États ayant pouvoir de créer de la monnaie autant qu'elles en ont besoin. Contre un euro déposé dans leurs coffres, elles peuvent en prêter 9 qu'elles ne possèdent pas. Ayant la possibilité de se prêter entre elles, c'est une spirale sans fin.

                          Exemple de holdup sans risque : En mettant la main sur la Poste Grecque, les banques mettraient alors la main sur un service à la source de profits intarissables.

                          Mais tout cela, avec l'écroulement du Portugal, bientôt de l'Italie puis de l'Espagne, n'est en fait qu'une aimable mise en bouche pour les rapaces de la haute finance, le pire étant à venir !

                          L' Amérique au bord de l'implosion :

                          Les États-Unis sont dans la même problématique que la Grèce mais à la puissance dix, l'effet dominos sur l'économie mondiale aura dans son cas des répercussions sans précédent.

                          Pour mémoire :

                          Population : 309 millions d'habitants à la louche près.
                          Taux de chômage US : 9,1 % de la population active, soit près de 14 millions de chômeurs.
                          Pauvreté : Environ 44 millions de personnes (14 % de la population ) vivent en dessous du seuil de pauvreté fixé en moyenne à 902 dollars soit la modique somme de 617 euros.

                          Les pauvres vivent dans des conditions beaucoup plus rudes qu'en Europe. Ils ne bénéficient de presque aucune aide. Cette dernière n’est accessible qu’aux plus pauvres des pauvres. Le système du chômage est différent : les gens ne touchent le chômage que trois mois et c’est la même somme pour tous le monde peu importe votre profession antérieure.
                          On comprend donc l'impérieuse nécessité de travailler pour subsister, sachant que l’éducation et la santé sont payantes et donc non pris en charge par l’état.

                          Rappel de la situation économique Américaine :

                          1 - En date du 28 décembre 2010, la dette nationale était de 13,877,230,355,933.00 $.
                          2 - Si le gouvernement fédéral commençait aujourd'hui à rembourser sa dette disons au taux d’un dollar par seconde, cela prendrait plus de 440 000 ans pour la rembourser.
                          3 - Si le gouvernement fédéral commençait à rembourser la dette nationale à un taux de 10 millions de dollars par jour, il faudrait approximativement 3800 ans pour la rembourser.
                          4 - La dette nationale américaine augmente d’environ 4 $ milliards quotidiennement.
                          5 - Le gouvernement US emprunte environ 2,63 millions de dollars chaque minute.
                          6 - Il est prévu que le gouvernement américain devra payer 900 milliards de dollars seulement en intérêts sur la dette nationale d’ici 2019.
                          7 - Un trillion de billets de 10 $ collés ensemble, ferait le tour de la planète plus de 380 fois. Ce montant d’argent ne serait pas encore suffisant pour rembourser la dette nationale américaine.
                          8 - Le Congrès américain a augmenté la limite de la dette fédérale six fois en tout juste trois ans. 9 - Le 111ème Congrès a ajouté plus à la dette nationale que les 100 premiers Congrès combinés.10 - Pour l'instant, 80% du volume du dollar sont en circulation à l’étranger…
                          11 - L’extension de la masse monétaire, comporte actuellement plus de cinq milliards de dollars par jour,

                          Si ces chiffres semblent impressionnants, comparons-les avec ceux du Dr. Kotlikoff, professeur en économie à l’Université de Boston, qui lui possède les chiffres officiels pour 2010 provenant directement du Congressional Budget Office qui a publié son rapport officiel en juin dernier – Long-Term Budget Outlook.
                          Selon ce qu’a calculé Kotlikoff, la dette nationale se chiffre en vérité à 202 trillions de $, ce qui est 15 fois le montant de la dette officielle.

                          Qu’est-ce qui sera fait pour contrôler cette dette montante ? Rien. Au contraire, le gouvernement américain songe plutôt à augmenter encore une fois la limite maximale d’endettement à 14,3 trillions$.

                          Si le Congrès américain refusait d’entériner cette décision, le pays risquerait alors de faire défaut à ses obligations.

                          Des hommes d’affaires ont laissé entendre dans un article du journal The Telegraph , que les taux d’intérêts devront être multipliés par six au cours des deux prochaines années pour contenir l’inflation montante. Cela amènera une douleur financière à plus de sept millions de propriétaires de maisons qui possèdent des prêts hypothécaires à intérêts variables.
                          En 2010 aux États-Unis, la Federal Deposit Insurance Corp. (FDIC) a enregistré un nombre record de 157 faillites bancaires, du jamais vu depuis 1992.

                          860 institutions bancaires en problème étaient sur la liste de la FDIC en date du 30 septembre 2010.

                          La deuxième moitié de 2011 marquera le moment où tous les opérateurs financiers mondiaux vont enfin comprendre que l’Occident ne va pas repayer en totalité une partie significative des emprunts consentis au cours des deux dernières décennies.

                          Selon LEAP/E2020, ce sera autour d’octobre 2011 que cette situation explosive sera révélée au grand jour, en raison de la chute d’un grand nombre de villes et d’États des États-Unis, pris dans une situation financières inextricable découlant de la fin du financement fédéral de leurs déficits, tandis que l’Europe fera face à un très important besoin de refinancement de la dette.
                          Dernière modification par Gandhi, 23 juin 2011, 11h39.
                          Rebbi yerrahmek ya djamel.
                          "Tu es, donc je suis"
                          Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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                          • #14
                            (suite) 2012 : Ou l’histoire d’un holdup planetaire !

                            Voilà donc une infime partie de la vérité révélée, mais que nos savants économistes taisent soit par incompétence professionnelle, soit par peur. Panique à bord, le monde, leur monde, un monde s'écroulant sous leurs yeux effarés, tétanisés qu'ils sont par des Boas Constrictor en mouvement, gobant tout sur leur passage, engloutissant des pans entiers d'économie.

                            Au final :

                            Ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'en ce moment toute la finance mondiale se prépare à un crash monétaire sans précédent, celui du Dollar, qui n'a survécu jusqu'ici que grâce à la planche à billets de l'Oncle Sam, mais qui a bout de souffle va bientôt imploser à la face du monde.

                            Alors, tous se ruent, pour se débarrasser de cette monnaie de singe tant qu'il en est encore temps, rachetant tout ce qui leurs tombent sous la main.

                            La Grèce,
                            Le Portugal,
                            L' Espagne
                            L' Italie,

                            La France qui a déjà commencé à vendre tous ses biens (Bien avant la Grèce…) même le PSG que le Qatar vient de racheter !

                            Tout est bon à acheter avec cette monnaie de singe, dont il convient de se dépouiller au plus vite, car bientôt elle ne vaudra même plus le prix du papier pour la fabriquer.

                            En clair, la finance internationale est en train de réaliser le plus beau holdup de l'humanité sous les yeux de tous, sous les yeux de citoyens du monde entier, bien incapables de comprendre ce qui est train de se tramer sur leur dos.

                            Voulez vous que je vous dise ?
                            Il n'est même pas sur à l'heure ou j'écris qu'il y ait des élections en 2012 !

                            Franchement vous attendez quoi de ces gens la, qui ne savent pas eux mêmes de quoi demain sera fait !

                            Les Marx Brothers de la politique au mieux, des incompétents notoires au pire !
                            Cependant ne désespérons pas, des forces qui nous dépassent sont entrées en action, un monde nouveau en naîtra, certes pas sans heurts, pas sans douleurs, mais il naîtra. Les plus belles fleurs ne naissent-elles pas sur le fumier ?

                            par Jackturf !

                            le 04/06/2011

                            Dernière modification par Gandhi, 23 juin 2011, 11h40.
                            Rebbi yerrahmek ya djamel.
                            "Tu es, donc je suis"
                            Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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                            • #15
                              "La décroissance est une nouvelle pensée philosophique et politique"
                              Paul Ariès
                              pour moi, ce qui attend l'économie mondiale c'est un Crach brutal. Un cataclysme financier. décroissance ou récession sont des euphémismes pour qualifiés ce qui nous attend... dans la conjoncture actuelle, la décoissance n'est pas un choix, ni une option. encore moins une philosophie que l'homo occidentalus pourrait adopter. La décroissance est INEVITABLE!

                              Pour rappel, il y actuellement au Congrès Américain un débat sur le relèvement du plafond de la dette américaine (US). Les républicains disent non. les démocrates sont oK. mais rien n'est encore décidé faute d'accord entre les représentants des deux partis.

                              citation
                              (Boursier.com) -- Ben Bernanke, le président de la Fed, s'exprimait hier soir à propos du plafond de la dette américaine et du budget à Washington... Bernanke a demandé une nouvelle fois une résolution rapide de la bataille concernant la limite de la dette des États-Unis. En l'absence d'un accord entre démocrates et républicains sur le relèvement du plafond logé à 14.300 Mds$ environ, Bernanke craint en effet une perte de confiance dans l'endettement américain et une remise en question de la notation "triple-A" des États-Unis.

                              Le leader de la Fed pense par ailleurs que le statut privilégié de monnaie de réserve du dollar pourrait alors être endommagé...

                              A l'occasion de cet événement sponsorisé par le "Comité pour un Budget fédéral responsable", Bernanke a insisté sur le fait que l'inaction créait des "doutes fondamentaux" à propos de la dette américaine. "Même une courte suspension des paiements de principal ou d'intérêt sur les obligations de dette du Trésor pourrait causer de sévères perturbations sur les marchés financiers", a insisté Ben Bernanke.

                              Le Trésor américain a prévenu d'un début de défaut du gouvernement US sur ses obligations si le Congrès n'agit pas sur le front de la dette d'ici au 2 août...
                              "défaut sur les obligations" signifie que les Etats Unis ne seraient peut-être pas en mesure de payer les intérêts (seulement les intérêts!) si les républicains et les démocrates n'arrivent pas à s'entendre. C'est dire la gravité de la situation des finances américaines. mais pour finir une note d'humour après tant de dramatisation:

                              Le Président de la Réserve Fédérale, B.Bernanke craint une perte de confiance dans l'endettement américain et une remise en question de la notation "triple-A" des États-Unis.
                              Autrement dit, le très sérieux Président de la Banque Centrale Américaine s'inquiète de quoi? que le Monde ne fasse plus confiance à un Etat qui n'arrive pas à sortir de la spirale de l'ENDETTEMENT!!! il faut le lire pour le croire! Je crois qu'Obma devrait proposer notre cher Djoudi à la place de Bernanke. peut-être qu'il ferait moins dégât.

                              Finalement j'ai trouvé un titre encore plus spectaculaire au film: "La Chute de New York ou comment la Réserve Fédérale a réussi à couler les Etats Unis, en anglais, ça donne encore mieux: "The Fall of New York.The Fed Trophy". Après cette déclaration de B Benanke, je crois qu'Hollywood peut commencer à tourner le film. La zone dollar (i.e. le Monde) est dans la mrd jusqu'au coup!
                              Dernière modification par Neutrino, 23 juin 2011, 13h06.

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