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Deux étudiants de l'ESJ interpellés par la police à Bousmail.

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  • Deux étudiants de l'ESJ interpellés par la police à Bousmail.

    La police a interpellé, mercredi après midi, deux étudiants suisses de l'école supérieure de journalisme (ESJ) de Lille (France), lorsqu'il ont rencontré l'animateur du mouvement "Algérie Pacifique", Amine Menadi, à Bousmail, 50 km à l'ouest d'Alger.

    Les étudiants animateurs du site "ir7al.info" sont en Algérie depuis quatre jours, première étape d'un périple qui les conduira à la rencontre de la jeunesse arabe, pour la réalisation de nombreux reportages.

    Après avoir vérifié leur identité et leur papiers, la police leur a demandé de prendre attache avec le ministère de la communication pour une "accréditation", qui leur permettra de poursuivre leur travail en Algérie, avant de rallier, la Tunisie dans quelques jours. Ils ont été liberé en fin de journée.

    El Watan, partenaire de l'ESJ, accompagne ces édutiants pendants leur séjour en Algérie et relayera leur travail dans les différents pays arabes qu'ils visiteront.

    Par El Watan.
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

  • #2
    Deux étudiants suisses interpellés par la police à Bousmaïl

    Pendant qu'en haut lieu on loue les vertus du dialogue, la police d'Ould Kablia ne chôme pas.

    La police a interpellé, hier après midi, deux étudiants suisses de l'Ecole supérieure de journalisme (ESJ) de Lille (France), nous apprend le quotidien El Watan. Ces étudiants en journalisme sont venus rencontrer Amine Menadi, l'animateur du mouvement "Algérie Pacifique", à Bousmaïl, 50 km à l'ouest d'Alger.

    Les étudiants animateurs d'un site internet ir7al.info qui relaye le mouvement de contestations sont en Algérie depuis quatre jours, première étape d'un périple qui les conduira à la rencontre de la jeunesse arabe, pour la réalisation de nombreux reportages.

    Après avoir vérifié leur identité et leurs papiers, la police leur a demandé de prendre attache avec le ministère de la Communication pour une "accréditation", qui leur permettra de poursuivre leur travail en Algérie, avant de rallier, la Tunisie dans quelques jours. Ils ont été libérés en fin de journée. El Watan, partenaire de l'ESJ, accompagne ces étudiants pendants leur séjour en Algérie et relayera leur travail dans les différents pays arabes qu'ils visiteront.

    Méfiante, la police demeure toujours sur les dents, prête à intervenir contre tout mouvement ou organisation susceptible d’organiser la contestation. La hantise du régime est justement qu’il soit dépassé par un quelconque mouvement de protestation.

    Site : Irhal

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    • #3
      c'est bien de secouer l'europeen de temps en temps pour lui faire subir ce que les afriquuns et nous algerien subissent de leurs hommes en tenue tout genre confondue et tout sexe confondus...

      .......ce n'est pas parceque tu es europeens; americains; ou canadien que tu peux te permettres de faire n'importe quoi ici en algerie ou ailleurs.........

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      • #4
        Rien de surprenant de la part de la dictature algerienne non démocratique et encore moins populaire.
        Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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        • #5
          .......ce n'est pas parceque tu es europeens; americains; ou canadien que tu peux te permettres de faire n'importe quoi ici en algerie ou ailleurs.........
          venir faire un reportage en algerie c'est faire n'importe quoi ?? on sent dans ton intervention toute la frustration qui te ronge de l’intérieur ....aller l'ami soit pas revanchard comme ça , ça pousse a devenir aussi béte que les gens que tu déteste
          tu tombe je tombe car mane e mane
          après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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          • #6
            Une heure au poste de police de Bou Smaïl.

            - Toi, t’es Suisse et toi tu es donc Algérien ?
            - Non, moi aussi je suis Suisse.
            - Non, mais tu as une gueule d’Algérien.
            - C’est parce que je suis Italien.

            Nous sommes assis dans le hall du commissariat de Bou Smaïl, à cinquante kilomètres à l’ouest d’Alger.

            «Vous êtes les bienvenus en Algérie. Nous sommes là pour votre sécurité », nous glisse un des nombreux policiers réunis à l’entrée.

            En face de nous, Amine Menadi rigole avec les hommes en uniformes. C’est le fondateur d’Algérie Pacifique, un collectif sur Facebook né des émeutes en janvier 2011. Nous faisons un sujet sur lui.

            Les commissariats, c’est un peu ma deuxième maison »

            Pour nous, la situation est nouvelle. Pour Amine, c’est presque le quotidien. Il ne compte plus les interpellations et les intimidations. C’est d’ailleurs la première fois qu’on l’interpelle dans sa ville. « Les commissariats, c’est un peu ma deuxième maison », rigole l’ancien cadre de 28 ans.

            Nous avons été interpellés dix minutes plus tôt, à quelques rues de l’endroit où un manifestant de 32 ans a été tué le vendredi 7 janvier 2011 par un tir de grenade lacrymogène reçu en pleine figure.

            C’est depuis ce jour-là qu’Amine Menadi a décidé de militer, en se rendant dans les quartiers populaires pour sensibiliser les jeunes et les empêcher de tout casser. C’est lui aussi qui est à l’initiative des premières manifestations devant la Grande Poste d’Alger.

            Nous remettons nos passeports et nos ordres de missions du journal El Watan pour lequel nous travaillons.

            Un homme en polo rose fait son apparition dans le hall. Il fait des aller-retours, parle au téléphone. Il demande à voir notre matériel. Nos papiers passent de mains en mains. «Vous avez enfreint la législation algérienne », nous donne-t-il comme seule explication, avant de disparaître.
            Un policier vient s’asseoir, avant d’engager la conversation. « Le problème politique et le problème de la jeunesse, ce n’est pas pareil. Si les jeunes travaillaient, il n’y aurait pas de problème. Les jeunes ne veulent pas travailler, c’est tout. »

            La porte d’en face où se trouvait Amine est maintenant close. La conversation s’engage entre lui et le polo rose à la moustache.

            - C’est l’Italien qui est Suisse ?
            - Non, le Suisse est Belge.
            - Alors, qui est Italien ?
            - L’autre Suisse.

            Durant trente minutes, Amine Menadi est interrogé. Il nous expliquera, une fois sorti, qu’on lui a posé des questions sur ses activités de militants.

            Quelques minutes après notre interpellation, il avait envoyé un message à un membre de la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH) et à quelques bloggeurs. Nous ne le savons pas encore, mais notre détention est relayée sur les réseaux sociaux (et fera même une dépêche de l’AFP et un petit article sur ElWatan.com). Une procédure mise en place depuis longtemps par Amine. Il alerte rapidement son entourage à chaque interpellation.

            - Êtes-vous allé en Irak ?
            - Non, pourquoi ?
            - Êtes-vous célibataire ?
            - Oui.
            - Vous devriez vous marier.

            Après plus d’une heure d’attente, nous sommes relâchés et pouvons repartir avec notre matériel. Nous devons encore aller remplir des papiers au Ministère de la communication. Cela sera fait en une heure, c’est ce qu’on nous a promis. Inchallah.

            Par Ir7al.info
            Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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            • #7
              venir faire un reportage en algerie c'est faire n'importe quoi ?? on sent dans ton intervention toute la frustration qui te ronge de l’intérieur ....aller l'ami soit pas revanchard comme ça , ça pousse a devenir aussi béte que les gens que tu déteste
              -----
              Oui,s'ils prouvent qu'ils sont en Algerie pour un reportage,et quel genre de reportage,si c'est un reportage anti-algerien,il ne doivent pas etre admis en Algerie.
              L'Algerie,c'est pas le Maroc quand meme ou les etrangers ont tous les droits,et les marocains aucun droit.

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              • #8
                Venir faire un reportage en algerie c'est faire n'importe quoi ??
                C’est bien plus. Si tu demandes un visa touristique pour entrer en Algérie et que tu commence à faire un reportage une fois entré sur le territoire Algérien, c’est prendre les algériens pour des demeurés.
                C’est comme dans n’importe quel autre pays qui se respecte. Si tu demande un visa touristique, ou si tu rentre en tant que touriste tu n’as pas le droit de travailler.
                ]

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                • #9
                  Ces deux journalistes devraient savoir que la presse n'est pas libre en Algérie et qu'il y a des lignes rouges qu'il ne faut pas franchir.

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                  • #10
                    Si on était un pays démocratique on parlerait pas d'eux sur FA aujourd'hui, personne ne s'interessera ce que font 2 jeunes étudiants mais si on se reproche bien des choses on le fera.
                    Pas à la tique ..

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                    • #11
                      Ces deux journalistes devraient savoir que la presse n'est pas libre en Algérie et qu'il y a des lignes rouges qu'il ne faut pas franchir.
                      ils doivent surtout savoir que ce pays, comme le leur, est géré par des lois et ils auraient dû respecter les lois en rigueur et aller demander une accréditation auprés des autorités compétentes s'ils voulaient faire un reportage!

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                      • #12
                        ils doivent surtout savoir que ce pays, comme le leur, est géré par des lois
                        Je crois quand on est Algérien il est permis de croire à tout sauf au respect de ces lois, à commencer par le président de la ripoublik lui même jusqu'au simple citoyen, si on connait pas ce pays il est permis de dire des bêtises. La télévision algérienne censée de couvrir toute la société politique algérienne est restée fermée à tout le monde, première infraction à la loi. Vous allez me dire c'est la dictature? Il fallait dire dans ce cas à ces étudiants Suisses: Dans un pays dictatorial il n'est pas permis de faire tout, surtout un reportage!.
                        Pas à la tique ..

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                        • #13
                          Je crois quand on est Algérien il est permis de croire à tout sauf au respect de ces lois, à commencer par le président de la ripoublik lui même jusqu'au simple citoyen, si on connait pas ce pays il est permis de dire des bêtises. La télévision algérienne censée de couvrir toute la société politique algérienne est restée fermée à tout le monde, première infraction à la loi. Vous allez me dire c'est la dictature? Il fallait dire dans ce cas à ces étudiants Suisses: Dans un pays dictatorial il n'est pas permis de faire tout, surtout un reportage!.
                          l'Algérie que tu le veuilles ou pas, n'est pas une forêt, il y a des lois qui y regnent, certes peu respectées, mais il faut les faire respecter! Ca se passe ainsi partout dans le monde, même dans une forêt, il existe la loi du plus fort et elle est respectée!

                          Les journalistes, pro ou amateurs, doivent se tenir aux lois en rigueur, c'est ainsi que ca marche, et celui qui se fait arrêter en contradiction, il passe au commissariat de police!!

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                          • #14
                            celui qui se fait arrêter en contradiction, il passe au commissariat de police!!
                            Pfff, on m'enlève le permis pour une simple infraction comme le portable au volant ou ceinture de sécurité et 30 mn aprés je le recupère sans passer par sid el comissar ni sidi zekri et tu me parles de lois... l'Algérie ce n'est pas une forêt mais une jungle au sens propre du mot. Fais ce que tu veux il y'aura toujours quelqu'un qui te ramènera ton bien chez toi, les chefs de la jungle te disent ne touche pas à leur kourssi, pas question de faire des reportages qui peuvent leur nuire c'est tout!
                            Pas à la tique ..

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                            • #15
                              - Êtes-vous célibataire ?
                              - Oui.
                              - Vous devriez vous marier.
                              hihihi es que c'est une blague ! les algériens rasssa !

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