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Le gouvernement doit répondre aux révendications des jeunes Algériens

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  • Le gouvernement doit répondre aux révendications des jeunes Algériens

    Un défenseur du droit au travail en Algérie demande aux autorités de répondre aux revendications des jeunes et de prendre des mesures audacieuses pour lutter contre le chômage.

    Le suicide d'un jeune sans emploi à Ouargla la semaine dernière a déclenché une vague de protestation et rappelé l'acuité du problème persistant du chômage dans cette ville du sud de l'Algérie. Malgré l'abondance des ressources naturelles, la ville ne parvient pas à donner du travail à ses jeunes diplômés. Pour parler de ce paradoxe, Magharebia a rencontré Tahar Belabes, l'un des porte-parole du Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC).

    Magharebia : Pouvez-vous nous parler de votre organisation et des raisons qui ont motivé sa création ?

    Tahar Belabes : Le CNDDC est une organisation qui se bat pour la défense des droits moraux et matériels des chômeurs. Ce comité, crée le 4 février 2011, est un espace autonome et démocratique ouvert à toutes celles et à tous ceux qui se réclament de notre projet et de nos revendications.

    Nos principales revendications concernent un travail décent, des allocations chômage à hauteur de 50 pour cent du salaire minimum national, la totale transparence dans la distribution des offres d'emplois, la suppression du service militaire pour les jeunes de 25 ans et la baisse de la durée du service militaire à six mois.

    Magharebia : Ces derniers jours, la vie à Ouargla a été dominée par les manifestations de jeunes demandant du travail et des conditions de vie décentes. Quelle est maintenant la situation dans la région ?

    Belabes : La situation est très tendue ; les autorités ont déployé un très fort dispositif sécuritaire dans les rues. La ville est entièrement bouclée en réponse à la colère des jeunes qui ont investi la rue et organisé des rassemblements et des sit-in. Les autorités n’ont fait aucun effort pour calmer les esprits révoltés. Les portes du dialogue sont fermées, et cela au moment où parvenaient les nouvelles des premières tentatives de suicide dans les rues de la ville.

    Jeudi 9 juin, un jeune homme âgé de 30 ans s'est pendu à son domicile. Le 16 mars, un autre jeune de 20 ans s'est suicidé de la même manière à Hassi Messaoud. Dans le même temps, les militants du CNDDC sont harcelés et poursuivis. Nous déplorons cette attitude, qui ne fait qu'exacerber la situation.

    Magharebia : Malgré un grand nombre de sociétés pétrolières, la ville souffre d'un niveau de chômage élevé. Comment expliquez-vous ce phénomène ?

    Belabes : C’est très précisément ce que nous dénonçons. Nous avons du mal à comprendre les raisons de cette exclusion. Ces sociétés, qu’elles soient nationales ou étrangères, recrutent dans un cercle très fermé. Il est surtout fermé aux jeunes de la région, sous le fallacieux prétexte des compétences. Je peux vous rassurer que plus de 50 pour cent des manifestants sont diplômés, mais ils peinent à trouver un emploi au sein des sociétés pétrolières, qui préfèrent recruter des diplômés d’autres wilayas du nord. Nous ne sommes pas régionalistes, loin de là, nous réclamons seulement notre droit au travail.

    Magharebia : Ces sociétés ont peut-être besoin de techniciens dans des spécialités très pointues telles que la pétrochimie, alors qu’au niveau de votre wilaya, il n’y a aucun institut ni centre de formation spécialisé dans cette branche.

    Belabes : Nous n’avons cessé depuis sept ans de demander la création d’un institut de la pétrochimie à Ouargla, mais malheureusement, les autorités font la sourde oreille à nos appels incessants. Chaque année, près de 45 000 emplois salariés sont créés dans la wilaya, principalement au niveau des sociétés pétrolières. Le chiffre paraît énorme, mais en réalité, il ne profite pas à la jeunesse de Ouargla. De plus, certains de ces emplois ne nécessitent pas un niveau universitaire. Pourquoi ne pas donner leur chance aux jeunes ?

    Magharebia : Avez-vous pris contact avec les autorités locales ?

    Belabes : Nous avons transmis une série de revendications aux responsables. Mais avec le déploiement des forces anti-émeutes, le contact a été rompu. Nous craignons le pire et nous demandons aux plus hautes autorités du pays de réagir et d'écouter les jeunes qui aspirent à une vie décente et à un avenir prometteur. Le chômage conduit notre jeunesse à l’exil, à l’immigration clandestine. L’Algérie doit garder ses compétences en garantissant à ses habitants le minimum, c'est-à-dire un emploi et un revenu décent.

    Magharebia : Le comité contrôle-t-il ces manifestants ?

    Belabes : Pour le moment oui, mais il est vrai que tout dépendra de ce que feront les autorités.

    Source: Magharebia

  • #2
    ..non ils ont juste besoins de travail..

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    • #3
      Je pense que certains n'ont rien compris .... IL N Y A PAS DE BOULOT ni pour les diplômés ni pour les sans-diplômes.

      Cet état qui a pousser toute une population a devenir des vendeurs de fruits et légumes importés en tuant la dite économie.

      L'état Algérien a réussi a générer la fainéantise .... car c'est des conflits et les débats que né la créativité. OU est le débat et la contradiction dans ce pays.

      A mes yeux, c'est trop tard, le peuple est cuit et l'Algérie avec, c'est une question de temps avant de balkaniser ce pays.

      Il n y a même pas de solution pour cette situation.

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      • #4
        soussi82
        il faut qu'ils acquirent deja la maturite requise pour revendiquer et protester, et avant tout il faut qu'ils connaisent ceux ou celui qui dirige le pays et pour le moment ce n'est pas gagné.
        reforme de bouteftaf sur FA, jamais DRS ne peut pas permettre tel depassemt.
        Dernière modification par Ould Aicha, 23 juin 2011, 22h10.

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        • #5
          Le CNDDC est une organisation bidon,avant de defendre les droits des chomeurs,il faut definir,ce qu'est un chomeur.

          En Algerie,tout le monde peut passer pour un chomeur,l'economie informelle represente plus de 40% de l'economie algerienne.

          Les formules d'aide aux chomeurs,la majorite des aides ont ete detournees,donc ces histoires d'organisation fantoches pareilles restent a verifier.

          Le gain facile est devenu le leitmotiv de toute revendication.

          Pourquoi demande-t-on l'aide de l'Etat ?
          Si l'on demande moins d'interference de l'Etat dans les affaires economiques locales et regionales.
          Si l'on demande une certaine autonomie economique,donc un pouvoir de decision local,sans l'intervention de l'Etat.
          Si l'on demande le droit aux libertes individuelles,si l'on veut etre responsable,il faut se debrouiller seul sans l'aide de l'Etat,le role de l'Etat n'est pas de creer des emplois,c'est aux entreprises de le faire.

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