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Air Algérie en zone de turbulences

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  • Air Algérie en zone de turbulences

    La compagnie Air Algérie, malgré le soutien financier que lui prodigue l’Etat, semble rester sempiternellement confrontée à des situations de turbulences en tous genres.

    Otage qu’elle est d’une gestion aux relents politico-bureaucratiques, elle ne cesse de traverser des trous d’air, où se mêlent tensions sociales, défaillances techniques et mauvaise qualité de service, le tout assorti d’éternelles luttes syndicalistes. L’atterrissage forcé de son premier responsable, Wahid Bouabdellah, débarqué avant-hier de son poste de PDG, dénote, on ne peut mieux, de l’opacité qui entoure le fonctionnement et la gestion du pavillon national. Tout récemment encore, la grève menée par le personnel navigant commercial de la compagnie a mis dans la galère des milliers de voyageurs dans différentes aéroports du pays et même à l’étranger.

    Une situation, qui a été, du reste, maladroitement gérée par l’ex-PDG de la compagnie, ce qui lui aurait valu d’être relevé de ses fonctions, même s’il affirme, lui, avoir été plutôt remercié pour ses trois années de bons et loyaux services. Quoi qu’il en soit, le malaise d’Air Algérie semble à la fois chronique et profond, la compagnie faisant perpétuellement face à des mouvements de protestation de son personnel, qui ne vont pas sans ternir son image, déjà peu glorieuse. Les sempiternels bras de fer entre forces syndicales et direction de l’entreprise, autour de revendications salariales presque jamais assouvies, influent, en effet, très défavorablement sur la qualité des prestations de service de la compagnie aérienne nationale. Vols annulés, retards et inquiétudes autour du respect strict des normes de sécurité sont autant de mauvais points devenus pour ainsi dire étroitement associés à l’image d’Air Algérie.


    La compagnie aérienne nationale, qui a entrepris le renouvellent de sa flotte et annonce des plans de modernisation plutôt ambitieux, reste au demeurant sous la menace de sanctions européennes. Elle a été, en ce sens, officiellement menacée d’être placée sur la liste noire de l’Union européenne pour manquements dans le domaine de la navigabilité et infractions dans les licences du personnel navigant. Bien que le désormais ancien PDG d’Air Algérie avait exclu tout risque de voir la compagnie nationale blacklistée, l’avertissement émis par l’UE à cet effet suffit, à lui seul, à ébranler la confiance des passagers à son endroit, au moment même où elle peine à contenir la concurrence féroce d’Aigle Azur et d’Air France.
    Du reste, Air Algérie, dont les registres internes indiquent pourtant un retour à la rentabilité et des indicateurs au vert, fait néanmoins partie des entreprises publiques dans lesquelles l’Etat est encore appelé à injecter de l’argent.

    Source: El Watan

  • #2
    allez comprendre quelque chose !! une compagnie qui a pratiquement le monopole ..
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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    • #3
      Envoyé par xenon
      allez comprendre quelque chose !! une compagnie qui a pratiquement le monopole ..
      Et qui coûte cher aux contribuables algériens, euh pardon, à Sonatrach.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        c'est vrai elle a le monopole ,mais il ne faut pas oublié que c'est une entreprise d'état de service public,et non une entreprise privée qui rentabilise aux maximum sont investissement.
        air Algérie est une société avec un effectif salariale de 30% supérieure a une
        compagnie européennes de même accabit ,une mise à niveau de la compagnie, ce solderais par des licenciements massifs ,et une révolte du personnel, de ce fait la gestion de ce mastodonte n'ai pas chose aisée.

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        • #5
          air Algérie est une société avec un effectif salariale de 30% supérieure a une compagnie européennes de même accabit
          30% mais tu rigoles ? Chaque salarié y embauche tous ses enfants et à un moment donné ça devient ingérable biensûr !

          La meilleure solution de sauver Air Algérie avant de passer à l'open sky c'est de la privatiser, et tant pis si elle doit se séparer de 50% de son personnel.
          Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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          • #6
            Massnsen bonjour!

            Chaque salarié y embauche tous ses enfants et à un moment donné ça devient ingérable biensûr !
            C'est l'une des 7 plaies...de l'Algérie!
            Dans toute l'administration c'est pareil.
            Autres plaies, des constructions d'une insupportable laideur,des "kiosques" en tole disposer en vrac à meme le trottoir,des gares routières dignes des temps immémoriaux,la saleté s'est institutionalisée dans nos rues et les autorités, dans tout ce décor kafkaïen, et pour avoir la paix sociale traduite par une incompétence endémique de la gestion publique, laissent faire!!

            Allah Yaltaf bina.
            Amin.
            La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
            De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
            .
            Merci.
            " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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            • #7
              allez comprendre quelque chose !! une compagnie qui a pratiquement le monopole ..
              C'est peut-être là le début d'une explication ajouté au fait que c'est une entreprise d'état.

              Comme la concurrence est plutôt symbolique, elle n'a pas besoin de faire beaucoup d'efforts pour conquérir des clients. Les gens qui souhaitent prendre l'avion sont quasi obligés de faire appel à ses services. Je pense même qu'elle doit aussi imposer quelques contraintes à Air France et Aigle Azur pour les autoriser à voyager vers l'Algérie.

              Au final, le consommateur a le choix entre le bâteau, qui un moyen de transport peu adapté à des voyages fréquents, et l'avion à des tarifs prohibitifs avec un service de mauvaise qualité.

              Maintenant, le fait que ce soit une compagnie publique n'arrange pas les choses. Elle sait qu'en cas de besoin, l'état peut injecter de l'argent pour la renflouer mais à quel prix ?

              Si tu dis au personnel, maintenant on va faire mieux en terme de ponctualité, qualité de service, accueil, prix... avec moitié moins de personnel !!!! La réponse sera directement : LA GREVE.

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              • #8
                Je penses que la meilleure solution est:
                De laisser des compagnies aériennes privées se partager les lignes interieurs et extérieurs de manière équitable avec Air Algérie avec l'application de règles de qualité minimales appliqués par tous.

                Les lignes rentables et non rentables sont ainsi affectés de manière égales.

                Ceci permettrait une concurrence saine de ses différentes compagnies, et obligera Air Algérie et à son management de se hisser au niveau requis. L'état doit être garante de cette équité.

                Et si après çà, elle en ait incapable, et s'il y a dépot de bilan de cette société, l'état ne va plus renfouer sa caisse. Air Algérie va être vendu le plus normalement du monde au plus offrant.
                Et dans ce cas, il adviendra ce qu'il adviendra de ses employés.

                Ce gouffre financier n'a que trop duré !
                Dernière modification par absent, 23 juin 2011, 14h39.

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                • #9
                  30% mais tu rigoles ?

                  je me suis dit que 30% ferais plus crédible.

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                  • #10
                    je rejoins SIDMARK dans cette analyse, AA est une compagnie publique qui ne fait aucun effort pour satisfaire le client, sur les services, la ponctualité, les tarifs et la gestion des crises(grèves, eruotion du volcan islandais...).
                    Bref une compagnie atypique en afrique du nord où des pays comme le notre sont passé à l'open Sky en attirant low cost sans que les comgnies classiques en soient affectées au contraire l'open Sky a boosté le nb rotation des vols ce qui aboutit à faire baisser le prix.

                    Pour ces raisons il faut ouvrir le capital de cette cie et limiter le recours à l'argent public qui doit affecté ailleurs dans les secteurs qui en ont besoin.
                    Le seul gagnant de la grève du personnel de bord de cette compagnie est Aigle azur qui tout le monde sait ne pratique pas des tarifs concurretiels mais s'aligne sur les tarifs d'AA par le haut dans une entente sur les prix qui ne dit pas son nom.

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