Le leader libyen s'est exprimé tard mercredi soir à la télévision libyenne. Le colonel Kadhafi a accusé l'Otan de meurtres de civils.
Le Guide continue ses provocations. « Vous avez dit 'Nous avons frappé nos cibles avec précision' vous êtes des meurtriers », a lancé mercredi soir le dirigeant libyen, à la télévision, avant de menacer la coalition internationale de représailles. « Un jour, nous vous répondrons de la même manière et vos maisons deviendront des cibles légitimes », a-t-il poursuivi, avant de mettre en garde contre une guerre en Europe, aux Etats-Unis et en Asie.
Dans le message, Kadhafi fait référence à l'attaque de dimanche dernier comme du « crime d'hier », laissant supposer qu'il s'exprime le lundi 20 juin. Cependant, la date indiquée à l'écran lors de la diffusion du message sonore est le 22 juin.
Une bavure qui fait neuf morts
Le « crime » auquel Mouammar Kadhafi fait référence est la bavure commise par l'Otan la semaine dernière. Dans la nuit de samedi à dimanche, un raid de l'Otan sur Tripoli a fait neuf morts, dont cinq membres d'une même famille, et dix-huit blessés dans un quartier d'habitation, selon le porte-parole du gouvernement libyen. Dans un communiqué publié à la hâte, l'Alliance atlantique a admis que cette frappe avait causé des pertes civiles.
« Un site militaire de missiles était la cible prévue de frappes aériennes à Tripoli la nuit dernière. Toutefois, il s'avère qu'une arme n'a pas frappé la cible prévue et qu'il peut y avoir eu une erreur dans le système qui peut avoir fait un certain nombre de victimes civiles » a reconnu l'Otan, avouant ainsi à demi-mot les dysfonctionnements de la stratégie mise en œuvre.
Voter la prolongation de l'engagement
Une « bavure » qui tombe mal pour les gouvernements occidentaux dont les parlements vont prochainement voter ou non la prolongation de l'intervention en Libye au-delà de quatre mois. Cela va être le cas en France, où le vote se tiendra le 12 juillet. Pourquoi faut-il voter une prolongation de l'engagement français en Libye ? L'article 35 de la Constitution stipule que « lorsque la durée de l'intervention excède quatre mois, le gouvernement soumet sa prolongation à l'autorisation du Parlement. » En cas de désaccord entre l'Assemblée et le Sénat, le gouvernement « peut demander à l'Assemblée nationale de décider en dernier ressort. »
La France aurait dépensé 100 millions pour son intervention en Libye depuis 90 jours.
Par Actu France-Soir
Le Guide continue ses provocations. « Vous avez dit 'Nous avons frappé nos cibles avec précision' vous êtes des meurtriers », a lancé mercredi soir le dirigeant libyen, à la télévision, avant de menacer la coalition internationale de représailles. « Un jour, nous vous répondrons de la même manière et vos maisons deviendront des cibles légitimes », a-t-il poursuivi, avant de mettre en garde contre une guerre en Europe, aux Etats-Unis et en Asie.
Dans le message, Kadhafi fait référence à l'attaque de dimanche dernier comme du « crime d'hier », laissant supposer qu'il s'exprime le lundi 20 juin. Cependant, la date indiquée à l'écran lors de la diffusion du message sonore est le 22 juin.
Une bavure qui fait neuf morts
Le « crime » auquel Mouammar Kadhafi fait référence est la bavure commise par l'Otan la semaine dernière. Dans la nuit de samedi à dimanche, un raid de l'Otan sur Tripoli a fait neuf morts, dont cinq membres d'une même famille, et dix-huit blessés dans un quartier d'habitation, selon le porte-parole du gouvernement libyen. Dans un communiqué publié à la hâte, l'Alliance atlantique a admis que cette frappe avait causé des pertes civiles.
« Un site militaire de missiles était la cible prévue de frappes aériennes à Tripoli la nuit dernière. Toutefois, il s'avère qu'une arme n'a pas frappé la cible prévue et qu'il peut y avoir eu une erreur dans le système qui peut avoir fait un certain nombre de victimes civiles » a reconnu l'Otan, avouant ainsi à demi-mot les dysfonctionnements de la stratégie mise en œuvre.
Voter la prolongation de l'engagement
Une « bavure » qui tombe mal pour les gouvernements occidentaux dont les parlements vont prochainement voter ou non la prolongation de l'intervention en Libye au-delà de quatre mois. Cela va être le cas en France, où le vote se tiendra le 12 juillet. Pourquoi faut-il voter une prolongation de l'engagement français en Libye ? L'article 35 de la Constitution stipule que « lorsque la durée de l'intervention excède quatre mois, le gouvernement soumet sa prolongation à l'autorisation du Parlement. » En cas de désaccord entre l'Assemblée et le Sénat, le gouvernement « peut demander à l'Assemblée nationale de décider en dernier ressort. »
La France aurait dépensé 100 millions pour son intervention en Libye depuis 90 jours.
Par Actu France-Soir
Commentaire