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Journée d'étude sur l'emblème national

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  • Journée d'étude sur l'emblème national

    Le côté historique et le parcours de l’emblème national a été abordé par M. Lahcen Zeghidi, qui a retracé les différentes étapes ayant précédé la confection finale qui lui donne la forme qu’il a, actuellement. «C’est le 12 février 1934, suite à une réunion tenue à Paris, que l’idée d’un emblème unificateur a surgi pour la première fois», relate le membre de l’Association Moufdi Zakaria. Les participants étaient unanimes quant aux couleurs à mettre sur l’étendard. «On a tous opté pour le vert», affirme l’orateur. La levée du drapeau, quant à elle, a eu lieu le 5 août 1934 «dans une salle qui s’est avérée exigüe pour contenir les 800 présents. Des youyous fusaient de partout ». Le conférencier, malgré le temps passé, garde le souvenir intact. C’est alors que Messali El Hadj a décidé d’utiliser un drapeau algérien, pour participer, en 1937, à une manifestation pacifique à Alger pour signifier que l’Algérie est algérienne. Le drapeau vert, rouge et blanc, portant une étoile et un croissant, a été confectionné par son épouse. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, avec la défaite l’Allemagne qui se faisait sentir, le Parti populaire algérien a pensé à manifester dans les rues en portant, à bout de bras, un drapeau national, «malheureusement introuvable». Ce n’est réellement que pendant les manifestations du 8 Mai 1945, que l’emblème a été brandi dans l’ensemble des villes algériennes «en dépit de menaces incessantes de l’armée française».

    Par ailleurs, «un décret, élaboré par des représentants des départements du Commerce, des Finances, des Moudjahidine et de l’Intérieur ainsi que ceux de la direction générale des Douanes, va désormis interdire l’importation anarchique du drapeau», a déclaré, hier au palais de la Culture, la représentante du ministère du Commerce, Mme Chahinez Leila Madjdouba, lors de la journée d’étude consacrée à l’emblème national. Les commerçants habitués à cette activité sont appelés à exercer selon les normes exigées. Sinon, met en garde Mme Madjdouba, «ils sont passibles de sanction». Tout a commencé après la qualification, arrachée haut la main, de l’équipe nationale du football au tournoi planétaire qu’a abrité l’Afrique du Sud en 2010. Des quantités importantes d’emblèmes mal confectionnés et d’autres articles de sport portant ce symbole ont inondé l’Algérie. «Il y avait un vide juridique. D’où la nécessité de revoir le décret datant de 1999», a expliqué Mme Madjdouba. Juste après la tenue de cet évènement sportif, la direction générale du contrôle économique relevant du département de Commerce, a instruit toutes ses inspections afin de serrer l’étau au niveau des frontières.
    Fouad Irnatene

    Le Quotidien d'Oran.
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