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Bonjour, la guerre de la distribution a-t-elle commencé en Algérie ? Blanky met les bouchées double.
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Fort d’un siècle d’expérience dans l’agroalimentaire, le groupe Blanky est le premier privé algérien à investir dans la grande distribution à travers sa nouvelle filiale Blanky Négoce. Ayant récupéré les anciens sites des Galeries algériennes, cette entreprise familiale, dont le chiffre d’affaires avoisine 500 millions de dollars, a lancé en 2005 sa chaîne de grands magasins Promy et Promy.
Depuis, Blanky en compte six, essentiellement répartis dans la région d’Alger. Situé au centre de la capitale, dans la célèbre rue Larbi-Ben-Mhidi (ex-rue d’Isly), Promy Plus est la vitrine du groupe. Conçu par un cabinet d’architectes français, ce supermarché de trois étages et d’une superficie de 2 800 m2 propose des produits alimentaires, des vêtements et du matériel électroménager à des prix abordables. « Le panier moyen pour un client est de 1 500 dinars [environ 15 euros] », indique Vincent Rochefort, directeur marketing commercial et communication chez Blanky et transfuge de Carrefour. « Les cadres algériens possèdent de bons diplômes, poursuit-il, mais il existe un fossé entre la théorie et la pratique. » Pour le combler, l’entreprise met l’accent sur la formation des employés, qui sont plus de cinq cents. Blanky ambitionne d’ouvrir chaque année une dizaine de magasins dans les plus importantes villes d’Algérie.
La présence de Carrefour et l’arrivée de nouvelles enseignes inquiètent-elles les responsables de Blanky ? « Bien au contraire, affirme Rochefort. Nous voulons ouvrir 250 supermarchés, 5 hypermarchés et 1 centre commercial régional dans les cinq années à venir pour un montant global de 650 millions d’euros. »
7 mai 2006
Jeune Afrique
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Fort d’un siècle d’expérience dans l’agroalimentaire, le groupe Blanky est le premier privé algérien à investir dans la grande distribution à travers sa nouvelle filiale Blanky Négoce. Ayant récupéré les anciens sites des Galeries algériennes, cette entreprise familiale, dont le chiffre d’affaires avoisine 500 millions de dollars, a lancé en 2005 sa chaîne de grands magasins Promy et Promy.
Depuis, Blanky en compte six, essentiellement répartis dans la région d’Alger. Situé au centre de la capitale, dans la célèbre rue Larbi-Ben-Mhidi (ex-rue d’Isly), Promy Plus est la vitrine du groupe. Conçu par un cabinet d’architectes français, ce supermarché de trois étages et d’une superficie de 2 800 m2 propose des produits alimentaires, des vêtements et du matériel électroménager à des prix abordables. « Le panier moyen pour un client est de 1 500 dinars [environ 15 euros] », indique Vincent Rochefort, directeur marketing commercial et communication chez Blanky et transfuge de Carrefour. « Les cadres algériens possèdent de bons diplômes, poursuit-il, mais il existe un fossé entre la théorie et la pratique. » Pour le combler, l’entreprise met l’accent sur la formation des employés, qui sont plus de cinq cents. Blanky ambitionne d’ouvrir chaque année une dizaine de magasins dans les plus importantes villes d’Algérie.
La présence de Carrefour et l’arrivée de nouvelles enseignes inquiètent-elles les responsables de Blanky ? « Bien au contraire, affirme Rochefort. Nous voulons ouvrir 250 supermarchés, 5 hypermarchés et 1 centre commercial régional dans les cinq années à venir pour un montant global de 650 millions d’euros. »
7 mai 2006
Jeune Afrique