pensez vous a une ruandisation du conflit syrien?

[humanbyrace]

les chiites alawites représentant 8% de la population répriment la population syrienne qui est a 80% sunnite ce qui se passe rapelle l'Iraq sous Saddam ou la minorité sunnite arabe (20%) réprimait la majorité chiite arabe (60%)
Dans les deux cas il ya eu emprisonnement et massacres a grande échelle de civils de l'autre camp ainsi que dans les 2 cas il ya des milices civiles paramilitaires qui terrorisent et commetent des exactions contre les civils de l'autre camp
pensez vous a une possible ruandisation de la syrie et de la région
les points ou de tels scenarios peuvent se passer sont
bahreyn entre sunnites et chiites jaafarites
est ksa entre sunnites et chiites jaafarites
yemen entre zaydites sunnites et wahhabites
oman entre sunnites et ibadhites
jordanie entre bedouins et palestiniens
liban entre sunnites et chiites

En Ruanda aussi la minorité tutsi opprimait la majorité hutu car elle tenanit l'armée et le pouvoir et on sait tous apres qu'elle était la réaction des hutus quand ils ont pris le pouvoir aux Tutsis (en Burundi ici un scenario copie carbon a eu lieu)

[Arbefracom]

Je ne pense pas, mais à un renversement du pouvoir purement et simplement, en restant sur un plan strictement politique, pourquoi pas. Les Syriens souffrent beaucoup en ce moment à cause de ce sectaire dictateur d'Assad, qu'Allah les aident.

[absent]

C'est le peuple contre le pouvoir, ne surtout pas diviser le peuple pour mieux le soumettre.

[absent]

Assad est aussi alaouite que la cosa nostra est catholique. Pour survivre dans son environnement politique terrible, il s'appuie sur les membres de sa tribu, de sa famille, or il se trouve dans le cas present que cette tribu et cette famille fait partie d'une minorite religieuse et c'est la le risque, un des ressort du pouvoir des Assad est de faire jouer la crainte des minorites face a la majorite, les clerge chretiens par exemple l'appuient sans reserve, et si le pouvoir tombe, la majorite longtemps ecartee du pouvoir risque de mettre tous les membres de la majorite dans le meme sac.

[absent]

Le problème c'est que là la Turquie risque d'entrer dans la danse, car il y a rivalité entre les deux pays depuis des décennies, d'ailleurs les deux états sont un peu rivaux militairement parlant... La Sirie n'a pas digéré que la vilayate d'Alexandrette soit rattachée de force à la Turquie ! Les deux pays peuvent trouver à découdre avec cette tension croissante près de la frontière...

[absent]

Impossible, il faudrait que le regime soit totalement desespere pour s'en prendre a la Turquie.

[humanbyrace]

je ne pense pas qu'il ya rivalité entre syrie et turquie
la rivalité ne peut exister qu'entre deux pays freres (cad de meme langue) et a forces egales ce qui n'est pas le cas (les 2 conditions ne sont pas remplies)

le parti au pouvoir AKP dans son fond n'aime pas les alawites (qui forment aussi pres de 20% de la population de turquie dont 70% turcophones et 30% kurdophones a l'interieur des alewis) car en turquie aussi les alewites ne votent pas pour lui et tiennent de haut rangs a l'armée et les juges et de la ils combattent l'AKP (plusieurs putschs évités ainsi qu'un procureur alawite qui a requis la fermeture d'AKP)

la TV des islamistes STV a diffusé plusieurs programmes ou on se moque des croyances alawites (une religion qui est le résultat de syncrétisme entre les anciennes religions iraniques et ceux abrahamiques) comme la réincarnation etc...

pour Alexandrette, la quasi totalité des habitants(turcs+kurdes+arabes sunnites) ont voté pour integrer la Turquie a l'exception des arabes alawites

Ce n'est qu'a partire des Assad que la syrie a commencé a réclamer ce bout de terre pour la simple raison que leur tribu "al wahsh" est originellement vient des montagnes d'alexendretta

La Syrie a eu aussi des terres au nord ouest habités majoritairement par les turkmen et des terres au nord est habités par les kurdes alors que les kurdes et turkmens étaient sensés joindre la Turquie

d'autre part Alexandrette n'a jamais éte Syrienne ni Arabe depuis l'aube du temps, je reviendrais avec des cartes explicatifs

[absent]

La Syrie ne fait pas le poids militairement, et ne l'a jamais fait, et n'a jamais prétendu le faire, devant la Turquie, dont l'histoire militaire est grande et riche.

[mehdi-amazigh]

Bonsoir

Ne pas confondre la Syrie avec le Rwanda......

Pour le reste c'est plus compliqué qu'il n'y parait.........Beaucoup de contre-vérités surtout sorties tout droit des journaleux et de You Tube..........

Je ne vais donc pas m'évertuer à débattre dans ces conditions.......

Je le redis souvent.........vous avez la mémoire courte.......L'Irak notamment!







ALgerian

La Syrie à aussi une histoire riche et millénaire..........

[absent]

Quoi l'Irak? Personne n'est intervenu quand Saddam massacrait des kurdes ou des chiites, c'est bien plus tard que l'intervention a eu lieu. Et d'ailleurs, la coalition a arrete son intervention au moment meme ou le soulevement chiite commencait.

[absent]

Bonsoir

Mehdi, j'ai spécifié que je parlais d'histoire militaire.

[mehdi-amazigh]

Quoi l'Irak? Personne n'est intervenu quand Saddam massacrait des kurdes ou des chiites, c'est bien plus tard que l'intervention a eu lieu. Et d'ailleurs, la coalition a arrete son intervention au moment meme ou le soulevement chiite commencait.

Sais tu que les kurdes étaient représentés au parlement irakien?????

A savoir que ces derniers jouissaient de plus de liberté que nulle part au moyen orient! encore moins en Iran ou en Turquie



Bonsoir Algerian

Autant pour moi

[humanbyrace]

empire hittite (iskenderun y est incluse)


empire byzantin par 1100 (iskenderun n'est pas incluse elle était hellene et faisait partie de l'empire byzantin jusqu'a la venue des turcs)

[absent]

Pourquoi tu dis "impossible" ? En géopolitique c'est un terme qui n'existe pas, ou sinon il présente la marque d'une pathologie ! Je viens juste d'aller voir l'actu suite à ce drôle de terme...

et voici...

La Syrie masse des troupes près de la Turquie

publié le 23/06/2011 à 23:28

L'armée syrienne a massé des troupes à proximité de la frontière turque, ont rapporté des témoins jeudi, au risque d'aggraver sérieusement les tensions avec Ankara.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a évoqué la situation avec son homologue syrien Walid Moualem. Le ministère turc des Affaires étrangères a par la suite convoqué l'ambassadeur de Syrie à Ankara pour consultations, a rapporté l'agence anatolienne de presse.

Hillary Clinton, la secrétaire d'Etat américaine, a exprimé l'inquiétude des Etats-Unis.

Des centaines de réfugiés pris de panique sont entrés en Turquie jeudi pour échapper aux opérations militaires dans les zones syriennes frontalières.

Selon des habitants, des soldats ont pris d'assaut le village de Managh, au nord du centre économique régional d'Alep.

"Des parents m'ont contacté de Managh (à 15 km au sud de la frontière). Des blindés transport de troupes ouvrent le feu au hasard et les gens fuient le village dans toutes les directions", a déclaré un habitant d'Alep.

La Turquie sunnite est de plus en plus critique envers le président syrien Bachar al Assad, issu de la minorité alaouite, alors qu'elle soutenait précédemment ses efforts de paix avec Israël et de rapprochement avec les Etats-Unis. Assad a aussi ouvert le marché syrien aux produits turcs.

Un représentant de la Croix-Rouge turque a déclaré aux journalistes que 600 Syriens avaient franchi la frontière jeudi matin. "Ils courent dans un état de panique. Ils ont vu ce qui était arrivé à leurs villages", a dit un réfugié de la région de Djis al Choghour qui s'est présenté sous le nom de Maan.

Des réfugiés en provenance de la province d'Idlib ont rapporté que des blindés et des soldats s'étaient approchés jusqu'à 500 mètres de la frontière turque dans le secteur de Khirbat al Djoz.

"(Les véhicules) sont entrés dans le village (de Khirbat al Djoz) avec un bulldozer et ils se sont mis à détruire nos maisons. Ils ont tué un homme de 90 ans. C'étaient des militaires et des policiers. Puis nous avons fui ici", a dit à Reuters un réfugié de 50 ans, Abou Saïd.

Selon des groupes de défense des droits de l'homme, les forces de sécurité ont tué plus de 130 civils et en ont arrêté 2.000 au cours d'une offensive au sud-ouest d'Alep. Quelque 1.300 civils ont été tués selon eux en Syrie depuis la mi-mars.

Des journalistes de Reuters ont vu des soldats syriens monter dans un bâtiment de trois étages sur une colline dominant la frontière, en face du village turc de Guvecci. L'édifice était inoccupé et quelqu'un y avait hissé un drapeau turc.

Les militaires ont retiré le drapeau turc et l'ont remplacé par un syrien. Ils sont repartis peu avant midi. Dans l'heure qui a suivi, quatre autocars de soldats sont arrivés avec un pick-up équipé d'une mitrailleuse à l'arrière.

Sur la colline située au-dessous d'une tour de guet, des familles de réfugiés syriens campaient en territoire syrien, mais les soldats postés dans la tour ne les ont pas inquiétées. A Guvecci, des journalistes de Reuters ont vu cinq véhicules transport de troupes syriens progresser dans les collines du côté syrien.

"Ils n'étaient jamais arrivés aussi près", a noté Omer Berberoglu, journaliste de Reuters Television. "Mais ils ne sont pas allés jusqu'à l'endroit où se tenaient les réfugiés."

Un photographe de Reuters a signalé trois rafales de mitrailleuse dans la matinée, sur une cible indéterminée.

A la frontière, des soldats turcs portaient des casques pour la première fois depuis leur déploiement au début du mois.

Les manifestations ont augmenté dans les régions du Nord jouxtant le territoire turc à la suite d'attaques de l'armée sur des villes et des villages de la région de Djisr al Choghour, dans la province d'Idlib, à l'ouest d'Alep. Ces opérations ont poussé plus de 10.000 Syriens à s'enfuir en Turquie.

Mercredi, au 100e jour d'un soulèvement qui défie le régime du président Assad, militaires et membres de la police secrète appuyés par des blindés ont dressé des barrages sur une grande route reliant Alep à la Turquie, par laquelle transitent des marchandises acheminées d'Europe au Proche-Orient.

Selon des habitants, des dizaines de personnes ont été arrêtées dans les environs de Heitan, au nord d'Alep.

"Le régime cherche à devancer l'agitation à Alep en coupant les communications avec la Turquie. Ici, beaucoup de gens utilisent des téléphones mobiles turcs pour échapper à l'espionnage en Syrie et ils ont des parents en Turquie. Ils pourraient aussi s'enfuir par de nombreux anciens sentiers de contrebande", a dit un médecin local à Reuters par téléphone.

Le centre d'Alep n'a presque pas connu de manifestations, en raison notamment d'une forte surveillance et de l'alliance qui se maintient entre les milieux commerçants sunnites de la ville et la hiérarchie alaouite au pouvoir à Damas.

Le Haut Commissariat de l'Onu pour les réfugiés (HCR) estime qu'entre 500 et 1.500 personnes ont franchi chaque jour la frontière syro-turque (840 km) depuis le 7 juin.

Selon des analystes, le risque est grand que la Syrie, où se côtoient des habitants sunnites, kurdes, alaouites et chrétiens, bascule dans une guerre civile du fait que le pouvoir s'appuie de plus en plus sur les troupes alaouites qui lui sont acquises et sur des forces irrégulières.

Avec Omer Berberoglu et Umit Bektas en Turquie et Stephanie Nebehay à Genève, Philippe Bas-Rabérin et Bertrand Boucey pour le service français
Par Reuters

Il n'y a pas que la rivalité sur la vilayate d'Alexandrette qui oppose les deux pays (depuis des decennies !) mais il y a également la question de l'Eau et des barrages qui bloquent celle-ci... Contentieux très forts entre les deux pays.

[absent]

Sais tu que les kurdes étaient représentés au parlement irakien?????

A savoir que ces derniers jouissaient de plus de liberté que nulle part au moyen orient! encore moins en Iran ou en Turquie

Tu ne m'a pas compris. Ce que j'ai voulu dire, c'est que la situation est totalement differente dans le cas de la Syrie, en Irak, personne n'est intervenu sous pretexte d'eviter un massacre et pareils en Syrie, personne n'interviendra meme s'il y a un massacre parce que personne n'a interet a intervenir, surtout pas l'Amerique ou Israel.