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Procès des ukrainiens qui ont jeté deux algériens à la mer

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  • Procès des ukrainiens qui ont jeté deux algériens à la mer

    A partir du 10 Juillet s'ouvrira à Oran, le procès de 12 marins ukrainiens qui sont poursuivis pour avoir jeté en haute mer deux clandestins algériens. Des mandat d'arrêts ont été lancés contre ces hommes qui n'ont toujours pas été arrêtés et ils seront donc jugé par contumace.

    =====.

    L’affaire des 12 marins ukrainiens accusés d’avoir jeté à la mer deux jeunes Algériens ayant embarqué clandestinement à bord de leur bateau, depuis le port d’Arzew, en juillet 2003, revient devant la justice avec le procès qui s’ouvrira le 10 juillet prochain devant le tribunal criminel d’Oran.

    Inculpés de meurtre avec préméditation et tentative de meurtre avec préméditation, les 12 marins qui composaient alors l’équipage de l’»Atlantic-Mercado», un navire battant pavillon ukrainien, et qui demeurent toujours en fuite, sont accusés d’avoir jeté, par-dessus bord, en haute mer, B. Mohamed et K. Abdelkader. Le premier avait péri noyé, son corps ayant été retrouvé sur la plage de Marsat El-Hadjadj, tandis que le deuxième avait miraculeusement survécu, les vagues l’ayant entraîné jusqu’à la plage Abdelmalek Ramdane, à Mostaganem. Selon le procureur général près la Cour d’Oran, M. Zaghmati Belkacem, «les 12 accusés sont toujours en fuite, d’après nos informations, et ce, en dépit des mandats d’arrêt internationaux lancés contre eux. Des citations à comparaître leur ont été adressées par les autorités judiciaires algériennes en respectant les procédures d’usage impliquant les ministères des Affaires étrangères des deux pays et les représentations diplomatiques respectives», indique le même magistrat, ajoutant que «le ministère algérien de la Justice avait requis une commission rogatoire auprès des autorités judiciaires de l’Ukraine, c’est-à-dire une délégation à la justice ukrainienne pour accomplir un acte de procédure ou d’instruction dans cette affaire».

    Pour rappel, l’affaire devait être jugée, le 5 mars dernier, par le tribunal criminel d’Oran, mais elle avait été reportée à la demande de la partie civile qui avait exigé la présence du représentant du bateau ukrainien ou, le cas échéant, celui de la société propriétaire. Une réserve qui risque d’être émise une fois encore, lors de l’audience du 10 juillet prochain dans le cas où il n’y aurait personne au box des accusés, ce jour-là, bien qu’il appartient au tribunal de juger l’affaire par contumace.

    La genèse du drame remonte au 28 juin 2003, au port d’Arzew où était amarré le bateau ukrainien en question. Ce jour-là, B. Mohamed et K. Abdelkader réussirent à accéder à bord de l’»Atlantic-Mercado» et se cachèrent au fond de la cale du navire. Les deux candidats à l’émigration ne prirent avec eux qu’une bouée, au cas où... Leur ami K. Saïd, quant à lui, se rétracta à la dernière minute et décida de renoncer au voyage incertain. Le bateau quitta le port d’Arzew, le 30 juin à 15h30, à destination de la Turquie. Le soir, les deux «harraga» eurent soif et allèrent naïvement frapper à l’une des cabines des marins ukrainiens. Mais ces derniers les enfermèrent dans une cabine et les traitèrent avec hostilité.

    Les deux passagers indésirables ont subi une longue séance d’intimidation par l’équipage, y compris par le commandant de bord. A l’aube, B. Mohamed et K. Abdelkader furent jetés à l’eau par les marins, au large d’Arzew, selon les témoignages du seul rescapé, K. Abdelkader.

    Par Le quotidien d'Oran

  • #2
    bonjour Morjane

    Oui cet article avait aussi attiré mon attention .
    Il y a des gens qui ose encore se déroger le droit de vie ou de mort .

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    • #3
      J'ai trouvé cette histoire sordide et l'acte barbare et c'est bien qu'il y ait le procès même si il n'y, hélas, pas les accusés mais quand même à l'issue ils seront condamnés si ils sont jugés responsables et c'est ce qu'il faut.

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      • #4
        J'imagine seulement la couverture médiatique si les victimes était des français ou des américains.
        إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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        • #5
          J'espère que les occidentaux prendront ca, comme une leçon, on est pas une marchandise.
          إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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          • #6
            Les faits remontent à 2003 et quelque soit la nationalité des personnes, ce sont les actes qui sont condamnables et qui sont à condamner.

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            • #7
              Merci pour cette nouvelle beaucoup d'ukrainien viennent en Algérie chercher un travail mais voyez comment ils ont osé traité nos frères je veux dire ces douzes marins.

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