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Les sept énigmes du millénaire

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  • Les sept énigmes du millénaire

    Salut les amis ... Alors qui veut se faire un million de dollars avec ses neuronnes

    Les sept énigmes du millénaire


    LES MILLIONS DE DOLLARS offerts par le Clay Mathematics Institute ne doivent pas faire tourner les têtes. Les énigmes proposées ne sont pas pour les amateurs. Pas de problèmes de robinets qui fuient ou de trains qui se croisent. Le vocabulaire des énoncés est apparemment simple mais le contenu inaccessible au profane. De ces sept énigmes une seule était déjà présente dans les défis présentés de Hilbert : l'hypothèse de Riemann relative à la distribution des nombres premiers parmi les entiers. Ces nombres ayant la particularité de n'être divisibles que par un ou par eux-mêmes sont essentiels à l'établissement des clés cryptographiques.

    Les 7 problèmes sont :

    Hypothèse de Riemann : L'hypothèse de Riemann est une conjecture formulée en 1859 par le mathématicien Bernhard Riemann. Elle dit que les zéros non triviaux de la fonction Zeta de Riemann ont tous pour partie réelle 1/2. Cette conjecture constitue l'un des problèmes non résolus les plus importants des mathématiques actuelles : elle est l'un des fameux problèmes proposés par Hilbert en 1900, et fait l'objet d'un des problèmes Clay pour le troisième millénaire, doté d'un prix de un million de dollars ! La démonstration de cette hypothèse améliorerait la connaissance de la répartition des nombres premiers.

    La conjecture de Poincaré
    : si l'on trace une courbe fermée, qui ne se recoupe pas à la surface d'un ballon et que l'on découpe ensuite ce ballon le long de cette courbe, on obtient deux morceaux différents. Cela n'est pas toujours le cas pour des surfaces plus compliquées comme une chambre à air de vélo (tore). Les mathématiciens disent alors que la sphère - le ballon - est simplement connexe. Or il est facile de démontrer que toute surface de ce type qui est finie (c'est-à-dire qu'on peut enfermer dans une boîte), et sans bord, est forcément la surface d'un objet sphérique. La conjecture de Poincaré stipule que cela continue d'être vrai si l'on passe des surfaces à deux dimensions aux espaces à trois dimensions.

    La conjecture de Hodge
    : au XXe siècle, ont été découvertes des façons efficaces d'étudier la géométrie des objets complexes à partir d'assemblages de formes géométrique simples de dimension croissante. Cette technique puissante à permis de créer une multitude d'outils connus sous le nom de Théories de Cohomologie qui ont permis de faire d'énormes progrès dans la classification des objets mathématiques. Malheureusement, les origines géométriques de la théorie ont disparu au fur et à mesure que s'y ajoutaient des éléments qui n'ont plus rien à voir avec la géométrie. La conjecture de Hodge suggère que certains objets mathématiques peuvent être interprétés comme une combinaison de formes géométriques d'origine algébrique.

    La conjecture de Birch Swinnerton-Dyer : le problème consistant à trouver des solutions aux équations du type x2 + y2 = z2 où x, y et z sont des nombres entiers est un terrain de jeu apprécié des mathématiciens. Toutes les solutions de l'équation ci-dessus se décrivent facilement. Mais pour des polynômes plus compliqués, c'est extrêmement difficile. Il n'y a pas de méthode générale pour trouver les solutions. Mais la conjecture de Birch Swinnerton-Dyer pourrait apporter des réponses sur certaines de ces équations appelées Courbes elliptiques de Genre Un.

    Le problème P vs NP : c'est samedi soir et vous arrivez dans une soirée. Combien de personnes y connaissez-vous déjà ? L'hôtesse vous informe que vous connaissez sans doute Julie, la femme qui se trouve là-bas, près de la table du fond. Mais, si elle ne vous dit rien, vous devez aller voir chaque personne, une par une. C'est ce type de problématique que les mathématiciens veulent résoudre : à savoir que parfois la recherche de la solution prend plus de temps que de vérifier l'exactitude de la solution.

    Les équations de Navier-Stokes
    : ces équations qui datent du XIXe siècle gouvernent la mécanique des fluides liée aux problèmes de turbulences aérodynamiques qui affectent les avions ou aux phénomènes météorologiques. Or la compréhension que nous avons des solutions données par ces équations reste minime.

    Les équations de Yang-Mills
    : les lois de la physique quantique jouent aux échelles microscopiques un rôle analogue à celui des lois de Newton qui régissent la mécanique classique du monde macroscopique. Il y a près d'un demi-siècle, deux physiciens, Yang et Mills, ont découvert une relation étonnante entre les particules élémentaires et la géométrie des « espaces fibrés ». Les prédictions de ces équations sont vérifiées quotidiennement dans les accélérateurs de particules. Mais il n'y a pourtant aucune preuve mathématique de l'existence des champs quantiques gouvernés par les équations de Yang-Mills.

    http://www.claymath.org/millennium/
    http://www.mat.uniroma3.it/scuola_or...y/7enigmi.html

    1 M$ pour chacune
    Dernière modification par absent, 15 mai 2006, 14h20.

  • #2
    Salut Far_solitaire
    1 Million de dollars ça vaut le cou de se creuser les neuronne mon ami !!!allez tu compte en resoudre une quand ????

    franchement ça n'a pas l'air trés évident mais ça donne à réfléchir c'est bien !!

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    • #3
      1 Million de dollars ça vaut le cou de se creuser les neuronne mon ami !!!allez tu compte en resoudre une quand ????
      Trop tard ... il faut commencer jeune, très jeune et surtout faire beaucoup de sacrifices. Andrew wiles s'est enfermé dans sa maison pendant 7 ans avant d'en sortir avec la preuve de la conjecture de Fermat à la main (conjecture sur laquelle se son cassé la tête les plus grands mathématiciens des 3 derniers siecles).


      Joli timbre, nos amis Tcheques on l'imagination fertile
      Dernière modification par absent, 12 mai 2006, 13h40.

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      • #4
        Les Equation de Navier-Stokes sont étudiées au premier cycle, c'est un véritable piège parce que les élèves oublient d'appliquer le maximum d'approximations et cherchent à "résoudre" l'équation.

        En ce qui concerne la conjecture de Poincaré, j'ai entendu dire qu'un mathématiciens Russe vient de proposer une démonstration convaincante (le type à le bon profile du matheux, il n'aime pas les caméras, ne parle que des maths et .... ne pense pas à prendre sa récompense).

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        • #5
          Les Equation de Navier-Stokes sont étudiées au premier cycle, c'est un véritable piège parce que les élèves oublient d'appliquer le maximum d'approximations et cherchent à "résoudre" l'équation.
          oui je me rappelle on les utilisé e mécanique des fluides ;je me rapelle aussi que c'etait trés facile en posant certaines hypothéses
          (simplificatrices biensur ) ...autrement :22:

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          • #6
            et pour 1+1=2 il donnent combien????

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            • #7
              et pour 1+1=2 il donnent combien????
              fallait la trouver celle la !!!!!!

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              • #8
                P = NP
                Je connaissais ce problème à partir de deux applications:

                1_ Les problèmes dits "solubles" (comme une équation du second degré, la vérification qu'un entier n est premier,...) le sont-ils pour un ordi?
                Ceux qui on déjà essayé de faire établir le schéma de Klechkowski à Fortron savent que c'est pas toujours si simple (ce schéma est pourtant très facile à établir avec une feuille et un stylo).

                2_ L'ensemble des nombres premiers est-il NP ? autrement dit:
                _ peut-on définir l'ensemble des nombres premiers?
                _ connaissant un nombre entier quelconque n, peut on trouver le plus petit nombre premier supérieur à n ( des chercheurs indiens ont trouvé la réponse à cette question.)

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                • #9
                  hé les mecs, pour un demi-million de dollars je vous donne les réponses, à vous de les envoyer pour avoir la prime, beau marché non

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                  • #10
                    Dire que les matheux se plaignent parce qu'ils n'ont pas de prix Nobel !!

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                    • #11
                      Bonjour,
                      Ah les équations Navier-stokes ça n'a pas de solution analytique, mais avec l'ordinateur tout devient presque possible. Un savant "Hindou", c'est Patankar qui a proposé dans un recueil d'analyse numérique des algorithme de résolution, le premier appelé SIMPLE, le deuxième qui est une correction du premier est appelé SIMPLER. En suivant les étapes de son algorithme on arrive résoudre tout les problème des écoulements, tri ou bi dimensionnels, avec ou sans turbulences. Le profile des vitesses est parfaitement donné par des codes software, écrit dans des langages différents. Il y le "fluent" qui est un simulateur des écoulements et des problèmes liés à la mécanique des fluides, il facilite aux ingénieurs la tâche sans passer par la résolution en passant par SIMPLER et tout le baratin...
                      Page blanche

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                      • #12
                        Salut tout le monde

                        @Breizh
                        Dire que les matheux se plaignent parce qu'ils n'ont pas de prix Nobel !!
                        ils ont quand meme la médaille de fields, équivalent du prix nobel, sauf qu'elle est distribuée chaque 4 ans ... pour dire combien elle est prestijieuse

                        Est ce que vous avez vu Good Will hunting ?



                        si c'est pas le cas, je vous le conseil vivement
                        Dernière modification par absent, 17 mai 2006, 15h17.

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                        • #13
                          @cassini

                          En fait la difficulté dans la résolution des équations de Navier-Stokes :

                          continuité :

                          quantité de mouvement :

                          énergie :


                          provient, en plus de celle inhérente aux EDP, de la non linéarité dûe au terme d'accélération. En générale, on résous ces équations en négligeant quelque uns de ces termes (selon le nombre de Reynolds).


                          George Stokes ................................. Claude Navier

                          a+

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                          • #14
                            Il me fait peur ce far solitaire!! Merci pour les détails.
                            Il faut dire que le domaine de la mécanique des fluide en régime turbulent reste un terrain inexploré, les ingénieurs s'arrange généralement pour garder le nombre de Reynolds dans le domaine linéaire (laminaire), sinon on perd le contrôle et on ne maîtrise pas les différents paramètres du problème (contraintes, vitesses,....).
                            Certains parlent de résoudre 1E12 équations différentielles non linéaires couplées :22: .

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                            • #15
                              Envoyé par breizh
                              Il me fait peur ce far solitaire!! Merci pour les détails.
                              pourquoi l'ami ? ... en tout cas, ya pas de quoi. J'aime beaucoup les maths et c'est un plaisir de discuter avec vous.

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