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Aïn Témouchent : L’hôpital Benzerdjeb, leader dans la chirurgie cardiovasculaire.

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  • Aïn Témouchent : L’hôpital Benzerdjeb, leader dans la chirurgie cardiovasculaire.

    La cardiologie interventionnelle est pratiquée depuis huit ans; ce qui a permis la prise en charge de 260 malades avec un taux de réussite très satisfaisant puisqu’il n’a été enregistré qu’un décès et zéro complication.

    L’EH Benzerdjeb étant l’unique hôpital de toute la région ouest à pratiquer l’angioplastie, le nec plus ultra en matière de chirurgie cardio-vasculaire, accueille des patients qui lui viennent tant du nord que du sud, Sahara compris, de cette région. Les CHU d’Oran, de Tlemcen et de Sidi Bel Abbès y évacuent également leurs malades en urgence alors qu’il n’a pas à leur instar le statut universitaire. Hier, il s’y est clôturé un séminaire d’angioplastie réunissant les spécialistes qui la pratiquent à Alger, Constantine et Annaba, cela de façon à permettre l’échange d’expériences. D’éminents chirurgiens de leurs confrères d’Europe étaient de la partie.

    Le Dr Oukil Amirouche, qui est le seul praticien en ce domaine à l’ouest, explique, qu’en matière de cardiologie, trois types d’intervention sont possibles en cas d’artère bouchée. La plus ancienne et la plus classique est l’intervention à cœur ouvert pour la dégager. La deuxième est la thrombolyse datant, elle, des années 1970 et qui consiste en l’injection de produits médicamenteux pour dissoudre le caillot. Enfin, il y a l’angioplastie, apparue en 1995 et qui, contrairement à la chirurgie cardiovasculaire à cœur ouvert, ne nécessite la mobilisation que de deux praticiens au lieu d’une équipe d’un minimum de dix intervenants. Elle est également moins lourde pour le patient puisqu’elle se pratique avec seulement une anesthésie locale, le patient n’étant hospitalisé que 24h au lieu de 15 à 20 jours dans le cas classique.

    Malgré les performances, on indique un déficit de spécialistes

    De l’avis du spécialiste, cette méthode est également de loin supérieure par ses résultats à la thrombolyse. Cependant, il est des cas particuliers où c’est l’une ou l’autre plutôt que l’angioplastie qui est préférable. Schématiquement, cette dernière consiste à piquer l’artère (3mm de diamètre) et de la pénétrer avec une sonde munie d’une caméra. A l’aide de ces guides introduits à l’intérieur de l’artère, un stent (ressort) est installé à l’endroit bouché, ce qui élargit le lieu de l’obturation et permet d’évacuer le caillot. A Témouchent, cette cardiologie interventionnelle est pratiquée depuis huit mois, ce qui a permis la prise en charge de 260 malades avec un taux de réussite très satisfaisant puisqu’il n’a été enregistré qu’un décès et «zéro complication».

    A la question de savoir pourquoi l’angioplastie n’est pas généralisée malgré ses performances, l’on indique le déficit de spécialistes. En effet, pour la pratiquer, tout cardiologue doit consentir à deux années d’études supplémentaires et à une autre au minimum en stage pratique à l’étranger. D’autre part, il doit souscrire aux nécessités d’un service d’astreinte car plus l’intervention est effectuée rapidement, meilleur est le pronostic de succès. Question investissement, l’équipement coûte 50 millions de DA. Il est amortissable en dix ans. A la question de savoir combien il faudrait de ce type d’équipement à l’ouest du pays, notre interlocuteur estime qu’il faudrait au moins dix, le tout étant d’abord d’intéresser des cardiologues à se spécialiser.

    Mohamed Kali - El Watan.
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

  • #2

    C'est vraiment phénoménal.
    Ce genre d'intervention permet de soulager le malade cardiaque (angine de poitrine) dans l'heure qui suit l'intervention.

    Quelques chirurgiens font ce genre d'intervention par cathétérisme dans des cliniques privées en Algérie, mais à des prix vraiment exorbitants (400 0000 à 450 000 DA), pour une hospitalisation de 24 heures au maximum.

    Il y a beaucoup de chirurgiens cardiologues algériens, spécialistes en cathétérisme interventionnel, qui exercent à l'étranger. J'en connais pas mal qui font actuellement des interventions dans les hôpitaux de Paris.

    L'état algérien se doit de leur offrir un cadre de travail attractif pour venir s'installer en Algérie, ou au moins des facilitations pour venir assister nos chirurgiens ici, pour ce genre d'intervention pointus.

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