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Le matin en format papier ?

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  • Le matin en format papier ?

    Bonjour

    Le site du journal le matin est en maintenance depuis plus d'un mois. Y'a t'il une version papier qui est toujours édité car je n'ai pas eu le temps de renter à Alger cet été ?
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok

  • #2
    Azul Stan,
    Je ne suis pas allée en Algérie donc je peux me tromper mais à priori je ne crois pas. Tu sais leur siège social a été bradé et de là ils ont céssé la parution en format papier, en plus ils sont astreint à payer les amendes réclamées, bref ils n'ont plus de fond
    Ils voulaient continuer leur édition sur le web mais même ça ils n'ont pus le poursuivre. Il faut voir qu'il n'y avait plus de recette pour leur verser leurs salaires. Zerhouni peut être heureux , il l'a eu sa disparition de quotidien.

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    • #3
      Merci morjane.


      Même si je ne partageais pas souvent les thèses du journal. J'ai toujours défendu la liberté de la presse. Je suis désolé pour eux. J'espère qu'ils arriveront à paraître de nouveau. La disparition d'un journal du champ médiatique est une perte pour la diversité d'opinons.
      “If you think education is expensive, try ignorance”
      Derek Bok

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      • #4
        salut

        je confirme ce que dit morjane
        le siege du journale a etait liquide,pour permetre au impot de recuperer leur soit disant biens du journle
        mais c une somme non fondee et immaginaire,et tt ca apres avoir entendu sur un echeancier de paiement
        ce qu ils ont fait au journale n est qu un example de ce que attend la corporation
        Envoyé par morjane
        Zerhouni peut être heureux , il l'a eu sa disparition de quotidien
        moi je veux qu il desparait a tout jamais
        si La parole est d'argent, le silence est d'or
        le plus beau bijoux que possede une femme c est le cilence, malheuresement elle ne le porte po trop souvent

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        • #5
          Ce qui me manque c'est la plume de Rachid Mokthari, de Benfodil, et de bien d'autres.
          C'est ceci qui a tant déplus à Nouredine yazid zerhouni
          Le Matin : En quelle année votre local vous a été enlevé et dans quelles circonstances ?
          Sadaoui Mahfoud : C'était fin décembre 1971, en fin d'après- midi. Je venais de fermer mon magasin au 26, rue Didouche- Mourad quand Yazid Zerhouni, trois de ses gardes du corps, son père, sa femme et deux de ses frères, ainsi que quatre policiers en tenue et trois agents de la brigade spéciale de l'Administration ont fait irruption dans mon local, une librairie médicale où j'effectuais des travaux. Ils ont commencé à faire l'inventaire des lieux, la liste de tout ce qui s'y trouvait, y compris une importante collection de gravures qui, aujourd'hui, vaut une fortune. Ils m'ont demandé de signer le document sur lequel il est mentionné : « Tous les objets trouvés dans le local sont sous la responsabilité de Mme Boualga Fatiha jusqu'à nouvel ordre. » J'ai refusé. L'inventaire a été signé par la dame, un agent de l'Administration et un policier. J'ai été brutalisé par les gardes du corps avant d'être jeté dehors.

          Cela s'est fait comme cela, du jour au lendemain, sans préavis Et n'étiez-vous pas un indu occupant ?
          Je vous arrête là. Avant d'aller plus loin, je tiens à souligner que le local en question m'avait été attribué légalement par les autorités administratives en 1969. J'ai aussi acheté le fonds de commerce chez les domaines, et j'ai eu une attestation des contributions faisant valoir l'acquisition du fonds de commerce. Je n'ai donc jamais été un indu occupant. J'étais en règle avec l'Administration, c'était tout simplement de la hogra. L'indu occupante, c'est la femme de Zerhouni. Une semaine avant que je ne me fasse expulser manu militari de mon bien, Mme Boualga s'est présentée à moi, dans mon local, m'a menacé en utilisant le nom de Slimane Hoffman, alors wali d'Alger, et m'a intimé l'ordre de quitter les lieux et de lui remettre les clés. J'ai refusé. Elle m'a menacé. Deux ou trois jours après, le wali me convoque verbalement en m'envoyant un agent. Je me suis présenté à son bureau, la première des choses qu'il m'a demandé était de lui remettre les clés du local. J'ai essayé de comprendre. Il m'a répondu que je devais lui remettre les clés, sinon j'allais « le payer très cher ». Je ne me suis pas exécuté.

          Vous n'avez pas eu peur ?
          Je suis un moudjahid, un authentique. Quand il s'agit de mes droits, rien ne me fait peur. Une semaine après mon refus de donner les clés à Hoffman, Boualga Fatiha s'est représentée à moi dans mon local et m'a redemandé les clés. J'ai refusé. Elle m'a menacé avant de partir. Deux ou trois jours plus tard, c'est en compagnie de son mari, Yazid Zerhouni, et des personnes que j'ai déjà citées qu'elle est revenue pour occuper mon local. Elle voulait ce local et elle l'a eu. A cette époque, elle pouvait en prendre d'autres, mais elle a fait une fixation sur le mien.

          Et pourquoi le vôtre ?
          Cela va vous paraître invraisemblable, mais elle tenait à être installée face à la pharmacie Ben-Bouali dont la propriétaire a fait des études avec elle. Par caprice, madame voulait ce local. Grâce à son tortionnaire de mari, elle l'a obtenu.

          Pourquoi tortionnaire, avez-vous été torturé ?
          Avoir le magasin ne leur a pas suffi, ils ont tenu à avoir tous les documents administratifs y afférents. Après avoir occupé le local, un matin à l'aube, vers trois 3 h du matin, ils sont venus me prendre chez moi. Après mon arrestation, ils ont fouillé la maison. Comme ils n'ont rien trouvé, ils m'ont emmené dans leurs locaux à Bouzaréah. J'y ai été séquestré un mois et torturé à mort par le cousin à Yazid Zerhouni, un certain Ferhat Zerhouni, et son collaborateur Chagra Abdelkader, dit Meftah, un harki, qui s'est fait passer pour un moudjahid. Ils m'ont exigé le désistement par écrit du local. Je ne l'ai pas fait.

          Nous savons qu'il est pénible d'en parler, mais comment avez-vous été torturé et en gardez- vous des séquelles ?
          Plus que des séquelles physiques, ce sont des séquelles morales que j'en garde. Je revis ces souffrances à chaque fois que je passe devant le local. Quand ils m'ont emmené à Bouzaréah, ils m'ont déshabillé, donné des vêtements en bleu de Chine puis m'ont mis dans une cellule au sous-sol qu'on a rejointe par des dédales. Ils m'ont mis deux gardiens qui m'accompagnaient même aux toilettes. J'ai été insulté ; je vous épargne les propos orduriers, les coups, la gégène, la tête plongée dans l'eau savonneuse Ce qui me faisait le plus mal, c'est que j'étais torturé par Meftah, un harki qui, pour m'humilier encore plus, me proposait des cigarettes, alors qu'il savait que je ne fumais pas. Ce que j'ai enduré, je l'ai supporté, mais je n'ai jamais supporté le fait d'avoir été, moi un moudjahid, torturé en plein indépendance par un harki

          Source: Le matin, bien sur. La suite à lire

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