Tweet
L'Algérie peut jouer un rôle important dans la satisfaction des besoins croissants du Royaume-Uni en gaz naturel liquéfié (GNL), a indiqué hier à l'APS Hakim Darbouche, expert en énergie de Oxford Institute for Energy Studies (OIES).
« La dépendance du Royaume-Uni des importations de gaz pour satisfaire ses besoins énergétiques va s'accroître da-vantage dans les années à venir en raison de la baisse continue de sa production dans la mer du Nord.
Dans cette perspective, il est évident que l'Algérie, à travers sa capacité d'exportation de volumes de GNL dit flexible, peut jouer un rôle important dans la satisfaction des besoins croissants du Royaume-Uni », a déclaré cet expert. Selon lui, jusqu'en 2009, le Royaume-Uni importait la majeure partie de son gaz par pipeline à partir de la Norvège, des Pays-Bas et de la Russie (via la Belgique). Mais, depuis, dit-il, ses importations de GNL ont augmenté sensiblement, à tel point que la part du GNL dans les approvisionnements en gaz du Royaume pourrait atteindre les 40-50% dans les années à venir et dans cette perspective, l'Algérie sera appelée à fournir davantage de gaz au Royaume-Uni ».
La demande mondiale en GNL est en train de connaître « un véritable essor suite au tremblement de terre qui a ravagé une région du Japon en mars dernier », a déclaré l'expert, soulignant que « la demande en GNL du Royaume-Uni va suivre la même tendance en 2011 et au cours des prochaines années ». Selon les statistiques du ministère britannique de l'Energie et des changements climatiques, les importations totales de GNL du pays ont augmenté de 8,912 millions de tonnes (mt) en 2008 à 110,579 mt en 2009 pour atteindre 203,789 mt en 2010. Au premier trimestre 2011, les importations de GNL étaient de 78,370 mt, contre 48,033 mt au premier trimestre 2010, soit une augmentation de 63%, précise la même source.
Les principaux fournisseurs de GNL du Royaume-Uni sont le Qatar, la Norvège, Trinidad et Tobago et l'Algérie.
« La dépendance du Royaume-Uni des importations de gaz pour satisfaire ses besoins énergétiques va s'accroître da-vantage dans les années à venir en raison de la baisse continue de sa production dans la mer du Nord.
Dans cette perspective, il est évident que l'Algérie, à travers sa capacité d'exportation de volumes de GNL dit flexible, peut jouer un rôle important dans la satisfaction des besoins croissants du Royaume-Uni », a déclaré cet expert. Selon lui, jusqu'en 2009, le Royaume-Uni importait la majeure partie de son gaz par pipeline à partir de la Norvège, des Pays-Bas et de la Russie (via la Belgique). Mais, depuis, dit-il, ses importations de GNL ont augmenté sensiblement, à tel point que la part du GNL dans les approvisionnements en gaz du Royaume pourrait atteindre les 40-50% dans les années à venir et dans cette perspective, l'Algérie sera appelée à fournir davantage de gaz au Royaume-Uni ».
La demande mondiale en GNL est en train de connaître « un véritable essor suite au tremblement de terre qui a ravagé une région du Japon en mars dernier », a déclaré l'expert, soulignant que « la demande en GNL du Royaume-Uni va suivre la même tendance en 2011 et au cours des prochaines années ». Selon les statistiques du ministère britannique de l'Energie et des changements climatiques, les importations totales de GNL du pays ont augmenté de 8,912 millions de tonnes (mt) en 2008 à 110,579 mt en 2009 pour atteindre 203,789 mt en 2010. Au premier trimestre 2011, les importations de GNL étaient de 78,370 mt, contre 48,033 mt au premier trimestre 2010, soit une augmentation de 63%, précise la même source.
Les principaux fournisseurs de GNL du Royaume-Uni sont le Qatar, la Norvège, Trinidad et Tobago et l'Algérie.