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Les réformes de Mohammed VI passent l'examen de la rue

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  • Les réformes de Mohammed VI passent l'examen de la rue

    Bien que divisés, les Marocains qui ont défilé, dimanche en fin de journée, dans les principales villes du royaume manifestaient tous pour plus de démocratie. Les uns s'étaient regroupés pour protester contre la nouvelle Constitution qui sera soumise à référendum vendredi prochain. Ils critiquent un texte qui ne va pas assez loin, selon eux, dans la mise en place d'une monarchie parlementaire. Ils reprochent notamment au roi de garder les leviers de commande des pouvoirs régaliens.

    Membres du Mouvement du 20 février, ces contestataires descendent régulièrement dans la rue depuis plus de quatre mois et se veulent des dépositaires de la version maro*caine du «printemps arabe». Pacifiques et innovateurs, ils n'ont pas réussi à se transformer en un mouvement de masse. À Rabat, les opposants n'étaient qu'un millier, ce dimanche. Des cordons de gardes mobiles les séparaient d'attroupements de contre-manifestants brandissant, devant l'entrée de la médina, le drapeau national et arborant des T-shirts «Touche pas à mon roi». Des chauffeurs de taxi au volant de leur Mercedes beige leur prêtaient main-forte. «20 février Game over» pouvait-on lire sur une pancarte.
    À Casablanca, les partisans du «oui» au référendum étaient nombreux. Ils répondaient à l'appel de partis politiques et de la confrérie religieuse soufie Zaouia Boudchichia, favorable au pouvoir et dirigée par le cheikh Hamza, qui a dit avoir mobilisé en masse ses «disciples». Une façon de démontrer que Mohammed VI, qui demeure Commandeur des croyants, dispose d'une solide base religieuse.
    L'essentiel des prérogatives royales préservé

    Pour leur part, quelque 7000 personnes du Mouvement du 20 février s'étaient rassemblées dans le quartier populaire de Hay Mohammadi. Parmi eux, des militants islamistes de Justice et Bienfaisance, une secte du vieux cheikh Yassine, qui conteste au monarque son rôle de guide spirituel. Ils marchaient aux côtés de laïques et de berbéristes aux idées diamétralement opposées.
    Ces rassemblements avaient valeur de test à cinq jours du scrutin. La quasi-totalité de la classe politique a en effet appelé à approuver le projet constitutionnel, qui renforce les pouvoirs du premier ministre tout en préservant l'essentiel des prérogatives royales. Seuls trois partis de gauche et le Mouvement du 20 février prônent un boycott.
    Mais ces derniers éprouvent des difficultés à trouver un deuxième souffle. Une partie de l'opinion publique, au départ favorable aux jeunes contestataires, a pris ses distances avec le mouvement. Elle estime que Mohammed VI a pris en compte leurs aspirations en proposant des changements en douceur.
    Si la victoire du «oui» au référendum ne fait aucun doute, le taux de participation reste incertain. Les autorités tentent de convaincre les indécis. En ces temps de canicule, elles ont trouvé un slogan de circonstance: «La plage, c'est bien! La démocratie, c'est mieux!»

    LEFIGARO


    Des partisans du «oui» au référendum ont défilé dimanche à Casablanca, répondant à l'appel de partis politiques et d'une confrérie religieuse favorable au pouvoir. Crédits photo : Abdeljalil Bounhar/AP

  • #2
    Voir un echantilon de la population sur laquelle M6 compte pour passer le referendum, la qualité des slogans, l'ignorance, chabab 50 dh, folklor
    Les caisses de l'etat vont se vider
    merci les khaliji

    Adlaoui = adl wal ihssan

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