Tweet
Le personnel de l’hôpital Maghnem-Lounès d’Azazga a observé, hier matin, une grève ponctuée par un sit-in d’une durée d’une heure, pour dénoncer les brutalités commises sur des médecins et infirmiers en plein exercice de leurs fonctions, jeudi dernier, par des militaires suite à l’explosion d’une bombe sur leur passage, à quelques mètres de l’hôpital Maghnem-Lounès d’Azazga.
Ils étaient plus d’une cinquantaine d’employés de l’hôpital à prendre part à ce rassemblement organisé pour exprimer leur profonde colère et indignation suite au comportement des militaires qui ont violé la franchise de l’hôpital ce jour-là, comme nous l’a expliqué une infirmière présente au sit-in. “Les militaires ont usé de mots vulgaires à notre égard, nous traitant de tous les noms alors que nous, nous ne faisions que notre travail”, témoigne cette vieille dame qui a assisté, l’air médusé, à ces regrettables scènes qu’elle n’a jamais vécues pendant ses 30 ans de service dans ce corps.
Les militaires, armés de kalachnikovs, témoignent les protestataires, ont fouillé tous les services de l’hôpital. “Même le service de la maternité n’a pas échappé à cette descente”, raconte une employée rencontrée sur les lieux du sit-in, ajoutant que des femmes enceintes et des employées presqu’en fin de carrière ont été insultées et maltraitées.
Les logements de fonction situés dans l’enceinte de l’hôpital ont été passés au peigne fin par des soldats furieux et en proie à la panique après l’attentat. Sur les pancartes affichées sur le portail de l’hôpital, on peut lire : “Non à la violation de la franchise hospitalière”, “Respect et dignité pour les fonctionnaires de l’hôpital”, ou encore “L’hôpital, abri de l’humanisme et de l’humanité”.
Cette grève de dénonciation et d’indignation à laquelle ont appelé les quatre syndicats des travailleurs de cet hôpital a pris fin à 12h.
Tous les protestataires ont rejoint leur poste de travail dans le calme et la sérénité. Pour rappel, une marche populaire a été organisée avant-hier à l’appel de la Coordination des comités de village d’Azazga pour exiger la vérité, la justice et la réparation après la mort de Mustapha Dial, un ouvrier de 42 ans et père de 4 enfants.
Par : Arezki Ibersiene
Ils étaient plus d’une cinquantaine d’employés de l’hôpital à prendre part à ce rassemblement organisé pour exprimer leur profonde colère et indignation suite au comportement des militaires qui ont violé la franchise de l’hôpital ce jour-là, comme nous l’a expliqué une infirmière présente au sit-in. “Les militaires ont usé de mots vulgaires à notre égard, nous traitant de tous les noms alors que nous, nous ne faisions que notre travail”, témoigne cette vieille dame qui a assisté, l’air médusé, à ces regrettables scènes qu’elle n’a jamais vécues pendant ses 30 ans de service dans ce corps.
Les militaires, armés de kalachnikovs, témoignent les protestataires, ont fouillé tous les services de l’hôpital. “Même le service de la maternité n’a pas échappé à cette descente”, raconte une employée rencontrée sur les lieux du sit-in, ajoutant que des femmes enceintes et des employées presqu’en fin de carrière ont été insultées et maltraitées.
Les logements de fonction situés dans l’enceinte de l’hôpital ont été passés au peigne fin par des soldats furieux et en proie à la panique après l’attentat. Sur les pancartes affichées sur le portail de l’hôpital, on peut lire : “Non à la violation de la franchise hospitalière”, “Respect et dignité pour les fonctionnaires de l’hôpital”, ou encore “L’hôpital, abri de l’humanisme et de l’humanité”.
Cette grève de dénonciation et d’indignation à laquelle ont appelé les quatre syndicats des travailleurs de cet hôpital a pris fin à 12h.
Tous les protestataires ont rejoint leur poste de travail dans le calme et la sérénité. Pour rappel, une marche populaire a été organisée avant-hier à l’appel de la Coordination des comités de village d’Azazga pour exiger la vérité, la justice et la réparation après la mort de Mustapha Dial, un ouvrier de 42 ans et père de 4 enfants.
Par : Arezki Ibersiene