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Maghreb toute. A l’heure où le Maghreb des politiques patine et parait sans perspectives, le groupe NCA Rouïba affiche résolument son ambition maghrébine. L’entreprise projette de contourner l’absence de fluidité de la circulation des marchandises entre les pays du Maghreb en installant des usines en Tunisie et au Maroc. En Libye également… quand la situation reviendra à la normale. Slim Othmani a expliqué hier l’objectif de l’entreprise : être leader sur le marché maghrébin.
L’entreprise algérienne, NCA Rouïba a l’ambition de devenir leader des producteurs de boissons dans le Maghreb. « Nous envisageons d’occuper la position de leader sur le marché maghrébin », a déclaré hier le président du Conseil d’administration NCA Rouiba, M. Slim Othmani. « Nous comptons exporter mais aussi installer des usines au Maroc et en Tunisie », a-t-il ajouté, au cours d’une cérémonie organisée à l’hôtel Sofitel d’Alger, à l’occasion du lancement de la nouvelle gamme de produits de l’entreprise. Slim Othmani a surtout montré son intérêt pour le marché libyen qui « consomme plus de boissons et de jus » que les autres pays du Maghreb pourtant plus peuplés. Mais le contexte libyen restant délicat, NCA Rouïba doit faire preuve de prudence. « Nous devons patienter car il y a risque de perdre nos investissements dans la conjoncture actuelle », a-t-il dit.
L’implantation d’usines dans les autres pays du Maghreb présente des avantages comparatifs et permet de remédier aux obstacles administratifs. « Transporter des liquides coutent cher. En outre, la circulation des marchandises entre les pays de la région n’est pas fluide », a-t-il souligné. Le patron de NCA Rouïba soutient que son entreprise occupe la première position sur le marché local dans le segment packaging, avec 60 % des parts de marché. Au niveau global, avec inclusion du segment des boissons en bouteilles PET, NCA est « leader ou peut être en second position », a-t-il dit. L’incertitude tient au fait que l’Algérie ne dispose pas d’organismes de sondages fiables. « Parfois ils nous disent que nous sommes les premier, parfois les seconds ». En tout cas, le volume de vente de l’entreprise a doublé en l’espace de 3 ans. « Nous avons vendu 140 millions de packs en 2010 contre 70 millions en 2007 », a-t-il déclaré.
L’introduction en bourse reportée à 2012
Slim Othmani a annoncé, d’autre part, que le processus d’introduction en, bourse de NCA Rouiba devrait aboutir au premier semestre de l’année 2012. « Nous avons prévu d’entrer en bourse avant la fin de l’année 2011 mais en raison de la complexité des procédures administratives cet objectif pourrait être reporté au premier semestre 2012 ». Le patron de NCA Rouïba a critiqué la situation d’anarchie qui règne sur le marché des boissons en Algérie où l’on compte quelque 1500 opérateurs. La majorité de ces opérateurs ne respecte ni les normes de production, ni les règles du commerce. Une situation qu’il impute à ceux qui détiennent le pouvoir de décision. « Les textes de loi ont été élaboré depuis dix ans mais ils ne sont pas mise en œuvre faute de décision des autorités concernées », a-t-il lancé. Slim Othmani a dénoncé les difficultés que rencontrent les operateurs économiques pour accéder au foncier industriel. « C’est honteux. Le mètre carré à Rouïba (banlieue est d’Alger) coute 500 euros », s’est-t-il indigné. Il a suggéré que l’Etat qui en « a les moyens » achète les terrains pour les « donner » aux opérateurs économiques
© Maghreb Emergent 29/06/2011
L’entreprise algérienne, NCA Rouïba a l’ambition de devenir leader des producteurs de boissons dans le Maghreb. « Nous envisageons d’occuper la position de leader sur le marché maghrébin », a déclaré hier le président du Conseil d’administration NCA Rouiba, M. Slim Othmani. « Nous comptons exporter mais aussi installer des usines au Maroc et en Tunisie », a-t-il ajouté, au cours d’une cérémonie organisée à l’hôtel Sofitel d’Alger, à l’occasion du lancement de la nouvelle gamme de produits de l’entreprise. Slim Othmani a surtout montré son intérêt pour le marché libyen qui « consomme plus de boissons et de jus » que les autres pays du Maghreb pourtant plus peuplés. Mais le contexte libyen restant délicat, NCA Rouïba doit faire preuve de prudence. « Nous devons patienter car il y a risque de perdre nos investissements dans la conjoncture actuelle », a-t-il dit.
L’implantation d’usines dans les autres pays du Maghreb présente des avantages comparatifs et permet de remédier aux obstacles administratifs. « Transporter des liquides coutent cher. En outre, la circulation des marchandises entre les pays de la région n’est pas fluide », a-t-il souligné. Le patron de NCA Rouïba soutient que son entreprise occupe la première position sur le marché local dans le segment packaging, avec 60 % des parts de marché. Au niveau global, avec inclusion du segment des boissons en bouteilles PET, NCA est « leader ou peut être en second position », a-t-il dit. L’incertitude tient au fait que l’Algérie ne dispose pas d’organismes de sondages fiables. « Parfois ils nous disent que nous sommes les premier, parfois les seconds ». En tout cas, le volume de vente de l’entreprise a doublé en l’espace de 3 ans. « Nous avons vendu 140 millions de packs en 2010 contre 70 millions en 2007 », a-t-il déclaré.
L’introduction en bourse reportée à 2012
Slim Othmani a annoncé, d’autre part, que le processus d’introduction en, bourse de NCA Rouiba devrait aboutir au premier semestre de l’année 2012. « Nous avons prévu d’entrer en bourse avant la fin de l’année 2011 mais en raison de la complexité des procédures administratives cet objectif pourrait être reporté au premier semestre 2012 ». Le patron de NCA Rouïba a critiqué la situation d’anarchie qui règne sur le marché des boissons en Algérie où l’on compte quelque 1500 opérateurs. La majorité de ces opérateurs ne respecte ni les normes de production, ni les règles du commerce. Une situation qu’il impute à ceux qui détiennent le pouvoir de décision. « Les textes de loi ont été élaboré depuis dix ans mais ils ne sont pas mise en œuvre faute de décision des autorités concernées », a-t-il lancé. Slim Othmani a dénoncé les difficultés que rencontrent les operateurs économiques pour accéder au foncier industriel. « C’est honteux. Le mètre carré à Rouïba (banlieue est d’Alger) coute 500 euros », s’est-t-il indigné. Il a suggéré que l’Etat qui en « a les moyens » achète les terrains pour les « donner » aux opérateurs économiques
© Maghreb Emergent 29/06/2011