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Les dangers de l'expansionnisme marocain

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  • Les dangers de l'expansionnisme marocain

    La réforme constitutionnelle au Maroc et le prochain referendum , incluant le territoire du Sahara Occidental , occupé militairement par le Maroc, qui doit l’avaliser, est en elle-même une «violation du droit international», a déclaré le représentant du Front Polisario au Royaume Uni et en Irlande, Lamine Baâli.» Le referendum sur la nouvelle Constitution est une violation flagrante du droit international , une fuite en avant et un brouillage des cartes du Maroc sur la question fondamentale de l’autodétermination du peuple sahraoui», a souligné ce responsable.»
    La réforme constitutionnelle prouve que le Maroc fait fi de l’opinion internationale sur la question sahraouie», a ajouté M. Baâli mettant en garde contre les conséquences de l’inclusion des territoires occupés du Sahara Occidental dans la nouvelle Constitution.» Ce referendum qui ne concerne pas le Sahara Occidental va plutôt dégrader l’image du Maroc dans le monde car le Sahara Occidental n’est pas une partie du territoire marocain pour qu’il soit demandé aux Sahraouis de voter sur la nouvelle Constitution», a encore ajouté M. Baâli a souligné que le Sahara Occidental n’est pas un territoire marocain, «il est répertorié par les Nations unies comme un territoire non-autonome en attente de décolonisation depuis plus de 40 ans».»Notre seul aspiration est d’organiser un referendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui sous l’égide de l’ONU», a ajouté le représentant sahraoui.
    Il y a peu déjà le président sahraoui Mohamed Abdelaziz, a attiré l’attention du Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, au sujet des intentions du Maroc d’inclure les territoires occupés du Sahara Occidental dans les réformes constitutionnelles marocaines en cours. «Je tiens à vous adresser cette lettre pour attirer votre attention sur les intentions du gouvernement marocain de mettre en oeuvre des décisions politiques concernant la réforme constitutionnelle au Maroc, dans laquelle il envisage également d’inclure le Sahara Occidental qui est sous l’occupation illégale du Royaume du Maroc», a écrit le président Abdelaziz à Ban Ki-moon.»
    Le Sahara Occidental n’est pas un territoire marocain, et il est répertorié par les Nations unies comme un territoire non- autonome en attente de décolonisation. Son statut juridique définitif ne peut être déterminée que par le peuple sahraoui lui-même à travers un référendum libre, juste et équitable sur l’autodétermination organisé sous la supervision des Nations unies. «C’est l’occupation marocaine qui a empêché jusqu’ici l’exercice par le peuple sahraoui de ce droit inaliénable et internationalement reconnu. Comme vous l’avez souligné dans votre dernier rapport au Conseil de sécurité, aucune solution au conflit sahraoui-marocain ne peut avoir lieu sans le plein respect de la volonté et des sentiments du peuple sahraoui». «Le Front Polisario, représentant unique et légitime du peuple sahraoui et partenaire dans les négociations du processus de paix organisées sous les auspices de votre Envoyé personnel, Christopher Ross, renouvelle son rejet catégorique de l’implication arbitraire et forcée des territoires occupés du Sahara Occidental dans un exercice interne marocain qui ne concerne en rien les Sahraouis.»
    La grossière manoeuvre du souverain marocain , ne constitue pas seulement un danger pour l’autodetermination du peuple sahraoui elle vise également a remettre au gout du jour l’expansionnisme endémique du Maroc, puisque le projet de constitution parle de frontières « authentiques » du Royaume , comme si le Maroc et son souverain ne se suffisent pas de leurs frontières reconnues internationalement et se sentent à l’étroit dans un pays qu’ils veulent leader dans la région du Maghreb , au détriment des intérêts de ses voisins. Faut -il rappeler que le Maroc de Hassan II , après de mirifiques promesses faites au président Chadli , pour que l’Algérie retire son soutien aux sahraouis , n’ a jamais permis la ratification par le parlemnt marocain des frontières entre nos deux pays et n’a pas à ce jour déposé les instruments de la ratification aux Nations unies.
    À cet égard le Parti de la Liberté et de la Justice, s’élève contre le projet de Constitution marocaine. Le parti de Mohamed Saïd, candidat à la présidence de la République lors des dernières élections présidentielles, a dénoncé l’article 42 du projet de constitution marocaine qui «consacre la persistance de la volonté du régime royal (marocain) à mener une politique expansionniste», dans la région du Maghreb. Le PLJ a dénoncé ainsi la propension marocaine à cultiver le flou pour ce qui est de ses limites et frontières territoriales. Et d’appuyer ses propos par l’extrait suivant du projet : «Le Roi est le garant de l’indépendance du royaume et de son intégrité territoriale dans ses frontières authentiques».
    Selon Mohamed Saïd, le projet de Constitution marocain ressemble, à s’y méprendre, au projet israélien qui veut se doter d’une entité sans frontières fixes dont l’objectif réel est le grand Israël allant du Nil à l’Euphrate.»Il est clair qu’on ne saurait être rassuré par un voisin qui rêve encore de ressusciter Le grand Maroc qui s’étendrait du fleuve Sénégal jusqu’en Andalousie». Et d’ajouter : «La monarchie demeure attachée à la logique médiévale de l’allégeance (Al Bay’aâ) puisqu’elle étouffe dans ses frontières internationalement reconnues». Dès lors se pose la question de savoir comment peut-elle concilier cet «étouffement» avec l’engagement qualifié dans le préambule d’»option stratégique», à oeuvrer à la construction de l’Union Maghrébine composée d’États aux frontières conventionnelles connues et reconnues dans le monde.
    Le Courrier d'Algérie, 29/06/2011
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    voici les 16 regions concernées par le referendum

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    • #3
      quand on parle de frontiere reelles du royaume, il es question du sahara. putain sa menrage cette malhoneteter intellectuele. Quand sa les arrange le maroc est un pays faible qui croule sous les dette et dont larmee nest pas capable de tenir tete au vaillants sahraoui ,autrement, on es un pays expansioniste qui risque de coloniser tt les pays voisins si tt le monde ne sunit pas contre le grand empire marocain qui va reduire tout le monde en esclavage. cest ce que japelle de la masturbation intelectuelle

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      • #4
        voici les 16 regions concernées par le referendum
        @nourraja
        pour ton info et je sais que tu le sais :
        personne au monde ne reconnait la souveraineté marocaine sur le SO .
        A voir les télés du monde entier montre le Maroc officiel sans le SO ..sauf le Maroc croit à sa bourde
        l état marocain va s embrouiller encore politiquement dans cette affaire d avoir inclu le SO dans la régionalisation et le referendum/constitution .
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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        • #5
          Qu`est ce que tu veux solas est bloqué entre le referendum, la pêche.., il ne sait pas oû se donner la tête.
          Le Maroc lui fait tourner la tête.
          La haine aveugle

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          • #6
            houari

            ce n'est qu'une question de temps
            @mégamax
            ce temps irrite et agace l état marocain : aucun au monde avait reconnu la marocanité du SO
            meme les lobby ne pouvaient s aventurer dans ce domaine contre le droit et la légalité internationale : pousser des pays à reconnaitre quelque chose juridiquement nulle ..
            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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            • #7
              nous on a le temps, tout le temps nécessaire
              pour recevoir enfin des cadeaux comme ceux de sebta et mlila?

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              • #8
                @ taghiti

                Ewa si t vraiment un defenseur des peuple opprimes, pkoi ne defend tu pas les vaillant marocain du nord qui son sou le joug du mechant empire expansioniste espagnol ?

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                • #9
                  est en elle-même une «violation du droit international», a déclaré le représentant du Front Polisario
                  en méme temps vue ça fonction , il pouvait pas dire le contraire quand méme
                  tu tombe je tombe car mane e mane
                  après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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                  • #10
                    Maghreb. Histoire d’un rêve : le Grand Maroc

                    Après l’indépendance, les nationalistes et la monarchie ont réclamé le retour du royaume à «ses frontières historiques ». Retour sur l’époque d’un Maroc impérial, voire impérialiste.

                    Posez la question autour de vous : qu’est-ce qui nous différencie de l’Algérie ? Une des premières réponses des férus d’histoire sera, justement, l’histoire millénaire du Maroc. Ne fêtait-on pas récemment les 1200 ans de Fès et la naissance du royaume idrisside ? La littérature officielle n’insiste-t-elle pas sur la longue succession de dynasties « marocaines » parties de Fès pour conquérir Grenade, jusqu’à toucher les confins du fleuve Sénégal ? Nous sommes collectivement marqués par ce que nous a légué cette riche tradition : architecture, artisanat, cuisine, musique… et bien sûr, cette crainte révérencieuse à l’égard du roi, cette hiba qui est en quelque sorte le corollaire de notre unité ancienne, renforcée plus qu’amoindrie par l’expérience du protectorat. Pour nous, l’Algérie, c’est un peu un vaste désert très riche en pétrole et en révoltes, un grand peuple d’insoumis toujours colonisés. Vu d’Alger, le paysage n’est pas non plus fameux : le Maroc serait une puissance historiquement impérialiste, qui cacherait de sourdes ambitions maghrébines. Des deux côtés, on verse dans la surenchère : guéguerre diplomatique et médiatique, différends frontalier et énergétique, course aux armements… la liste est longue des sujets de contentieux entre le Maroc et l’Algérie. Tout ça pourquoi ? Parce qu’un jour de mars 1956, le grand Allal El Fassi a ouvert une boîte de Pandore : en brandissant la carte d’un « Maroc dans ses frontières historiques », le leader nationaliste a fourni aux détracteurs du royaume un argument dont ils se servent encore aujourd’hui.

                    Une idée de l’Istiqlal
                    C'est en 1955 que se jouent les négociations sur l'indépendance marocaine, et l'un des principaux enjeux est, bien sûr, la question des frontières du futur Etat. La France, mise à terre en Indochine après la défaite de Dien Bien Phu, doit aussi faire face aux prémices de la guerre d'Algérie. Le gouvernement Faure n'a d'autre choix que de solder la question marocaine.

                    A l'été 1955, il cède aux exigences des indépendantistes et convoque, à Aix-les-Bains, des négociations d'où sont absentes les deux principales figures, alors en exil, du mouvement national. Mohammed Ben Youssef est à Antsirabé et Allal El Fassi au Caire. En septembre, le sultan est tenu informé de l'accord trouvé et donne son aval. Deux mois plus tard, après avoir mené le deuxième round de négociations à la Celle Saint Cloud, le futur Mohammed V rentre triomphalement d'exil et, le 2 mars 1956, signe le traité d'indépendance. Pendant ce temps crucial où le sultan engrange les bons points, Allal El Fassi est au Caire et piétine. Le 28 mars, il sort de sa réserve et dénonce les toutes nouvelles frontières qui ne « recouvrent qu'un cinquième du Maroc dans ses frontières historiques ». Le Grand Maroc qu'il revendique englobe une grande partie du Sahara algérien, ainsi qu'un bon morceau du Mali, en plus de tout le nord ouest de la Mauritanie. L'argument d'El Fassi est bien sûr historique : il est fondé sur le passé millénaire du Maroc, qui a vu 7 dynasties se succéder sur un territoire toujours tourné vers l'Afrique.
                    suite ...
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                    Commentaire


                    • #11
                      on es bien daccord, on parle de 1955, sort moi une declaration dun ministre ACTUEL qui parle du GRAND maroc

                      Commentaire


                      • #12
                        Suite …
                        Arrières pensées

                        Quand Allal El Fassi introduit la thèse du Grand Maroc dans le débat public, il ne pense pas verser dans une quelconque surenchère nationaliste. « Certains indépendantistes réclamaient une unité fusionnelle du Maghreb (Abdelkrim Khattabi), d'autres penchaient déjà pour un Maghreb des nations (Mohammed V, Mehdi Ben Barka). Allal El Fassi n'a fait que trouver une voie médiane entre deux courants qui s'affrontaient », explique l'historien Mustapha Bouaziz. C'était en somme un moyen de maintenir la pression sur la France et de réaffirmer la pérennité du combat pour l'indépendance dans toute la région. Mais El Fassi n'a pas défendu l'idée du Maroc dans ses frontières historiques par pure idéologie. Il avait aussi ses mobiles tactiques. C'était d'abord un pavé jeté dans la mare royale, une manière de reprendre l'initiative dans le contexte du Maroc fraîchement indépendant.

                        Le discours de Allal El Fassi est également un signal envoyé à l'Egypte nassérienne, une réponse maghrébine aux thèses panarabes qui ont alors le vent en poupe. C'est effectivement auréolé d'un grand prestige que Allal El Fassi rentre au Maroc quelques mois plus tard, en août 1956, et prend la tête de l'Istiqlal. Le parti dispose d'un moyen de pression non négligeable : l'armée de libération nationale (ALN), décidée à bouter les soldats étrangers hors du pays et de tout le Maghreb, conformément à une déclaration de 1954 qui préconisait la lutte contre l'occupant jusqu'à son départ de la région.

                        Récupération royale

                        Dans le droit fil du discours cairote de Allal El Fassi, l'ALN mène des opérations de harcèlement des troupes coloniales françaises et espagnoles aux marges du pays. Plusieurs milliers d'hommes bien équipés sont à la manoeuvre, causant des pertes importantes à l'armée française. « Mais la sortie du « leader spirituel » de l'Istiqlal n'a pas été prise au sérieux sur le moment. Dans les rangs de son parti, on l'a même beaucoup raillé », affirme l'historien Maâti Monjib. Effectivement, le Maroc, avec à sa tête Mohammed V, refuse de s'engager dans l'immédiat sur le terrain d'une reconquête de la totalité du Maroc historique.

                        Les FAR nouvellement créées sont chargées de supplanter l'ALN et de mettre un terme à la guerre de harcèlement menée dans le sud : dans un premier temps, Mohammed V semble ainsi renoncer à contester les frontières négociées à Aix-les -Bains et à la Celle Saint Cloud. On aurait pu en rester là et l'idée du Grand Maroc aurait pu passer inaperçue si elle n'avait été reprise deux ans plus tard par Mohammed V lui-même dans le discours resté fameux de M'hamed El Ghizlane (1958).
                        Le roi y évoque solennellement un « Maroc historique qui va de Tanger à St Louis du Sénégal et à Tombouctou, incluant le Sahara espagnol et une partie du Sahara algérien ». Un discours vécu comme une trahison à Nouakchott comme à Alger. L'indépendance proclamée en 1960, le nouveau président mauritanien, Mokhtar Ould Daddah, répond à ce qui est perçu comme la résurgence de l'impérialisme marocain en des termes très clairs : « Au moment où la France par des institutions généreuses, nous donne le droit de nous gouverner nous-mêmes et de nous déterminer librement , je dis non au Maroc ! Mauritaniens nous étions, Mauritaniens nous sommes, Mauritaniens nous resterons ». Le royaume marocain, vieux de 4 ans d'indépendance, est déjà mis à l'index.
                        suite ..
                        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                        • #13
                          Houari, Les Marocains aujourd'hui ne croient plus au Grand Maroc qui n'a jamais existé anyway. Des dynasties ont existé qui n'ont aucun lien avec le Maroc actuel.

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                          • #14
                            Laisse le se faire plaisir, il a lair daimer sa

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                            • #15
                              Suite …
                              Les guerres de Hassan II

                              Malgré le ton sans équivoque de Ould Daddah, le Maroc ne renonce pas à ses vues sur la Mauritanie. Pendant toute l'année 1960, Moulay Hassan s'emploie même à trouver le moyen d'y prendre pied. En 1960, l'ALN qui avait tenté, deux ans plus tôt, d'envahir la Mauritanie sous occupation française, est déjà matée. C'est grâce aux FAR et contre les seules troupes mauritaniennes que Moulay Hassan espère conquérir la Mauritanie. 3000 hommes basés à Tan Tan et placés sous le commandement du général Kettani, sont chargés de préparer l'invasion dans le plus grand secret. Pourtant, toute l'opération, minutieusement préparée mais qui a pris du retard, tourne court lorsque, le 27 octobre 1961, les Nations-Unies reconnaissent formellement la Mauritanie. Envahir un pays qui proclame unilatéralement son indépendance est une chose, coloniser un pays dont la légitimité s'appuie sur la reconnaissance officielle de l'ONU en est une autre.

                              Quelques mois après l'accession de l'Algérie à l'indépendance, Hassan II adopte à l'égard de son voisin oriental une politique plus diplomatique. Il fait savoir qu'il est largement temps d'ouvrir le dossier d'une renégociation des frontières. Alger temporise alors que, sur le terrain, la situation se dégrade lentement. Quelques communiqués de la MAP signalent de temps en temps des «incidents» que les Algériens passent la plupart du temps sous silence.

                              Des mouvements de troupes s'en suivent. Mais personne ne prend garde au tragique de la situation, la mise en valeur du Sahara devant permettre de dépasser les différends territoriaux. Ne s'agit-il pas après tout des mêmes peuples, avec la même langue et la même religion? Au contraire, au fil des mois, le fossé se creuse, jusqu'à apparaître infranchissable. En octobre 1963, le conflit éclate. Le Maroc reproche à l'Algérie d'occuper des zones qui ont été reconnues marocaines par les traités d'indépendance. Des milliers de soldats s'affrontent jusqu'au corps à corps, mètre par mètre. Militairement victorieux, le Maroc espère gagner aussi la guerre diplomatique et médiatique en se montrant grand seigneur. En renonçant à étendre la frontière marocaine vers l'est, Hassan II abandonne du même coup le mythe du Grand Maroc : quel meilleur gage de bonne volonté? Six ans plus tard, le Maroc reconnaît officiellement la Mauritanie.
                              Le Grand Maroc est définitivement enterré et les ambitions expansionnistes marocaines revues à la baisse. Place désormais à une nouvelle cause nationale, celle du Sahara marocain, que le royaume ne saurait se résoudre à abandonner sans perdre la face.
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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