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Printemps sénégalais “Wade dégage… le courant ne passe plus”

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  • Printemps sénégalais “Wade dégage… le courant ne passe plus”

    Le Sénégal vient de vivre coup sur coup une tentative avortée de coup d'État constitutionnel et des émeutes de l'électricité. “Wade dégage! Le courant ne passe plus”… Pneus brûlés, course-poursuite avec les forces de l'ordre, attaques contre des édifices publics à Dakar et un peu partout à travers le pays, à huit mois des de l’élection présidentielle.
    “Je ne crois ni à l’effet domino du printemps arabe ni à l'usure du pouvoir chez moi !” C’est ce que fanfaronnait le président sénégalais avant que ne lui tombent de nouvelles tuiles. Dakar bruit de fureurs et sa jeunesse est partie pour une révolution à la tuniso-égyptienne. Le slogan “Y en a marre” est synonyme de “Dégage”.
    Les stigmates de la première émeute, consécutive à un projet d’Abdoulaye Wade devant ouvrir la porte à sa succession par son fils Karim, ne se sont pas fermées que la révolte de l’électricité a pris la relève mettant à feu Dakar dans la nuit de lundi à mardi. Et la situation est encore électrique, le Sénégal est le pays est en ébullition, malgré l’intervention de l’armée. Au point où le dauphin du président aurait téléphoné tard dans cette nuit d’émeute à un proche de Nicolas Sarkozy afin de réclamer une intervention de l’armée française, révélé à afrik.com une source bien informée. Une demande accueillie par une fin de non-recevoir, les ressortissants français n’étant pas menacés au Sénégal.
    Par ailleurs depuis quelques jours, les relations entre le conseiller spécial Afrique de Nicolas Sarkozy, Robert Bourgi, et Karim Wade se sont détériorées. Ce dernier reproche à l’avocat français, pièce maîtresse dans le puzzle de la Françafrique, d’avoir abandonné son soutien à la famille Wade pour se rapprocher d’opposants politiques tels qu’Idrissa Seck et Macky Sall que la France considère apparemment comme l’avenir du Sénégal.
    Les Sénégalais gagnés par la fièvre du printemps arabe ne veulent pas qu’Abdoulaye Wade, au pouvoir depuis 2000, se représente à un troisième mandat en 2012 et encore moins qu’il cède la place à son fils. Et ce sont des rappeurs sénégalais réunis dans un mouvement appelé “Y a en marre” qui mènent la danse. Le 23 juin, ils occupaient la rue pour empêcher l'adoption d'un projet de réforme constitutionnelle visant à faire élire un ticket présidentiel, au premier tour, avec 25% seulement des suffrages exprimés.
    Pris la main dans le sac d'un énième tripatouillage pour assurer sa réélection et ouvrir la succession à son fils Karim, le président sénégalais avait dû reculer. Des milliers de Sénégalais avaient fait le siège de l’Assemblée nationale pour réclamer le retrait du projet. La contestation avait rapidement tourné à l’émeute, faisant une centaine de blessés dont 13 policiers. Malgré l’abandon du projet de loi par Wade, la température ne retombe pas.
    Quatre jours plus tard, lundi soir, les émeutes qui se sont déclenchées spontanément un peu partout dans le pays pour protester contre les coupures à répétition, ont bien failli avoir raison physiquement du fils, réfugié dans sa maison du Point E, d’où il aurait sollicité son ami Bourgi pour qu'il intercède auprès de l'Élysée. Dakar notamment est la proie de coupures régulières d’électricité depuis des mois, qui se sont aggravées ces dernières semaines, durant parfois jusqu’à 24 heures d’affilée dans certains quartiers. Le fils de Wade occupe le poste de ministre de l’Énergie. Excédées par les coupures de courant, de plus en plus longues et de plus en plus fréquentes, les populations se sont attaquées aux locaux de la société publique d’électricité puis à des bâtiments publics, des mairies.
    Des résidences de dignitaires du pouvoir sont incendiées et leurs occupants devaient être sauvés par l’armée. Les émeutiers ont également brûlé le siège du parti au pouvoir. Dire que la veille Abdoulaye Wade se rassurait en se posant encore comme l’homme historique et providentiel ! Une vieille rengaine battue à plate couture par les révolutions arabes. Jamais autant de foyers de contestation se sont allumés en même temps. Abdoulaye Wade restera-t-il sourd aux appels qui se multiplient afin qu’il renonce à se présenter à la prochaine élection présidentielle, prévue en février et à son projet de voir son fils lui succéder ? Une chose est certaine, ni lui ni ses alliés de la coalition “Sopi pour toujours”, ne pourront se prévaloir de lutte contre un complot visant à déstabiliser le pays et de l’installer dans la violence.
    Par : Djamel Bouatta
    liberte
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    eddeniya douara, il y juste quelques jours, ce Wade se la ramenait á Benghazi pour dire á Kaaddafi: dégage!

    comme dit le dicton: elli ma fet eddeniya mafet a3qaybha

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    • #3
      eddeniya douara, il y juste quelques jours, ce Wade se la ramenait á Benghazi pour dire á Kaaddafi: dégage..
      Exact, il a lâché son ami Khadafi, pour dire à la criminelle OTAN, << je suis avec vous, je suis votre allié >> pour qu'on ferme l’œil à son égard, Le Roi de Jordanie, l'a fait avant lui.

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      • #4
        Par ailleurs depuis quelques jours, les relations entre le conseiller spécial Afrique de Nicolas Sarkozy, Robert Bourgi, et Karim Wade se sont détériorées.
        Il y a peine quelques jours Sarkozy pressentait avec sourire Karim Wade a Obama

        Le revirement est devenu seconde nature chez Sarkozy


        Dernière modification par BeeHive, 30 juin 2011, 07h24.

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