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L'UE et l'Algérie favorables à une solution politique en Libye

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  • L'UE et l'Algérie favorables à une solution politique en Libye

    La position algérienne sur la Libye est inextricablement liée à ses préoccupations sécuritaires, ont expliqué des responsables lors d'une réunion du Conseil d'association UE-Algérie qui vient de se terminer au Luxembourg.

    "L’Algérie a scrupuleusement mis en œuvre les résolutions du Conseil de sécurité", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci sur une station de radio algérienne. "Nous n’avons aucun état d’âme de ce côté-là, parce que nous considérons là aussi que la situation est inacceptable."

    "Sur la question de savoir si tel ou tel responsable doit ou non perdre sa légitimité, que ce soit en Syrie ou en Libye, ceux qui sont principalement responsables pour répondre à cette question sont les peuples eux-mêmes", a déclaré Medelci lors de cette réunion des 19 et 29 juin.

    Pour sa part, le ministre hongrois des Affaires étrangères Janos Martonyi, qui représentait l'Union européenne, a déclaré que Kadhafi a "perdu sa légitimité et une solution politique présuppose le départ du dictateur et de sa famille".

    Le bloc est "conscient des enjeux que représente la crise algérienne pour l'Algérie", selon le communiqué de l'Union.

    S'exprimant lors de la 15ème session du Conseil de coopération algéro-tunisien à Tunis, le ministre algérien pour les Affaires africaines et du Maghreb Abdelkader Messahel a souligné "la nécessité de trouver une solution politique à la crise libyenne dans l´intérêt du peuple libyen et des peuples de la région tout entière".

    Selon lui, un cessez-le-feu et des négociations par l'intermédiaire de l'Union africaine, des Nations unies et de la Ligue arabe doivent être la pierre angulaire à toute solution.

    "Si l’Algérie, comme de juste et fidèle à ses principes cardinaux, reste très préoccupée par tout ce qui se passe sur la scène arabe, elle s’interdit en revanche toute ingérence dans la gestion intra-muros des affaires", a écrit le quotidien El Moudjahid dans son éditorial.

    Selon le professeur de relations internationales à l'université d'Alger Mustapha Saidj, "depuis le début de la crise, l’Algérie s'est focalisée sur le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat et la souveraineté des peuples dans le choix de leurs gouvernants".

    "La position algérienne est indissociable des menaces sécuritaires, d’autant que les frontières algéro-libyennes sont longues de plus de mille kilomètres", a-t-il expliqué à Magharebia.

    Saidj a également fait part de ses préoccupations de voir la situation actuelle "apporter une justification aux groupes islamistes militants et à al-Qaida pour déclarer le djihad dans la région du Sahel".

    Il a ajouté que cela avait entraîné un renforcement de la coopération entre le Mali, le Niger, la Mauritanie et l'Algérie, qui ont récemment lancé une attaque contre un camp d'al-Qaida dans la forêt de Wagadou, au Mali.

    Source: Magharebia

  • #2
    Quelle va être la réaction de l'UE ( et de l'ONU) au largage d'armes par la France aux " rebelles " libyens .
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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